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(8, B). L. BRUNSCHWICG. Blaise Pascal. Pensées et Opuscules (Paris, Hachette et Cie, troisième édition, 1904, Iv-807 pp. in-18). Les Pensées sont assez bien distribuées en quatorze sections sous 924 numéros. Il y a une bonne table de concordance avec les manuscrits et les éditions de Port-Royal, de Bossut, Faugère, Havet, Molinier, Michaut. L'éditeur a conservé le même ordre et le même numérotage dans sa grande édition critique des Pensées (Paris, Hachette, 1994; trois vol. in-8°) L'introduction où Brunschwicg apprécie les Pensées n'a pas grande valeur, parce qu'il ne connaît pas suffisamment la doctrine catholique.

(9, G ; 10, G). V. GIRAUD. Pascal. Pensées (Paris, Bloud et Cie, 1907; troisième édition; 176 pp. in-12). Pascal. Opuscules choisis (Paris, Bioud et Cie, 1907; quatrième édition, 80 pp. in-12). Ce choix des Pensées et opuscules serait parfait, si Giraud avait emprunté à Didiot sa classification et ses notes rectificatives principales au point de vue philosophique et théologique. La classification de Giraud est celle de Brunschwieg. L'introduction, l'avertissement, la note préliminaire de 9, l'avant-propos de 10 et les annotations des deux volumes complètent les ouvrages (3, G, 4, G) indiqués plus haut.

(11, P). Sur le péché originel, les lecteurs des Pensées doivent étudier sérieusement, dans un cours de théologie tel que les Praelectiones theologicae de PERONNE, ouvrage souvent réimprimé (par exemple, à Louvain, chez Fonteyn, en 1846; deux vol. in-8° de 520 et 466 pp.), la troisième partie (De homine) du Traité De Deo creatore. Sans un guide de ce genre, les critiques littéraires les plus consciencieux ne peuvent bien apprécier les Pensées, pas plus que les Provinciales. On peut en dire autant des purs philosophes.

II. (12, M). MAYNARD. Les Provinciales, publiées sur la dernière édition revue par Pascal avec les variantes des éditions précédentes et leur réfutation consistant en introductions et nombreuses notes historiques, littéraires, philosophiques et théologiques (Paris, Didot, 1851; deux vol. de xxvII-445 et 479 pp.).

(13, W). Dr K. WEISS. P. Antonio de Escobar y Mendoza als Moraltheolog in Pascals Beleuchtung und im Lichte der Wahrheit. Auf Grund der Quellen (Fribourg en Brisgau, Herder, 1911; 336 pp. in-8°).

(14, B). Sur les questions relatives à la grâce, traitées si superficiellement dans les Provinciales 1, 2, 3, 17, 18, voir le n° 11 et l'ouvrage suivant : L. BILLOT, S. J De gratia Christi et libero hominis arbitrio (Romae, ex officina polygraphica editrice, 1908; un vol. in 8o de 165 pp.).

(15, B). Sur la théologie morale et son histoire, voir BOUQUILLON, Theologia moralis fundamentalis (Bruges, troisième édition, VIII-743 pp. in-8°).

IV. (16, P). OEuvres scientifiques de Pascal (Tome II, pp. 173-640 de l'édition Lahure des Œuvres complètes de Pascal. Paris, Hachette et Cie, 1858). (17, D). DESBOVES. Étude sur Pascal et les géomètres contemporains (Paris, Delagrave, 1878; in-8° de 111-175 pp.). Desboves analyse superficiellement les travaux de physique de Pascal, assez bien les recherches mathématiques, mais sans les mettre en rapport avec celles de ses contemporains, comme Grégoire de Saint-Vincent et Tacquet, et sans rien connaître des écrits des mathématiciens sur le triangle arithmétique bien antérieurs à Pascal.

(18, Th). J. THIRION, S. J. Pascal, l'horreur du vide et la pression atmosphérique (Louvain, Ceuterick, 1908-1909; 182 + 58 pp. in-8°. Extrait de la Revue des Questions scientifiques, 1907, 1908, 1909, troisième série, t. XII,

pp. 383-451; t. XIII, pp. 149-251; t. XV, pp. 149-200). Cette monographie est vraiment fondamentale sur les travaux de physique de Pascal. On y trouve tous les passages essentiels relatifs à la question de l'explication des phénomènes que présente la colonne barométrique, en particulier, la découverte de l'élasticité de l'air de Roberval. On ne connait celle-ci que depuis la publication de l'ouvrage : OEuvres de Blaise Pascal publiées suivant l'ordre chronologique avec documents complémentaires, introductions et notes par Léon Brunschwieg et Pierre Boutroux (Paris, Hachette, 1908, in-8°; tome premier, LXVII-406 pp. ; t. II, 574 pp.; t. III, 600 pp.). L'ouvrage ne va que jusqu'au Mémorial du 23 nov. 1654, exclusivement. Il fait partie de la Collection Les grands écrivains de la France.

