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de la Bourdonnaye en profita pour le canonner, par sa hanche, pendant près d'une heure. Il parviut cependant à se régréer : alors la Levrette manoeuvra pour gagner son travers et le combattre de nouveau; mais quoique l'artillerie de l'anglais fût plus forte et plus nombreuse que la nôtre, il profita, pour nous échapper, de la supériorité de marche qu'il avait sur nous.

Il y

eut quatre hommes tués et 14 blessés

à bord de la Levrette.

LE 13 JUIN 1780.

Les frégates françaises la Magicienne et l'Etourdie, commandées par MM. de la Bonchetierre et de Blachon, lieutenants de vaisseaux, rencontrèrent, à dix heures du matin, en sortant de Belle-Ile le corsaire la Vengeance, de Liverpool, portant 22 canons, qui leur donna chasse, les prenant pour

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des

bâtiments marchands. Il reconnut son erreur trop tard pour pouvoir se sauver, et ne se rendit qu'après s'être bravement défendu pèndant une demi-heure.

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LE 14 JUIN 1780.

La frégate française la Vénus, de 26 canons, commandée par M. de Gouzillon Belizal, s'empare, en atterrant à Groix, d'un corsaire de Liverpool, de 16 canons, nommé le lord Amherst.

LE IS JUIN.

Le Stanislas, navire particulier, de 24 canons, commandé par le sieur Motard, lieutenant de frégate, rencontre, à la hauteur d'Ostende, une frégate ennemie, de 36 canons, et lui livre le combat avec tant de vigueur et de fermeté, qu'il la force à s'éloigner. LE 26 JUIN.

Prise du cutter français le Sans-Pareil, par un vaisseau et deux frégates anglaises.

M. le marquis de Bouillé avait expédié le 23 juin, le cutter le Sans-Pareil, commandé 'par le chevalier de Sercey, lieutenant de vaisseau, pour aller joindre M. de la MottePiquet à Saint-Domingue. Il fut rencontré et chassé dans la journée du 26, par le vaisseau le Phénix, de 52 canons, et les frégates le

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Lowestowe et la Pomone, de 32 canons. Le chevalier de Sercey fit jeter, pour leur échapper, ses canons à la mer; mais malgré cette ressource, il fut joint par les ennemis, qui le dégréèrent et le prirent.

LE ... JUIN 1780.

La frégate française l'Aimable, commandés M. le chevalier de Suzannet, s'est emparée d'un corsaire ennemi, de 16 canons.

par

LE 5 JUILLET.

Prise de la Capricieuse, frégate française de 26 canons, par deux frégates ennemies.

La frégate la Capricieuse, commandée par M. le Breton de Ranzanne, lieutenant de vaisseau, étant, le 4 juillet, par les 44 degrés de latitude, et 9 degrés de longitude, méridien de Paris, eut connaissance de deux bâtiments, au point du jour. On soupçonna que c'étaient deux frégates; mais le calme qui régna pendant toute la journée, empêcha de s'en assurer. Ce ne fut que vers les dix heures du soir, qu'à la faveur d'un petit vent qui s'éleva et rapprocha ces deux bâtiments de la Capricieuse, on reconnut les deux frégates

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anglaises, la Prudente, de 28 canons, et la Licorne, de 26. M. de Ranzanne engagea le combat à onze heures et demie, avec la Prudente. Une grande heure après, au moment où on était le plus acharné, la Licorne arriva sur la Capricieuse, la canonna par la hanche, et lui fit le plus grand mål. On redoubla de zèle et de courage à bord de la Capricieuse, et cette frégate se battant bord à bord avec la Prudente se vengeait sur elle du mal que lui faisait son autre ennemie. Déjà quatre heures de ce combat terrible s'étaient écoulées, et l'ennemi, malgré ses forces, ne pouvait encore se vanter d'aucun avantage, lorsque M. de Rarzanne et M. de Chapelle-Fontaine, son second, perdirent la vie. La frégate du roi fut alors commandée par M. de Cherval, lieutenant de frégate qui, secondé par un équipege aussi brave que les officiers qu'il venait de perdre, et voulant venger leur mort, continua le feu avec encore plus de fureur. Enfin, tous les-mâts étant criblés et prêts à tomber, la frégate percée à l'eau, de treize boulets, les canons, presque tous démontés, et la moitié des français tués ou blessés, le chevalier de Cherval fut forcé de faire amener le pavillon; mais

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il reçut, avant de rendre la frégate du roi aux ennemis, trois blessures, dont une dangereuse. Ils ne recueillirent aucun profit de cette sanglante victoire. La Capricieuse était en si mauvais état, qu'ils se hâtèrent d'en tirer les français, et à peine cette frégate futelle abandonnée, qu'elle devint la proie des flammes.

LES JUILLET 1780.

Prise de la corvette française le Hussard, par le vaisseau le Nonsuch, de 64 canons.

Cette corvette, commandée par M. le chevalier de Langle, lieutenant de vaisseau, se trouvant, le 5 juillet au matin, à deux lieues et demie dans le nord-ouest d'Ouessant, apperçut un vaisseau anglais à deux batteries, qui faisait des efforts pour arriver sur elle. La corvette exécuta différentes manœuvres pour lui échapper, et s'en était déjà sensiblement éloignée, à l'aide de ses avirons; mais le vent ayant fraîchi, ne lui permit plus d'en faire usage. L'ennemi l'approcha à la portée du pistolet, et lui avant déjà envoyé quelques boulets, se préparait à la combattre plus sérieusement, lorsque le chevalier de Langle,

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