Sayfadaki görseller
PDF
ePub

était passé de M. D'Aymar à M. de SantoDominguo,

[blocks in formation]

De Guichen, lieutenant de vaisseau, fils du général.

De Douville, lieutenant au régiment d'Ar

magnac.

29 hommes d'équipage.

OFFICIERS

BLESSÉ s.

Bernard de Vigier, garde marine.

De Kerbue, capitaine au régiment de Viennois.

De Vosselle, idem.

De Malleville, capitaine d'Enghien. D'Audiffredy, sous-lieutenant de la Martinique.

143 hommes d'équipage.

LE 2 JUIN 1730.

L'Oficieuse, flûte particulière de 26 canons, a combattu vaillamment pendant deux heures sous le commandement du sieur Fautrel,

officier auxiliaire, contre un corsaire anglais de 28 canons, qu'elle a éloigné.

LE... JUIN 1780.

M. de Bavre, capitaine de vaisseau, commandant la frégate française la Gloire, ayant sous ses ordres le cutter le Hussard, commandé par M. le chevalier de Langle, s'empare, près Ouessant, d'un cutter anglais de 12 canons et & pierriers.

L. 7 JUIN.
LE

Combat de l'Hermionne, frégate de 26 canons, commandée par M. le comte de la Touche, lieutenant de vaisseau, contre la frégate anglaise l'Iris, de 32 canons.

Le comte de la Touche, lieutenant de vaisseau, commandant l'Hermionne, appareilla le 30 mai du port de Boston, et M. le chevalier de la Luzerne lui ayant dit qu'il était maître de différer jusqu'au 20 de juin de se rendre dans la Delaware, il résolut d'établir une croisière de quelques semaines sur LongIsland et à l'entrée de Newyork, dans l'intention d'intercepter les batiments destinés

pour cette place, venants d'Europe ou de la Caroline du sud. Il s'était déjà emparé d'un brigantin et d'un bateau chargé de sel, lorsque dans la journée du 7 juin, se trouvant à cinq lieues dans le sud quart sud-est de la pointe Montuk de Long-Island, les vents de la partie du sud-ouest bon frais, il eut connaissance de quatre voiles au vent à lui. La principale était la frégate l'Iris, de 32 canons; un sloop de guerre, un schooner et un senaut formaient les trois autres. Le comte de la Touche, après avoir fait toutes ses dispositions pour le combat, vira sur la frégate ennemie qui arriva en dépendant, pour lui éviter la moitié du chemin. Les deux frégates se trouvant alors par le travers l'une de l'autre, hissèrent chacune leur pavillon, et l'Hermioune assura le sien par toute sa bordée de tribord qu'elle envoya à l'Iris en la dépassant. Elle ne riposta que par quelques coups de canon, ce qui fit juger au comte de la Touche que le dessein du capitaine anglais était d'arriver pour lui envoyer alors toute sa bordée; il manoeuvra pour s'y opposer et se remettre par son travers. Dès que les deux frégates furent dans cette position, et à demi-portée de fusil l'une de l'autre, le feu devint très-vif des deux

du

Stés. Le commandant de l'Hermionne s'apperçut, après une demi-heure de combat, que celui de l'Iris cherchait à se laisser culer, afin de le prendre par la hanche. La supériorité de la marche de l'Hermionne et son dégrayement donnèrent à la frégate ennemie des facilités pour exécuter ce mouvement; mais le comte de la Touche parvint à se mettre à portée de la battre avec tous ses canons de l'avant à l'arrière, tandis qu'elle le battait de l'arrière à l'avant. On continua le feu dans cette position, avec la plus grande chaleur, pendant l'espace d'une heure; mais l'Hermionne surpassant, pár la vivacité dú sien, la frégate anglaise, elle profita du moment où elle était dépassée, mit son petit hunier à culer et tint le vent. Le comte de la Touche était trop maltraité dans son gréement pour pouvoir la suivre ; il se rabattit sur le schooner qu'elle avait en sa compagnie, et mit toutes les voiles qui lui restaient pour l'atteindre; il le poursuivit à la vue de l'Iris, trop maltraitée pour le défendre, jusque sous la pointe Montuk. Alors n'ayant plus six brasses d'eau, et craignant de compromettre la frégate du roi, il fut forcé de l'abandonner.

La durée totale du combat fut d'une heure et demie; mais il fut si chaud, que P'Hermionne eut dix hommes tués raides, et 37 de blessés. La perte de l'ennemi a dû être plus considérable, le comte de la Touche ayant fait diriger tous ses coups dans le corps. du bâtiment. M. de la Villemarais, officier auxiliaire, eut la cuisse fracassée à côté de lui, et il fut blessé lui-même au milieu du combat, par une balle, au bras gauche.

LE 7 JUIN 1780.

Combat de la Levrette, cutter français, de 18 canons de 6, contre un cutter ennemi, de 20 canons de 9.

M. le chevalier de la Bourdonnaye, lieutenant de vaisseau, commandant la Levrette, et étant parti du Férol, le 5 juin, pour aller reconnaître des bâtiments anglais qui bloquaient un convoi espagnol, au port SaintAndève, fit arriver sur un cutter ennemi qu'il apperçut à sept heures du matin, dans le sud-est. Ce bâtiment venant à sa rencontre, il le joignit bientôt. L'action s'engagea entre eux à huit heures. Les premières volées des français dégréèrent l'ennemi, et le chevalier

« ÖncekiDevam »