V. (19, B). BERTRAND. Blaise Pascal (Paris, Calmann-Lévy, 1891; xiv401 pp. in-8°).

(20, S). SULLY-PRUDHOMME. Pascal (Revue bleue, cinquième série, t. III, 129-133; 161-165; 193-197; 4, 11, 18 février 1905). Articles reproduits dans le n° 21.

(21, S.). SULLY-PRUDHOMME La vraie religion selon Pascal, recherche de l'ordonnance purement logique de ses pensées relatives à la religion, suivie d'une analyse du Discours sur les passions de l'amour (Paris. F. Alcan. 1905; x-444 pp. in-8°). Le P. Longhaye, dans son bel ouvrage : Dix-neuvième siècle, Études littéraires, a très bien montré tout le mal que les Pensées de Pascal lues sans correctif ont fait à Sully-Prudhomme.

(22, G.). GOETHES Selbstzeugnisse über seine Stellung zur Religion und zu religiös-kirchlichen Fragen zusammengestellt von Th. Vogel (Leipzig, Teubner, 1900; vi-242 pp. in-12o).

VI. (22, N). L'édition uniforme des OEuvres de Newman (chez divers libraires. Pickering, Longmans, etc.) renferme 38 volumes (Sermons 12, histoire 7, philosophie, apologétique et enseignement 2, théologie 10, poésie, biographie, lettres et récits 6, méditations 1); deux autres volumes, My campaign in Ireland, Stray essays, ne sont pas dans le commerce et ne peuvent se trouver que chez les héritiers de Newman. Les principaux ouvrages de Newman sont traduits en français. Il existe un choix d'extraits de Newman extrêmement bien fait par W. S. Lilly, sous le titre Characteristics from the writings of J. H. Newman (London. Kegan, Trench and Co, 1882; sixième édition, XVI447 pp. in-12°). Le style de Newman est toujours adéquat à la pensée et en rend toutes les nuances; aussi y a-t-il dans presque tous ses ouvrages des pages inoubliables; par exemple, de la plus profonde pénétration, sur la messe dans Loss and Gain ; d'autres vraiment terribles sur les dangers de la vie mondaine dans les Sermons aux Congrégations mixtes, etc. Lead kindy Light et le Dream of Gerontius comptent parmi les poésies les plus belles de la langue anglaise.

(24, D.). Sur l'apologétique de Newman, voir le solide essai du R. P. De GROOT, O. P. De Geloofs philosophie von Cardinal John Henry Newman (Katholiek, 1899, pp. 182-214; 295-326; 482-504). Il est reproduit avec des additions dans ses Denkers van onzen Tijd (Amsterdam, Veen en Van Langenhuysen, 1910, petit in-4° de Ix-328 pp.), pp. 231-318. Le livre sur le même sujet de H. BREMOND. Newman. Psychologie de la foi. Ouvrage couronné par l'Académie française (Paris, Bloud et Cie, 4o édition, 1907; 362 pp. in-12), est superficiel et sans valeur.

VII. (25, P.). Sur la première constitution du Concile du Vatican, voir dans les OEuvres complètes, ou dans les OEuvres choisies de Mgr Pie, l'Instruction synodale du savant évêque de Poitiers (OEuvres choisies, Paris et Poitiers, Oudin, 1878, pp. 505-602), aussi publiée à part en brochure.

(26, D.). Sur l'apologétique, signalons les deux ouvrages suivants : De Groot, O. P. Summa apologetica de Ecclesia ad mentem S. Thomae Aquinatis (Ratisbonne, Manz, de éd. 1693; in-8o de XVII-822 pp. avec une planche). Il existe une 3me édition.

