Oeuvres, 1. cilt

Ön Kapak
Typ. F. Didot, 1849
 

Diðer baskýlar - Tümünü görüntüle

Sýk kullanýlan terimler ve kelime öbekleri

Popüler pasajlar

Sayfa 181 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour? O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Sayfa 79 - Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère, Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux, Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre, Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux ? Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire, Là je retrouverais et l'espoir et l'amour, Et ce bien idéal que toute âme désire Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour...
Sayfa 183 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur! Eh quoi! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?
Sayfa 129 - D'ici je vois la vie, à travers un nuage. S'évanouir pour moi dans l'ombre du passé; L'amour seul est resté, comme une grande image Survit seule au réveil dans un songe effacé.
Sayfa 98 - ... reconnaît dans tes yeux Un rayon éclipsé de la splendeur des cieux! Roi des chants immortels, reconnais-toi toi-même! Laisse aux fils de la nuit le doute et le blasphème; Dédaigne un faux encens qu'on t'offre de si bas : La gloire ne peut être où la vertu n'est pas. Viens reprendre ton rang dans ta splendeur première, Parmi ces purs enfants de gloire et de lumière Que d'un souffle choisi Dieu voulut animer, Et qu'il fit pour chanter, pour croire et pour aimer ! COMMENTAIRE.
Sayfa 183 - Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse, Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur, S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur?
Sayfa 330 - Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui! Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau; L'air est si parfumé! la lumière est si pure! Aux regards d'un mourant le soleil est si beau!
Sayfa 118 - Vers ce1, être inconnu , mon principe et ma fin . Qui m'en a détaché? Qui suis-je, et que dois-je être? Je meurs , et ne sais pas ce que c'est que de naître. Toi qu'en vain j'interroge, esprit, hôte inconnu, Avant de m'animer, quel ciel habitais-tu? Quel pouvoir t'a jeté sur ce globe fragile? Quelle main t'enferma dans ta prison d'argile ? Par quels nœuds étonnants , par quels secrets rapports Le corps tient-il à toi comme tu tiens au corps?
Sayfa 263 - N'osant se fier aux étoiles , Le pêcheur, repliant ses voiles, Salue , en chantant , son séjour ; Tandis qu'une folle jeunesse Pousse au ciel des cris d'allégresse, Et fête son heureux retour. Mais déjà l'ombre plus épaisse Tombe et brunit les vastes mers ; Le bord s'efface , le bruit cesse , Le silence occupe les airs. • C'est l'heure où la mélancolie...
Sayfa 265 - Baïa ! poétique séjour ! Voluptueux vallon qu'habita tour à tour Tout ce qui fut grand dans le monde, Tu ne retentis plus de gloire ni d'amour. Pas une voix qui me réponde, Que le bruit plaintif de cette onde, Ou l'écho réveillé des débris d'alentour ! Ainsi tout change, ainsi tout passe; Ainsi nous-mêmes nous passons, Hélas ! sans laisser plus de trace ' Que cette barque où nous glissons /Sur cette mer où tout s'efface.

Kaynakça bilgileri