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OFFICIERS TUÉ s.

Cotivy le Borgne, lieutenant de vaisseau. Cheffontaine, enseigne de vaisseau. Audibert de Ramatuelle, idem.

De Gazan, officier auxiliaire.

Comte de Seguins, colonel de la Martinique.

OFFICIERS DE TERRE.

De Moncourier, capitaine de la Sarre.
D'Aiguisy, lieutenant d'Enghien.
115 hommes d'équipage.

OFFICIERS BLESS É s.

D'Aymard, capitaine de vaisseau.
Dumaitz de Goimpy, idem.

Dupas de la Manceliere, lieutenant de vais

seau,

Hurault de la Ville-Luisant, idem.
Lambour, enseigne de vaisseau.

De Rieux, idem.

De Chambelle, idem.

Chevalier de Dienne, officier auxiliaire.
Ogier, idem.

Du Cellier, idem.

Vaillant, idem.

Kersalaun.

Du Buisson d'Ombret, général de la Marti

nique.

De Berulle, général de la Martinique.

De Chaumareix, idem.

OFFICIERS DE TERRE.

La Folie, capitaine au régiment de Poitou.
De Kerhouarts, lieutenant d'Auxerrois.
De Beaulieu, officier de la Martinique.
610 hommes d'équipage.

LE 27 AVRIL 1780.

La Mignone, frégate française, de 26 canons, commandée par M. le chevalier d'Entrecasteaux, capitaine de vaisseau, combat et éloigne deux cutters ennemis qui cherchaient à intercepter, aux approches de Smyrne, un convoi qu'elle avait sous son

Escorte.

LE 30 AVRIL.

Le capitaine Royer, commandant la frégate corsaire le Rohan-Soubise, de 28 canons, et en ayant deux autres de pareille force sous ses ordres, rencontra, 30 février, à la hauteur du cap Flamborough,

le

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une flotte anglaise à laquelle il donna chasse; au même instant, il vit arriver sur lui quatre frégates de 30 à 36 canons chacune, et malgré l'infériorité de ses forces, n'hésita pas de les attaquer. Il se présenta devant celle qui était la plus avancée, et lui fit essuyer, à la demi-portée du canon, un feu si vif, qu'elle était en déroute et sur le point d'amener lorsque les trois autres frégates arrivèrent pour la secourir. Le capitaine Royer reçut alors toutes leurs bordées, et y riposta, avec la plus grande audace, secondé par les frégates le Robecq et le Calonne. Ces trois bâtiments combattirent ensemble, avec tant de vigueur et d'acharnement, que les ennemis maltraités et fatigués de leur défense opiniătre, furent obligés de les abandonner. Le capitaine Royer reçut, dans cette action, une balle de pierfier, qui lui fracassa la cuisse, et ce brave homme ne survécut pas à son brillant combat.

LE 15 MAI 1780.

1

Second combat de l'armée navale aux ordres du comte de Guichen, lieutenant-général, contre l'amiral Rodney.

Depuis la journée du 17 avril, l'armée du

roi s'était accrue de cinq frégates de

32 canons, et d'une corvette. Cette escadre légère précédait l'armée du roi, qui faisait route pour se trouver le 8 mai, à la pointe du jour, à l'ouvert du canal de Sainte-Lucie. L'intention du comte de Guichen était de passer par ce canal, et de prendre poste au gros Islet; mais dans la même journée, on découvrit l'armée ennemie qui y était déjà mouillée. Alors le général français renonça à son projet, et se disposa à combattre. L'armée du roi louvoya devant les ennemis, pour les engager à sortir du canal, et leur livrer combat; mais l'amiral Rodney ne s'y décida pas. Le général français, jugeant qu'il ne pourrait pas l'y déterminer, fit arriver l'armée du roi sur l'escadre anglaise, et la poursuivit, vent ar rière, pendant trois jours. Les armées se trouvaient alors dans le sud de Sainte-Lucie.

Le comte de Guichen prit la bordée du nord avec les vents à l'est; mais ils tombèrent les jours suivants au sud-est, et sud-sud-est. Ce changement donna à l'ennemi l'avantage du vent, sans lequel il paraissait bien déterminé à ne pas accepter le combat.

Cette position ayant porté, le 15, l'avantgarde ennemie au vent de l'avant-garde

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française, que commandait le comte de Sades, chef d'escadre, le feu commença dans cette partie. Le comte de Guichen laissa l'action s'engager, et quoique la nuit s'approchât, il fit virer de bord à son armée, dans la vue de couper l'avant-garde ennemie ou au moins de la faire plier. Cette manœuvré réussit, et une partie des deux armées combattit à bord opposé.

L'action n'ayant commencé qu'à sept heures du soir, il était trop tard lorsque les vaisseaux qui étaient engagés, ne furent plus. à portée de combattre, pour faire revirer l'armée. La proximité des deux lignes rendait cette manœuvre trop délicate, par la confusion qui pouvait en être la suite, pour que ni l'une ni l'autre des deux armées dût s'y exposer.

Nous eûmes dans cette journée deux officiers tués, ainsi que 14 hommes d'équipage.

MM. Keroulas de Cohars, et d'Aymar capitaines de vaisseaux, furent blessés, six autres officiers, et 62 hommes d'équipage eurent le même sort.

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SECOND

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