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lativement au titre des ouvrages (il est souvent fort long), soit à l'égard des éditions autres que la première, sauf à renvoyer aussi aux divers passages de notre Notice où nous parlons des mêmes

Ouvrages.

1. In legem Frater, D. de condict. indeb., 1578.

1. Corpus juris civilis, 1580.

3. Consuetudines feudorum, 1580.

4. Justiniani institutiones, 1580.

5. Aristotelis Organum, 1584.

6. De juris civilis difficultate et docendi methodo, 1586.

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Ad novam Friderici constitutionem, 1587.

8. Caropalatæ de Officiis, 1589 (Pacius en a seulement fourni le

manserit).

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17. Enantiophanon, seu legum conciliatorum, etc.,

1605.

18. Doctrinæ peripateticæ, etc., 1606.

19. Isagogicorum in institutiones, digesta, etc., 1606.

20. Analysis constitutionum, etc.,

1605.

1. Commentarius in L. Transigere, 1604.

11. Artis Lullianæ emendatæ, 1631.

N. B. Cette rêverie, qui dut paraître d'abord en 1617 (V.Niceron,

1:86), fut traduite en français, en 1619.

23. De Dominio maris, 1619.

14. Theses ex prioribus Pandectarum libris, 1598.

25. Methodicorum ad codicem libri tres, et de Contractibus libri ex, 1606.

16. Definitionum juris, 1639.

27. Synopsis, seu OEconomia juris, 1616.

N. B. A la suite de cet ouvrage on en trouve deux autres assez importants, omis soit par Niceron, soit par Chauffepié, savoir : 1. Tabulæ in institutiones imperiales, suivies de Idea juris; 2. mentaria in titulos de pactis, de transactionibus et de errore cal

Com

cali... Nous en avons parlé p. 182. D'ailleurs, le titre Synopsis seu Economia juris n'est pas exact...Ce sont deux ouvrages distincts, le premier, publié en 1607, ayant été entièrement refondu dans le second.

28. Selecta ex institutionibus, 1638.

29. Posthumus Pacianus, 1659.

BERRIAT-SAINT-PRIX.

XIX. Du commerce, des fabriques et de l'industrie de la Suisse ;

Par M. Jules Vur.

Comme on le sait, l'économie politique est une science moderne ; il n'y a pas un siècle qu'elle a pris naissance; ses bases fondamentales sont loin d'être définitivement posées et les limites qui la séparent d'autres sciences, ne sont pas encore à l'abri de toute discussion; aussi, parmi ses principes les plus généralement admis, en est-il bien peu qui n'aient pas rencontré une tenace opposition, même de la part de ceux qui ne niaient pas son existence et qui lui accordaient un degré plus ou moins grand d'utilité. N'a-t-on pas vu tour à tour des gens soutenir, comme des institutions bonnes et désirables, les corporations privilégiées, et d'autres ne vouloir point reconnaître les avantages de la liberté du commerce et de l'industrie?

Le rapport de M. Bowring, au parlement anglais, sur le commere et l'industrie de la Suisse, nous semble propre à dissiper plus d'une de ces erreurs, à dissiper plus d'un de ces préjugés d'autant plus vivaces, d'autant plus opiniâtres qu'ils ont, presque partout, pour mobile, l'intérêt individuel.

Depuis longtemps, on l'a remarqué : c'est par l'application des théories différentes sur un même sujet, c'est par les résultats qui se révèlent alors aux yeux de l'ob

servateur perspicace et loyal, qu'on juge le mieux de la valeur intrinsèque et de la solidité réelle d'un système quelconque. Lorsqu'il s'agit d'examiner des points sur lesquels on est loin d'être d'accord, les arguments à posteriori sont de toute importance.

