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police, qu'ils ne se appercevront d'aulcun haulcement ou rencherissement dud. sel, du inoins tel, dont avecq raison ils se pourroyent resentir ou plaindre, mesmes au regard du pris, qu'ils ont achepte par cy devant en l'achettant. Encoires lesd. raffineurs, lesquels sestans seulx entremesles de ceste negotiation, ont trouve moyen de tenir la provision du sel sy restraincte, que la revente est toujours demeure a hault pris, non obstant l'abondance, que le temps a parfois donne dudict sel, tellement, que quant ores a l'occasion de ceste reserve, ou de ce, que par moyen d'icelle viendroyt prouffyter sa Majeste, led. sel se vint aulcunement haulcer ou rencherir au pris, ils n'en debvroyent prendre aulcun resentiment ou alteration, non plus qu'ils ont faict du pris, ayans eu cours au temps passe, estant la revente ou distribution du sel es mains desd. affineurs, mais s'en contenter d'aultant mieulx, considerans ce, en quoy s'employeroyt le prouffyt, que en reviendroyt a sa Majeste. Et comme de semblable tombant la resolution sur aultre moyen, que est de... impost a mectre, comme dict est, sur led. sel; sa Majeste n'entendroyt aulcunement user du mesme impost, en le mectant sy raisonable et modere et proportion cy devant, en donnant aussy sy bon ordre a la distribution et revente, que lon ne auroyt a craindre aulcun desordre, ne aussy aulcun notable haulcement ou rencherissement du pris du sel, au moins au regard de la derniere vente ou achapte, par lequel vng chacun du peuple ou communaulte se pourveoit de ce, dont a de besoing ou pour son usaige, ains que le tout demeureroyt au vieulx cours et pris ordinaire, au plus pres que faire se pourroyt, tellement, que y entrevenaut aulcun changement, le mesme seroyt de sy peu, que nul n'en debvroyt prendre fondement d'aulcune opposition ou contradiction, ne aussy en estre mal imprime, considerant ce, a quoy lon entend employer, ne redondant par ce a aulcune charge ou foulle du peuple ou subjects, ains au bien, repos, seurete et tranquillite d'iceulx et de tout le pays. Par ou estant ceste necessite publicque telle, que ung chacun doibve mectre la main pour la secourir, sa Majeste a ceste confience en eulx, qu'ils ny seront moins prompts ne`voluntaires, que icelle, ains que selon l'obligation et respect, qu'ils doibvent avoyr a leur propre salut, et celle de leur patrye, y ayant sa Majeste mis tout ce que luy a este possible fun ce, qu'ils ont entendu de ses aultres pays, royaulmes et provinces charge son demaine jusques au boult, ils ne defauldront aulcunement de leur coste signament estans en ceste extreme necessite les choses reduictes en tel termes, que lon puisse esperer avecq layde de Dieu pouvoir une foys donner fin a tant de maulx, calamites et dangers, desquels se trouve longuement affligee ceste masse des pays, sesvertuans en tant par tous moyens possibles et excogitables, pour ne deffaillir a la societe, que sa Majeste desire avoir avecq eulx en ceste occurence du temps present, a ce que par main commune et d'une vray mutuelle et reciproque intelligence soyt porte non seulement l'insuportable faix de ceste presente guerre, mais aussy a tant d'aultres extremes necessites, que leur sont este declaires, adhibe le remede a sy bon fin, comme au soustenement de ceste republicque, la tuition et deffence de ces pays et preservation generale desd. estats et de tous aultres bons subjects lon trouvera convenir.

A quoy, sa Majeste, pour conclure, ne requiert auxd. estats d'aultre, comme elle faict bien affectueusement, si non, que a leur prochain rethour avecq la responce sur les aultres poincts de la proposition, ils vueillent rapporter semblablement leurs advys du moyen et expedient, que leur semblera le plus convenable, pour encheminer et conduyre cest affaire, conforme a lad. proposition, affin, que sa Majeste, avant que la necessite viengne surprendre davantaige, quelle puisse prendre quelque bonne resolution et touttes longeurs et difficultes forcloses (si ainsy sera trouve convenir) de jouir l'effect, quelle desire a si bonne et louable fin, que dessus il a este au long declairee.

