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V. BIBLIOGRAPHIE 1. Exercices d'analyse, par Gaston Julia; Applications de la géométrie à la stabilité des constructions, par D). Wolkowitsch.

M. O..

II. Balistique extérieure théorique, par G. Sugot. d'Adhémar
III. Statistique mathématique, par G. Darmois. M. Alliaume
IV. An Account of the principles of measurement and calculation, par
Norman Robert Campbell; Introduction à l'étude de la physique théo-
rique III, par René Fortrat; Des Alchimistes aux Briseurs d'atomes, par
A. Rassenfosse et G. Guében; Per la Scienza e per tre suoi insigni cultori
(Grimaldi, Volta, Melloni), par Lavoro Amaduzzi. H. Dopp

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V. Lavoisier, par Lucien et Désiré Leroux. P. C.

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VI. Geology of Mongolia A reconnaissance report based on the investiga-
tions of the years 1922-1923, par Charles P. Berkey et Frederick K. Morris.
F. Kaisin .

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VII. Le monde des Abeilles, par Eugène Evrard; Les Plantes, par Paul
Becquerel. P. H.

VIII. L'Aviation actuelle, par A. Toussaint. A. C.

IX. Le Monde économique, par A. Viallate. P. Harsin.

X. A Survey of socialism, par F. J. C. Hearnshaw; Société financière de
Transports et d'Entreprises industrielles (Sofina). Les Forces hydrau-
liques de la Belgique; Rapport sur les barrages-réservoirs à créer dans
la Haute Belgique, par le Chevalier Lagasse de Locht; Grundzüge der
Börsenmoral, par O. van Nell-Breuning; Handwörterbuch der Arbeits-
wissenschaft, 2-7, par Dr. Fritz Gieze; Le Maniement des hommes, par
le Col1 Edward L. Munson; Le Panaméricanisme et la Sixième Conférence
Panaméricaine tenue à La Havane, par Alejandro Alvarez; Histoire de la
Belgique contemporaine 1830-1914, V. Fallon,

XI. De la connaissance à l'action, par Dr Alberto Mochi; De l'explication
dans les sciences, par Emile Meyerson. J. Maréchal, S.
OUVRAGES RÉCEMMENT PARUS

Revue des Questions Scientifiques

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Cette revue, fondée en 1877 par la Société scientifique de Bruxelles, se compose actuellement de trois séries : la première série comprend 30 volumes (1877-1891); la deuxième, 20 volumes (1892-1901); la troisième, 30 volumes (1902-1921). La livraison de janvier 1922 inaugura la quatrième série.

La revue paraît six fois par an depuis 1928.

Elle traite les sujets les plus variés se rapportant à l'ensemble des sciences mathématiques, physiques, naturelles, sociales, etc.

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L'abonnement est payable annuellement avant la fin de février. Il court jusqu'à ordre contraire.

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L'Étude scientifique

des tremblements de terre

On voudrait, en ces pages, à propos d'une matière de continuelle actualité, exposer très simplement les faits principaux, avec l'espoir de faire mieux apprécier les efforts tentés et les progrès réalisés depuis le début du siècle. Les sources d'information sont d'ailleurs abondantes et sûres. On y distingue en première ligne le triptyque consacré à la sismologie par le regretté F. de Montessus de Ballore (1), dont l'œuvre a été esquissée ici même, et à la mémoire de qui on souhaiterait rendre un nouvel hommage.

Sismologie est bien le terme qui convient, car les tremblements de terre ne sont qu'un des modes sous lesquels se manifestent les trépidations de l'écorce terrestre. On connaît, en effet, très semblablement des tremblements de mer. Bien que la perception en soit beaucoup plus délicate, les navigateurs expérimentés n'ignorent pas, notamment, ces secousses brutales qui, par temps calme, ébranlent l'ossature entière du bateau. Il semblerait qu'on vienne de heurter, à faible profondeur

(1) F. DE MONTESSUS DE BALLORE, Géographie seismologique (1906), La Science séismologique (1907), La Géologie seismologique (1924). Paris, Librairie A. Colin. Résumé dans la Sismologie moderne, Paris, A Colin, 1911. On a aussi largement utilisé A. SIEBERG, Geologische, physikalische und angewandte Erdbebenkunde. Iéna, Fischer, 1923.

IV. SÉRIE. T. XIV.

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d'eau, contre un écueil inconnu. Vérification faite, grâce à quelques rapides coups de sonde, les cartes nautiques se trouvent toutefois être bien exactes. La secousse qu'a ressentie le navire, provient donc d'une agitation exceptionnelle de la nappe liquide, d'un tremblement de mer. Tremblements de mer et tremblements de terre apparaissent d'ailleurs étroitement apparentés. D'où le choix d'un terme plus général, les séismes ou sismes, dont l'étude méthodique est la science sismologique ou sismologie (1).

