Mémoires de Madame la marquise de La Rochejaquelein: avec deux cartes du théatre de la guerre de La Vendée

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chez Racle, Imprimeur de la Préfecture, 1815 - 544 sayfa
 

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Popüler pasajlar

Sayfa 47 - ... ainsi des communications habituelles avec les paysans qui habitaient autour de son château ; il les traitait paternellement, les visitait souvent dans leurs métairies, causait avec eux de leur position, du soin de leur bétail, prenait part à des accidents et à des malheurs qui lui portaient aussi préjudice ; il allait aux noces de leurs enfants et buvait avec les convives. Le dimanche, on dansait dans la cour du château, et les dames se mettaient de la partie. Quand on chassait le...
Sayfa 47 - Quand on chassait le loup, le sanglier, le cerf, le curé avertissait les paysans au prône. Chacun prenait son fusil, et se rendait avec joie au lieu assigné. Les chasseurs postaient les tireurs, qui se conformaient strictement à tout ce qu'on leur ordonnait. Dans la suite on les menait au combat de la même manière et avec la même docilité.
Sayfa 117 - On envoyait dans toutes les paroisses ; le tocsin était sonné ; tous les paysans arrivaient. Alors on lisait une réquisition conçue en ces termes : " Au saint nom '' de Dieu, de par le Roi, telle paroisse est invitée " à envoyer le plus d'hommes possible, en tel lieu, " tel jour, à telle heure : on apportera des vivres.
Sayfa 96 - Allard, il s'élança au milieu des ennemis, sans être suivi d'aucun soldat ; les paysans ne voulaient même pas se retourner pour tirer un coup de fusil. Henri tomba, en faisant sauter un fossé à son cheval dont la selle tourna ; il se releva : le désespoir et la rage le saisirent. On n'avait pas décidé quelle route on prendrait en cas de revers ; il n'y avait aucun ordre donné, ni pour la défense de la ville, ni pour la retraite.
Sayfa 43 - On conçoit qu'un terrain qui n'offre ni chaînes de montagnes, ni rivières, ni vallées étendues, ni même une pente générale, doit être comme une sorte de labyrinthe. Rarement on trouve des hauteurs assez élevées au-dessus des autres coteaux, pour servir de point d'observation et commander le pays. Cependant, en approchant de Nantes , le long de la Sèvre , la contrée prend un coupd'œil qui a quelque chose de plus grand.
Sayfa 173 - Madame de Jourdain fut menée sur la Loire pour être noyée avec ses trois filles : un soldat voulut sauver la plus jeune , qui était fort belle; elle se jeta à l'eau pour partager le sort de sa mère : la malheureuse enfant tomba sur des cadavres, et n'enfonça point; elle criait : « Poussez-moi ! je n'ai pas assez d'eau !
Sayfa 57 - De malheureux paysans , blessés dans tout ce qui leur était cher, soumis à un joug que le bonheur dont ils jouissaient auparavant rendait plus pesant, n'ont pas pu le supporter, se sont révoltés, et ont pris pour chefs et pour guides , des hommes en qui ils avaient mis leur confiance et leur affection. Les gentilshommes et les curés proscrits et persécutés , et qui d'ailleurs étaient ennemis de la cause qu'attaquaient les paysans , ont marché avec eux , et ont soutenu leur courage ; mais...
Sayfa 43 - ... dans des directions variées : les uns se dirigent vers la Loire , quelques-uns vers la mer ; d'autres se réunissent en débouchant dans la plaine et forment de petites rivières. Il ya partout beaucoup de rochers de granit. On conçoit qu'un terrain qui n'offre ni chaînes de montagnes , ni rivières , ni vallées étendues , ni même une pente générale , doit être comme une sorte de labyrinthe...
Sayfa 117 - Les villages se cotisaient pour envoyer des charrettes de pain sur le passage de l'armée. Les paysannes disaient leur chapelet à genoux, se tenaient sur la route, et offraient des vivres aux soldats. Les gens riches donnaient autant qu'il leur était possible. Comme d'ailleurs les rassemblements duraient peu, on n'a jamais manqué de vivres. L'armée n'avait ni chariots ni bagages.
Sayfa 97 - ... qui avait commencé depuis long-temps: mais quelques centaines d'hommes restèrent dans les maisons, tirèrent par les fenêtres, et ne sachant pas au juste ce qui se passait, arrêtèrent toute la nuit les républicains, qui osaient à peine avancer dans les rues, et qui ne se doutaient pas que notre défaite fût aussi entière. Il y eut des officiers qui se retirèrent à quatre heures du matin seulement. Les derniers furent, je crois, MM.

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