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X.

CONCEPT PRINS POUR ACCORDER AVECQ LES AFFINEURS DE SEL

DE CES PAYS BAS, ET SE POURRONT (!) FAIRE EN LES MANIÈRES,

QUE SENSUYVENT.

Premiers, que les marchans livront auxd. affineurs le gros sel la moictye d'Espagne et de Portugal et l'aultre de Bruaige, si bon leur semble, et ce pour le pris de 16 L. gros le cent lung parmy l'aultre.

Lequel sel ils pourront bouillir et affiner, en rendant le sel blancq aux marchans ou aux commis de sa Majeste pour 20 liv. gros pour le cent, et sera auxd. affineurs et a leur prouffyt la supremesure, quils bouilliront ou rostiront davantage que cent de cent.

.....

Par ainsy proufiteront lesd. affineurs sur chacun cent de sel 4 livres de gros et lad. supremesure, sur quoy lesd. affineurs seront tenus d'avoir leurs salines payelles et tous aultres utensiles, quon a besoing pour cuyre ou bouillir led. sel., ensemble serviteurs et servantes a tout ce quil en depend, a leurs despens, et sans les despens desd. marchans ou deputes de sa Majeste. Aussy seront lesd. affineurs tenus querir led. gros sel a sel a Armuyde ou aultre part en Selande, ou il sera a leur des pens, aussy le faire mectre dedans lesd. salines sans despence quelconque desd. marchans ou de sa Majeste, pourveu, que par sad. Majeste soyt mis ordre sur les marronniers et aultres ouvriers, que lesd. affineurs soyent toujours servys a ung pris raisonable, comme sa Majeste ordonnera. Et quant led. sel sera affine blancq et mis en sa place, quon nomme vulgairement le ....., que lesd. marchans ou commis seront tenus recepvoir led. sel en dedans trois sepmaines ou plustost, y ayant vng cent et demy du dict sel sur led. ....., et payeront lesd. affineurs les despens de mesurer, rompre, mectre dedans le sacq, et de la en avant seront tous les despens, qui suiveront, aux despens desd. marchans.

Ítem, sil advenoyt par secheresse de temps ou aultrement, que les tourbes ne pourroient flotter ne venir, parcequon les amesne par petites eaulx croissantes et decroissantes selon le temps secq. ou trop de pluye, que chacun porteroyt son interest et dommaige, tant les marchans que lesd. affineurs, et quadvient aulcunefoys de telle sorte, que ce, quils achaptent ce temps pour VII L. gros, quil fauldroient bien bailler la meictye d'avantage et plus, que vient a considerer.

Aussy, que, si ladvenoyt, que par fortune de feu ou inondation et haulx flux d'eau perissoyent avecq le sel, y estant dedans enthierement ou en partye, que chacun portera son interest, les marchans de leur sel, et lesd. affineurs de leurs salines, tourbes et aultres utensiles; et aussy que se trouve aulcune foys, que le sel, tant de Portugal, d'Espagne que de Brouaige venant d'ung pays et lung cent beaucoup meilleur que l'aultre, que fesd. marchans seroyent tenus de repartir egalement led. gros sel de chacune desd. contrees, que sera possible de faire auxd. affineurs.

Et a considerer, que le sel de Portugal nest si bien convenable a faire rostir que le sel d'Espagne, et fauldroyt, que lesd. marchans fussent toujours furnis de gros sel pour entretenir lesd. salines en ouvrage, qu'ils pourront bouillir et cuyre depuis Pasques jusques a S. Martyn; il semble, soubs correction, quant au poinct de distribuer le sel, que les affineurs entre eulx mesmes, auroyent de leurs gens, comme ils ont presentement, quon nomme doyens, qu'avroyent la charge de la dicte distribution.

III.

12

OFFRES FAICTES, DE PAR LES MARCHANS APPALTATEURS DU SEL

A SA MAJESTE.

Ils ont offert et offrent de nouveau furnir les pays de sa Majeste de sel l'espace de xv annees ensuyvant, off

temps de

conten

Et comme en de lad. offre on vendoyt la mesure, contenante livres iv et demye de sel, vng pattart, ils offrent en donner VI L. pour le mesme pris.

