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plusieurs autres bâtiments du roi. Elle en fut séparée, dans la nuit du 16 au 17, par un coup de vent très- violent, qui la mit dans le plus grand danger. On avait été forcé de jeter deux canons et tous les boulets à la mer, pour soulager la frégate, qui, malgré cette opération, faisait tant d'eau, que l'équipage suffisait à peine à l'épuiser. Dans cet état de détresse, l'Alcmène, démâtée d'un mât, et dégréée de tous les autres, fut rencontrée par une division de l'escadre de l'amiral Parker; et M. le chevalier de Bonneval, n'ayant ni les moyens de combattre, ni ceux d'échapper, se rendit aux anglais.

LE 24 OCTOBRE 1779.

Les anglais s'emparent de la ville espagnole d'Omoa, dans la Baye de Honduras.

LE 15 NOVEMBRE.

Tentative infructueuse faite

par le vaisseau

le Héros, de 74 canons, commandé par M. le Roi de la Grange, capitaine de vaisseau, pour reprendre l'île de Gorée.

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22 canons, commandée par M. de Mallevault, lieutenant de vaisseau, par la frégate ennemie la Proserpine, de 32 canons

LE 8 DÉCEMBRE 1779.

L'Amazone, frégate française de 26 canons, commandée par M. de la Peyrouse, lieutenant de vaisseau, s'empare du corsaire le Tigre, de 22 canons.

LE 18 DÉCEMBRE.

Une division de trois vaisseaux, commandée par M. de la Motte-Piquet, combat contre une escadre anglaise de 14 vaisseaux.

les

Un convoi de 26 navires, destiné pour Iles-du-Vent, et parti de Toulon sous l'escorte de la frégate l'Aurore, que commandait M. de Flotte, était sur le point d'entrer au Fort-Royal, lorsqu'on apperçut 14 vaisseaux ennemis, qui lui donnaient chasse. M. de Flotte fit serrer le vent et la côte à son convoi. Il espérait pouvoir le faire entrer dans le port du Fort-Royal, avant que l'ennemi fût à portée de l'intercepter. Mais le vent manquant à la côte, tandis que les vaisseaux anglais en avaient encore au large, un d'eux, l'Elisabeth, de 74 canons,

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fut bientôt à portée de l'Aurore, qui fit feu de ses canons de retraite, pour protéger les bâtiments de la tête du convoi.

A deux heures après-midi, on vit du FortRoyal le combat inégal que l'Aurore était obligée de soutenir. Aussi-tôt M. de la MottePiquet, chef d'escadre, commandant les forces navales du roi à la Martinique, appareilla avec le vaisseau l'Annibal, de 74 canons, pour aller au secours de la frégate et du convoi. Il fut bientôt suivi des deux vaisseaux de 64 le Vengeur, commandé par M. le chevalier de Retz, et le Réfléchi, par M. Cillart de Suville, capitaine de vaisseau. M. de la Motte-Piquet se présenta d'abord seul au combat contre trois vaisseaux ennemis qui avaient coupé le convoi il dégagea la frégate l'Aurore, et avec elle huit des navires marchands, qui eussent été infailliblement pris sans cette manœuvre aussi hardie que bien exécutée.

Lorsque les deux autres vaisseaux français eurent joint l'Annibal, ils engagèrent un combat des plus vifs contre 7 vaisseaux ennemis; mais, malgré tous leurs efforts, ils ne ! purent empêcher que ceux des vaisseaux anglais qui restaient sans combattre, ne s'emparassent de plusieurs bâtiments de notre convoi.

La nuit, d'ailleurs, mit un terme au combat, et M. de la Motte-Piquet, voyant que ceux des navires du convoi qui ne s'étaient pas échoués à la côte étaient déjà amarinés derrière l'escadre anglaise, se détermina à rentrer au Fort-Royal.

LE 22 DÉCEMBRE 1779.

Prise des frégates françaises la Blanche et la Fortunée, de 26 canons, commandées par MM. Bernard de Marrigny, capitaine de vaisseau, et de la Galissonnière, lieutenant, par une escadre anglaise.

ANNÉE

ANNÉE 1780.

LE 8 JANVIER 1780.

LA frégate corsaire la marquise de Seignelay, de 20 canons de huit, commandée par le capitaine Coltin, sortie du Havre le 3 janvier, rencontra le 8, à 9 heures du matin, le bâtiment anglais le Harpooner ayant 20 canons de 12 en batterie,et 12 obusiers. Le capitaine Cottin, voyant qu'il pourrait être victime de la supériorité de l'artillerie de ce corsaire, s'il le combattait à portée du canon, fondit sur lui et l'enleva à l'abordage; il fut blessé d'un coup de lance dans ce combat.

LE II JANVIER.

Lafregate française la Sérieuse, de 26 canons, s'empare d'un cutter corsaire de 24 canons.

Le 10 janvier, au point du jour, M. le chevalier de Clavel, Lieutenant de vaisseau, commandant la Sérieuse, et convoyant plusieurs bâtiments de commerce sur les côtes de l'île

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