Ce sont et ce seront, sans doute, toujours les sismes qui intéressent la terre ferme, les tremblements de terre proprement dits qui font et feront l'objet des principales recherches. Ce n'est pas qu'un savant allemand, Rudolph, n'ait, en dépouillant les journaux de bord, réussi à dresser un catalogue des tremblements de mer. Mais on conçoit aisément que les observations soient plus difficiles en mer que sur terre et, encore, qu'elles aient été longtemps plus malaisées, sinon impossibles à coordonner. La télégraphie et la téléphonie sans fil faciliteront, sans doute, dans l'avenir la tâche des observateurs. On jugera plus aisément de ces perspectives après qu'aura été exposée l'organisation des recherches sur la terre ferme. On verra, en outre, que, dès à présent, le domaine maritime se trouve, dans une très large mesure, tenu en observation continuelle.

D'ailleurs, les sismes sous-marins intéressent, souvent, très directement le « plancher des vaches ». Les vagues sismiques les tsunamis des Japonais en déferlant sur le rivage, y provoquent des raz de marée, dont les effets destructeurs peuvent être formidables. Pour donner

(1) Si des grammairiens en venaient à considérer comme un réel pléonasme la locution « secousse sismique », on la justifierait aisément en la comparant, par exemple, à celle d'acide acétique. De même qu'il est des acides de diverses natures, il est des secousses de nature diverse. Par convention, on distingue comme sismiques celles qui sont d'une certaine nature.

une idée de leur ampleur, il suffit de mentionner que, le 13 août 1868, une corvette et un vapeur de guerre furent ainsi transportés par le flot dans l'intérieur des terres à plus d'un mille de la côte péruvienne.

Ces remarques faites au sujet de la généralité du phénomène à la surface du globe, sur le caractère encore rudimentaire des recherches dans le domaine maritime, enfin sur les relations principales des tremblements sous-marins avec la terre ferme, nous nous consacrerons presque exclusivement à l'étude des tremblements de terre proprement dits.

Les manifestations des tremblements de terre sont diverses, et en nature, et en intensité. Aussi a-t-on imaginé de très bonne heure dès 1584, dit-on -- de classifier les secousses d'après leurs effets en chaque lieu. Diverses propositions ont été faites. La plupart d'entre elles ne diffèrent que par des nuances ou par le sens de la numérotation des catégories ou degrés. La plus en vogue est celle de Rossi (1880), amendée par Forel, et dite, en conséquence, de Rossi-Forel (1883). Toutefois, depuis que le perfectionnement de la technique instrumentale a rendu possibles certaines mesures exprimées en unités C. G. S., une revision de ces classifications a été faite, dès 1903, par Cancani et a, plus récemment (1923), été amendée par M. Sieberg. L'échelle dite absolue de Mercalli-Cancani-Sieberg se distingue ainsi de celle de RossiForel, non seulement par l'adjonction de trois degrés (X-XII), compensée par la réunion de deux degrés (V-VI) (Rossi-Forel), mais surtout par une définition numérique de l'accélération sismique.

Il est d'ailleurs commode de distinguer dans toute échelle moderne trois catégories de secousses. La première catégorie est celle des mégasismes, c'est-à-dire des tremblements de terre catastrophiques ou destructeurs; elle comprend les degrés X et IX de l'échelle de Rossi-Forel,

ou les degrés XII-VIII de l'échelle Cancani-Sieberg. L'accélération qui peut atteindre 400 cm. par seconde, y est au minimum de 25 cm. La seconde catégorie est celle des macrosismes, secousses perceptibles par les humains, et qui, pour être fortes, n'entraînent, tout au plus, comme dégâts que des chutes de pignons et de cheminées, ou l'ouverture de lézardes dans les murs; elles sont représentées par les degrés VIII-III de Rossi-Forel, VII à III de Cancani-Sieberg. L'accélération varie de 25 à 10, de 10 à 5, de 5,0 à 2,5, de 2,5 à 1,0 et de 1,0 à 0,5 cm. par seconde suivant le terme considéré. La troisième catégorie est celle des microsismes, qui ne sont ordinairement perceptibles qu'à l'aide d'instruments et appartiennent au degré II ou I des échelles.

Ce sont tout naturellement les mégasismes et les macrosismes qui font l'objet des observations les plus généralisées et, souvent, les plus complètes. La mention s'en retrouve dans de très anciennes chroniques. Grâce aux classifications, il est possible de préciser, sur la base de ces descriptions, l'importance de chaque secousse. On obtient ainsi une donnée fondamentale pour la géographie sismologique universelle, et Montessus, créateur de cette branche, a pu, par cette voie, établir cette conclusion importante que les régions les plus fréquemment agitées sont aussi celles où se produisent les sismes les plus violents.

Grâce aux classifications, il est également possible de dresser à propos de chaque secousse une carte sur laquelle se trouvent distinguées les aires d'égale intensité, les isosistes. Cette méthode mise progressivement en honneur, par exemple par Eduard Suess à propos du sisme de Laibach (14 avril 1895), est d'une application de plus en plus courante pour toutes les régions habitées. Quelle que soit la classification adoptée, les auteurs en viennent ainsi à distinguer cartographiquement une zone ou des zones où les dégâts sont les plus graves, les mani

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