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quali presentano qui qualche loro compito di scuola e non più, colla pretensione unica di mostrarsi, come sono, studiose, non letterate, nè dotte. Dichiarazione, che sarebbe inutilissima, se non si trattasse di roba stampata. Ma poichè stampata dovea essere, è bene si sappia che se furono fatti gemere i torchi, fu per necessità, non per alcuna vanità nè delle alunne, nè dei loro maestri,

LA

DONNA ISPIRATRICE

DISCOURS

PRONONCÉ

LE JOUR DE LA DISTRIBUTION SOLENNELLE DES PRIX

PAR LE

PROF. ISIDORO DEL LUNGO

DANS LE ROYAL INSTITUT DELLA SS. ANNUNZIATA

DE FLORENCE

le 9 Septembre 1883

TRADUIT PAR LES ÉLÈVES DU 4. COURS SUPÉRIEUR

Mesdames et Mesdemoiselles

Dans une des plus belles pages des Confessions de Saint Augustin, où il fait l'éloge de la sainte et bien-aimée mère qu'il a perdue, on lit qu'elle gagna son mari à Dieu par l'éloquence de sa vertu, et que par là elle obtint de lui un amour respectueux et de la vénération. Ailleurs, cette même mère nous est représentée pleurant le départ, ou les erreurs de son fils, et celui-ci attribue en partie aux larmes maternelles le mérite de l'avoir converti, et poussé vers cette grandeur que les siècles ont confirmée. La vertu et l'affection, telle est la double puissance, par laquelle la femme règne dans la famille; tel est son rôle dans l'histoire de l'humanité. En affirmant ceci, on ne nie pas aux facultés intellectuelles de la femme, le pouvoir, non seulement de coopérer, mais encore de rivaliser avec celles de l'homme, dans l'exécution des œuvres qui révèlent en nous une émanation divine. Il est même certain que la délicatesse du tempérament, bien loin de diminuer ou d'affaiblir ces facultés, les aiguise et leur donne pour ainsi dire plus d'agilité et de pénétration; c'est ce qu'un de nos anciens auteurs a exprimé avec jus

tesse en disant « que les femmes ont l'intelligence plus pénétrante et plus spontanée. › Et Parini, dans l'ode pour le couronnement d'une femme dit: Je sais bien que ton sexe peut s'élever dans les travaux qui nous sont chers comme dans les plus humbles labeurs, et qu'il peut aussi s'immortaliser dans les lettres et les sciences. Mais selon l'ordre admirable avec lequel toute chose dans la nature tend aux fins de la Providence, ces facultés, que l'homme emploie à la poursuite du vrai, ou à l'application pratique des principes de la science, ou à l'imitation de la nature selon l'éternel idéal, la femme les épanche dáns le sentiment, qui est chez elle un art et une science innés. Ainsi, l'homme doit pourvoir aux besoins de la famille, souvent au prix de rudes fatigues, mais la mission de la femme est de le consoler, d'adoucir et de compenser toutes ses peines par les soins affectueux dont elle l'entoure. Telle est la loi éternelle et immuable, en dépit de toute utopie ancienne et nouvelle. Dans l'histoire de l'Italie, à laquelle je restreins mes exemples, les exceptions brillantes à cette loi ont été Caterina Benincasa, Vittoria Colonna, Selvaggia Borghini, Maria Gaetana Agnesi, Clotilde Zambroni, Maria Giuseppa Guacci, Caterina Franceschi Ferrucci, chez lesquelles, remarquez bien, l'affabilité, la modestie, la piété féminines étaient d'autant plus cultivées que l'intelligence était plus grande.

L'honneur d'avoir revendiqué pour la femme et de lui avoir assuré le droit d'exercer sur la famille et dans la vie sociale cette influence et cet empire, n'a jamais été contesté au christianisme, par ceux qui ont regretté, même avec les intentions les plus généreuses, les vertus de la société antique, sur les ruines de laquelle l'Evangile s'est frayé la voie; pas plus que ceux, pour lesquels

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