Ils offroyent aussy payer pour le droict de sa Majeste les xv annees durantes Iv. mille florins par an, le terme desd. xv annees; a condition, touttefois, que sa Majeste, consenteroyt auxd. marchans, appeltateurs, que personne ne pourroyt vendre ny achetter sel, si non eulx ou leurs commis ce terme de xv ans durans.

Et sont contens lesd. marchans appeltateurs, que les mesmes affineurs du sel, quont affine jusques au present, affineront les xv annees durantes, en leur baillant le gros sel pour affiner, tourbes necessaires pour

payans aussyt oultre six florins pour chacun centaurest des affineurs.

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DE

UTRECHTSCHE CAPITTELS.

SINT JAN.

BEWYS VAN ALLE GERECHTICHEDEN, PRAEEMINENTIEN, JURISDIC

Nadien

TIEN ETC. INDE PROSDYE S. JANS, MET DE BEWIJSSTUKKEN.

adien dat de Con. Majest. heeft belieft, by sententie interlocutoire in zynen secreten raede, den xxm. in Decembri xV°. LXII ghegeven, (volgende hetghene dat die Coninghinne van Hongrien, hoogher memorien, in't jaer XV. XLVI ghedelibereert hadde) t'ordineeren dat voir u lieden, eerweerdighe ende mogende heeren, ende in u lieden handen zouden gedient wezen, zoo wel die stucken die in de zaeke, hangende inden secreten raede, tusschen die proost van Sint Jans kerke t'Utrecht (nopende eenen Melchior Willemsz., die de procureur generael gevangen houdt) suppleant ter eender zyde, ende de voorsz. procureur generael aldaer ter andere, zyn overghegheven, als andere die de voirsz. partyen daerenboven noch zullen willen dienen ende overgheven, opdat al 't ghene, dat die parthyen hinc inde zullen willen overleggen, ter justificatie van hunnen gepretendeerde rechten, jurisdictien, hoocheyden ende preeminentien zoude moghen by uwer eerweerdicheyden gesien ende gevisiteert werden, ende endelick gedefinieert wezen die differenten, die hier voortyts dickwils tusschen die voirsz. partyen verresen zyn, om dieselve sententie ende ordinantie te voldoene, zoo doet heer Bucho van Montzima, jegenwoordich proost van Sint Jans kercke t'Utrecht, oidtmoedich vertooch van die hoocheyden, preeminentien, prerogativen, auctoriteyten, jurisdictien ende rechten derselver proostien, die welcke gebruyckt, gheuseert ende onderhouden zyn geweest byden proosten van derselver proostien ende hueren officieren inder tyt geweest zynde, geleden c. I. m. jaeren ende veel meer tyts, soo 't hiernaer breder verclaert zal worden, supplicerende als in d'eynde van desen,

1. In den eersten, zoe doet te noterene, dat die voirsz. proostie in haer comprehendeert deze heerlicheden ende plaetsen, als: Midrecht, Wilenis, Achtienhoven, Cudelstert, Tamen ende Zevenhoven, ende suclx werden dieselve heerlicheden ende plaetzen genaempt die proostie van Sint Jans tot Uytrecht, soo hier naer insgelycx breeder sal vertoocht werden. 2. Om dan ab exordio te bewysene, hoe die voirsz. proostie ten voirsz. hoocheden, preeminentien, prerogativen, jurisdictien, rechten ende possessien geraect is, soe bevindt men, dat wylen Otto, als Coninck van Roomen, gegunt ende gegeven heeft Balderico, doen bisscop van Utrecht, die hoocheyt van te mogen munte slaen, verbiedende eenen yegelyck van eeniger auctoriteyt, 't selve te mogen beletten, noch eenigen tol oft anderen last daervan te

nemene, maer wes daervan geheven oft gelicht soude mogen werden, 't selve heeft by Coninck Otto gansselyck ende geheelyck den voirsz. bisscop met volder macht overgelaten, breeder blyckende by synen brieven, gesegelt ende met synen handteyken geconfirmeert in date des jaers ons Heeren IX. XXXVI, by copie alhier getoocht, beginnende in nomine Dni Jesu Christi, etc.