(27, d.). E. A. DE POULPIQUET, O. P. L'objet intégral de l'apologétique (Paris, Bloud et Cie, 1912; IV-565 pp. in-12). Dans son premier chapitre, le R. P. de Poulpiquet malmène trop les auteurs de traités d'apologétique qui délimitent autrement que lui l'objet de cette science. Au début, il introduit son réquisitoire contre ces auteurs en citant une page, incohérente d'ailleurs, empruntée à un impie, Ad. Harnack!

La notion et la mesure de la force

spécialement à propos de

la gravitation universelle

Quand, par une action directe et personnelle sur un corps, nous produisons le mouvement de ce corps, nous avons conscience de l'effort que nous faisons pour obtenir le déplacement dont il s'agit. Nous admettons, par une extension naturelle, que les autres hommes et les animaux ne déplacent pas davantage les corps à leur portée sans exercer un certain effort, auquel nous attribuons le déplacement comme à sa cause immédiate.

Cet effort, extérieur au corps déplacé, plus généralement, cette cause immédiate du mouvement, constitue ce qu'on appelle, dans le langage ordinaire, une force.

Quand une roue hydraulique ou une turbine se meut sous l'influence d'une certaine quantité d'eau, quand le gaz ou la vapeur met en mouvement la machine à gaz ou la machine à vapeur, nous admettons encore que le mouvement de la roue, de la turbine, de la machine à gaz ou de la machine à vapeur est dû à une cause extérieure au corps déplacé, ou, comme on le dit, à une force: cette force est alors exercée par l'eau, le gaz, la

vapeur.

Le fil à plomb fournit la direction de la verticale ou de la pesanteur. Cette direction de la verticale ou de la pesanteur est souvent considérée comme étant celle de l'attraction terrestre sur la masse pesante qui termine

le fil à plomb dans la position du repos, mais cela n'est vrai que dans une première approximation (1).

On admet généralement qu'un corps, supposé réduit à un point, abandonné librement, sans vitesse initiale, à l'action de la pesanteur, doit décrire une droite qui n'est autre que la verticale (2).

Nous avons dit à dessein« un corps abandonné librement, sans vitesse initiale, à l'action de la pesanteur », parce que, si le corps n'est pas libre ou s'il a une vitesse initiale, l'effet de la pesanteur, tel que nous venons de le définir, peut ne pas se produire : si le corps n'est pas libre, le corps peut, par exemple, rester au repos, et cela malgré l'action de la pesanteur, et si le corps a une vitesse initiale (comme c'est le cas pour le projectile d'une arme à feu), la trajectoire dépend de cette vitesse

(1) En réalité, il est plus exact de dire, en se servant de termes généralement connus, et que cet article a pour objet de préciser, que la direction du fil à plomb au repos, ou, ce qui est la même chose, de la verticale en un lieu, est la direction de la résultante de l'attraction terrestre en ce leu et de la force centrifuge correspondante à la rotation diurne de notre globe autour de son axe : c'est cette résultante qu'il vaut mieux appeler la pesanteur. Dans certains cas particuliers extrêmement rares, on veut avoir plus d'exactitude encore et l'on va jusqu'à chercher à déterminer les déviations de la verticale résultant des attractions de la Lune et du Soleil, c'est-à-dire des corps célestes ayant sur les masses à la surface de la Terre la plus grande influence.

Ainsi que bien d'autres nous avons examiné brièvement (cf. notre article dans les ANNALES DE LA SOCIÉTÉ SCIENTIFIQUE DE BRUXELLES, t. XXXVI, 19111912, 2e partie) les effets de cette attraction luni solaire sur les corps à la surface de la Terre et nous y reviendrons peut-être dans un prochain article. Ici, nous n'en dirons pas davantage.

Inutile sans doute de faire remarquer que la note actuelle a simplement pour objet de fixer les idées et qu'au lieu d'être nécessaire pour la suite de cet article, elle en est une conséquence.

(2) La théorie fait conclure que la trajectoire n'est pas rectiligne, mais qu'il y a une déviation vers l'Est et une plus faible vers le Sud; ces déviations sont dues à ce qu'on appelle la force centrifuge composée. Pour l'intelligence de cet article, il n'est pas nécessaire de s'arrêter à cette notion, pas plus qu'à celle de la force centrifuge dont il a été question dans la note précédente. L'expérience confirme la déviation vers l'Est, mais il n'en est pas de même de la déviation vers le Sud : théoriquement moins sensible, celle-ci n'a pu être mise en évidence, les conditions théoriques n'étant pas elles-mêmes aisées à réaliser.

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