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à

40 lieues du Férol, d'un cutter anglais, de 24 canons de 9, qu'elle y a conduit.

LE 20 SEPTEMBRE 1780.

La frégate française, la Cybèle, de 26 canons, commandée par M. le baron de Clugny, lieutenant de vaisseau, ayant sous son convoi 18 bâtiments de commerce, a combattu et éloigné sept corsaires ennemis.

1

LE 25 SEPTEMBRE.

Le cutter français le Serpent, de 18 canons, commandé par M. Amé de la Laune, lieutenant de vaisseau, s'empare, en revenant de sa croisiere sur la Jamaïque, à Saint-.. Domingue, après une chasse de six heures et un combat très-vif, du brick anglais la Levrette, de 14 canons.

Le capitaine de ce brick a été tué. M. Amé de la Laune fut grièvement blessé.

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Dans le courant de ce mois, ou à la fin du précédent, l'escadre française, commandée par le chevalier de Monteil, s'est emparée de

l'Unicorn, frégate de 28 canons, et du Gay

ton, de 18.

LE 3 OCTOBRE 1780.

La frégate française, l'Iphigénie, commandée par le comte de Kersaint, capitaine de vaisseau, expédiée le 25 septembre de la Martinique par M. le marquis de Bouillé pour apporter des dépêches en France, étant le 3 octobre par 24 degrés 45 minutes de latitude, et 61 degrés 40 minutes de longitude, méridien de Paris, eut connaissance de 21 bâtiments qu'elle jugea être l'escadre aux ordres de l'amiral Rodney. Elle fut chassée par plusieurs bâtiments de cette escadre, mais elle ne fut jointe que par une frégate que M. de Kersaint combattit à plusieurs reprises avec tant d'avantage, qu'il s'en serait certainement emparé, si elle n'eût profité d'un instant où le manque de quelques manœuvres arrêta les évolutions de l'Iphigénie pour s'éloigner de dessous son fen.

L'action avait duré deux heures, presque toujours à la portée du pistolet. Il y eut à bord de la frégate française cinq hommes tués et six blessés, dont deux très-dangereusement.

LE

LE 6 OCTOBRE 1730.

Les felonqnes du roi la Légère et le Tartare, commandées par les sieurs Mauric et Martin, n'ayant que 4 canons chacune ont combattu avec la plus grande fermeté près d'Antibes, un corsaire anglais nommé le général Murray, portant 18 canons, qui désolait le commerce de la côte, et qu'elles n'ont abandonné que lorsque l'une d'elles fut sur le point de couler bas d'eau.

Le sieur Mauric fut blessé dans cette occasion. Les deux felouques françaises ont eu 4 hommes qui ont reçu des blessures dangereuses, et en out perdu un autre.

LE.... OCTOBRE.

Les frégates françaises l'Aimable et la Diligente, commandées par MM. le chevalier de Suzannet et le vicomte de Mortemart, se sont emparées, en escortant un petit convoi de l'île d'Aix à Bayonne, des cutters l'Allert, le Tartare et le Jersey; le premier de 18, et les deux autres de 12 canons.

LE 19 OCTOBRE 1780.

La frégate française la Sybile, portant 26 canons, commandée par M. Dufretay, capitaine de vaisseau, s'empare, sur BelleIsle, du corsaire anglais le Triumph, de 14 canons et 6 pierriers.

LE 2 NOVEMBRE.

La corvette française le Sénégal, ayant 16 canons, commandée par le sieur Allary, lieutenant de frégate, est prise par le sloop ennemi le Zéphir.

LE 17 DÉCEMBRE.

Expédition tentée sans succès par les Anglais contre l'ile de Saint-Vincent.

L'amiral Rodney étant arrivé de l'Amérique septentrionale avec environ 1500 hommes, prit un pareil nombre de troupes à Sainte-Lucie, et avec dix vaisseaux et quelques frégates, il crut pouvoir former une entreprise contre Saint-Vincent, où il mit à terre 4000 hommes, y compris 1000 hommes des troupes de la marine, commandés en

chef par le général Vaughan. Il débarqua toutes ses troupes dans la matinée du 16, et attaqua Saint-Vincent dans la nuit du 16 au 17; mais quoiqu'il n'y eût dans l'île que 800 hommes de troupes réglées et 300 hommes de milice, les Anglais furent repoussés avec perte et obligés de se rembarquer. M. de Blanchelande, lieutenant-colonel du régiment de Viennois, qui depuis deux jours était venu prendre le commandement de l'île de Saint-Vincent, sut, par ses bonnes dispositions et sa présence d'esprit, conserver cette île aux français et en chasser les ennemis malgré leur force et leur nombre.

LE 17 DÉCEMBRE 1780.

Le cutter le Chevreuil, commandé par le marquis de la Jaille, lieutenant de vaisseau, expédié de la Martinique en France. par M. le marquis de Bouillé, est rencontré et pris par la frégate anglaise le Monsieur, et les 2 vaisseaux de ligne le Foudroyant et le Courageux.

LE 22 DÉCEMBRE.

Une division composée de

4

bâtiments de

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