3. Daer naer dezelve Coninck Otto, willende den voirsz. bisscop Balderico noch meer begunstighen, heeft al 't gene dat by synen voirsaten der kercke van Utrecht verleent hadde geweest, ofte oock van yemanden anders, als onder anderen het thienste deel van allen den regalien, soe wel van der munten als den tollen, die men inden bisdommen van Utrecht lichtende was, mitsgaders vanden tributen, genaempt cogschult, ende oick dat men tot Duyrstadt, nu genaempt Wyck, ende generalyck in allen plaetsen, totter zee toe, ende oock in den eylanden daeromtrent, dat men den Keyzer oft den Coninghen van Roomen plach te geven, volgen soude den bisscop van Utrecht inder tyt wezende, verbiedende 't zelve eenichsins te stoorne, maer 't selve inder eeuwicheyt sulcx te gedoogen, als breder blycken mach by deszelfs Coninex Otto brieven, hesegelt ende met synen ringhe getecckent, in date des jaers onzes Heeren IX. ende XLIX, daervan hier oic copie geëxhibeert wordt.

4. Deselve Coninck Otto, Keyser van Roomen geworden zynde, heeft aldes voorsz. is vernyeuwt, verleent ende geconfirmeert, merckelyck die hoocheyt, auctoriteyt ende regale van munte te slaene, breeder blyckende by synen brieven, in date des jaers ons Heeren IX. LXXV, hier oock by copie overgeleyt.

5. Ende in't selve jaer van IX. LXXV, zoe heeft deze voersz. Keyzer Otto den voirsz. bisscop Balderico ende der kercken van Utrecht verleent, al 't gene dat hy hadde van hoocheden inder stede van Amuda, mitsgaders den tol aldaer liggende, voirts die visscherien in Almere, ende alle het recht ten beyden zyden vande rivier, genaempt de Vecht, soe van landt, bosschen, wateringen, waterloopen, staande wateren, vyvers ende andersins, dat den voorsz. Keyzer Otto, als regal toebehoort hadde, als breder blycken mach by copie vande brieven daervan zynde, in date anno LXXV voirseit, idus VIII Juny, mitsgaders by een copie van een andere brieve van derselver date.

6. Alsoe die voirsz. rechten, preeminentien, faculteyten, hoocheden en jurisdictien der voirsz. kercken ende bisdom van Utrecht gegont ende verleent als voren, heeft die Keyser, Henricus die Tweede, regierende omtrent den jaere ons Heeren duysent ende vyftich, ten tyde vanden bisschop Willem van Utrecht geconfirmeert, ende oic, voir alsoe veel als't noot is, gegont ende verleent.

7. Naer dezen, te wetene inden jaere ons Heeren duyzent ende LXXXV, wezende doen tot Utrecht bisscop Coenraet, doende deselve bisscop een zekere permutatie met Ancelmo, proost van St. Jans voirsz., in dier tyt, naerdien dezelve proost den voirsz. bisscop Coenraet opgedragen ende getransporteert hadde sekeren thol in d'uytsluysen, mitsgaders zekere andere goeden ende boschagen, gelegen in Wambeke.

8. Soo heeft dieselve bisscop Conraet, daer voren ende in recompensie, sekere kerke, gelegen in Fernake, met haeren toebehooren, mitsgaders zeker mourlant in Everkestoope, alsoe 't selve gelegen was, met oic een seker quartier, genaempt die XL hoeven, nu geheeten Wilnis ende het landt van Mydrecht gelegen in zekere bepalinghe met sulcke conditien, ende besproken, dat zoo wanneer die voorsz. landen, doen ter tyt mourlanden zynde ende onbewoont, geraecten bewoont te werdene, die thienden allen rechten ende justicien van dien, soe wel geestelick als weerlick, soude alleenlicken toebehooren de voorsz. proostie van St. Jans ende nyet anders, als breder blycken mach by d'inhouden van derselver ghiften Conradi, beseghelt by den voirsz. bisscop Čonraet, in tegenwoordicheyt van veelderhande personagien,

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