Le docteur Bowring a fait une étude scrupuleuse du commerce de la Suisse. Son rapport au parlement anglais est le fruit de recherches consciencieuses d'un économiste capable et d'un juge impartial. Il a vu de ses propres yeux, comment chemine, en Suisse, une industrie qui n'est point soutenue par des douanes, et de quelle prospérité jouit une contrée qui professe hautement une liberté de commerce, rejetée par la plupart des autres pays. Nous devons dire aussi qu'il se trouvait en Suisse, lorsque l'union des douanes prussiennes excitait, dans quelques cantons, de vives inquiétudes, et où, par conséquent, l'on aurait bien vite abandonné toute liberté de commerce, si elle avait été regardée, par la majorité des citoyens, comme une vaine et dangereuse chimère.

sidère la Suisse en

L'ouvrage lui-même se compose de deux parties trèsdistinctes. Dans la première, le docteur Bowring congénéral, ce faisceau de plus de vingt souverainetés différentes, et constate les résultats heureux du système qu'elle a professé jusqu'à ce jour. La seconde partie contient, sur les cantons les plus industrieux, des détails fort intéressants, communiqués au célèbre docteur par des hommes connus, dont l'opinion est bien de quelque poids dans la balance. Nous citerons, pour les rhodes extérieures, M. Zellweger, pour Neuchâtel l'habile diplomate M. de Chambrier, et quelques autres personnes, sur le role politique desquelles on peut n'être point du

l'honorable

même avis, mais dont on ne niera pas, sans injustice, l'intelligence et la capacité.

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Lorsqu'on me chargea, dit le docteur Bowring, de m'occuper du commerce de la Suisse, je ne me dissimulai pas que mes recherches rencontreraient d'immenses difficultés résultant de l'absence d'un point central où l'on pût observer et saisir, dans leur ensemble, toutes les positions et tous les intérêts. L'attention de tout homme réfléchi devrait être attirée par le fait que les fabriques suisses, presque inaperçues, dépourvues de toute protection quelconque, se sont peu à peu frayées une route victorieuse vers tous les marchés du monde, même les plus lointains et en apparence les plus inaccessibles. Certainement, on ne saurait voir, dans ce fait, le résultat de la position géographique de la Suisse; car elle ne produit pas les matières brutes dont elle a besoin pour ses fabriques, elle ne possède aucun port pour l'exportation, et, lorsqu'elle veut se servir de ceux d'autrui, elle doit se soumettre aux conditions que lui imposent les gouvernements étrangers. Ses fabriques ne doivent point leur prospérité à un système de législation qui les protége ou les favorise; il n'en est pas moins vrai que, sans aucune ligne de douanes, on peut citer, comme tout à fait étonnants, ses progrès dans la prospérité industrielle. Je présumais bien d'avance, et avec raison, que la Suisse devait offrir un exemple instructif et vivant, de l'importance et de la vérité des grands principes économiques, mais je ne m'attendais guère à trouver aussi florissants les cantons industriels, et je n'aurais point cru qu'une si grande partie de la classe ouvrière, y jouît de tant de bien-être et d'indépendance.

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Il est impossible de méconnaître la valeur d'une politique qui produit de tels résultats. Ajoutons que généralenient on est satisfait, car, dans la plupart des cantons industriels, la législation est directement dans les mains de la nation entière: si les principes qu'elle proclame étaient contraires à l'intérêt de la majorité des citoyens, ils ne dureraient pas un seul jour : ils ont complétement pour eux la volonté du peuple et la sanction de l'expérience. Deux millions d'hommes, dans des circonstances peu favorables, ont essayé de réaliser, comme système politique, la liberté du commerce. Les résultats incontestables de ce système doivent réduire à néant les doutes et les appréhensions de tout observateur loyal et désintéressé. Une seule chose manque à la Suisse pour la rendre l'une des plus heureuses d'entre les nations.

⚫ Elle est éloignée de tous les grands marchés de consommation. Le coton de ses fabriques lui vient des bords de la Méditerranée, à plusieurs centaines de milles de distance, ou même, de plus loin encore, des bords de l'océan Atlantique; sa soie, d'Italie et de France; sa laine, d'Allemagne. Elle voit ses produits, avant de parvenir sur les marchés d'autres contrées, courir tous les dangers, souffrir tous les retards, nécessiter toutes les avances qu'entraîne à sa suite un transport long, difficile et coûteux. Ils doivent naviguer sur des fleuves ou des lacs, passer le Jura ou les Alpes; et cependant, malgré ces nombreux obstacles, on les trouve sur tous les marchés du monde. Le motif en est simple et compréhensible. L'industrie est abandonnée à sa propre impulsion. Le capital suit sa route naturelle qui n'est pas limitée par l'intervention maladroite du

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