Sayfadaki görseller
PDF
ePub

guerre anglais s'empare de la corvette française le Lys, commandée par le sieur de Fonteneau, officier auxiliaire.

[blocks in formation]

LA frégáte Française la Minerve,

de

32

canons, commandée par le chevalier de Grimouard, lieutenant de vaisseau, se trouvant le 4 janvier, à 14 dégrés dans l'ouest d'Oueɛsant, fut rencontrée par les vaisseaux ennemis le Courageux et le Vaillant, de 74 canons chacun, commandés par les lords Mulgrave et Goodal. La Minerve fut d'abord atteinte par le Courageux, qui la combattit pendant plus d'une heure souvent à la portée du pistolet.

Le Vaillant la joignit ensuite et lui envoya -deux bordées. Le chevalier de Grimouardse trouvant alors dangereusement blessé, la

moitié de son équipage étant hors de combat, ses canons démontés, la majeure partie de ses mâts à bas et le reste prêt à tomber, toutes ses manœuvres hachées et la cale se remplissant d'eau, il fut obligé de terminer, en amenant, un combat si inégal et qu'il avait soutenu avec tant de bravoure.

M. Andrieu de Saint-André, lieutenant de frégate, et de Nossey garde de la Marine, perdirent la vie en défendant la frégate du roi: 14 hommes de l'équipage eurent le même sort.

M. de Grimouard, trois autres officiers et 78 hommes de l'équipage furent blessés.

LE 5 JANVIER 1781.

L'aviso français, le Bien-venu, commandé par le sieur Tuvache, lieutenant de frégate, est pris à la vue de Brest par le corsaire le Thamer, de 20 canons..

LE 6 JANVIER.

Attaque de l'ile de Jersey par le baron de Rullecourt à la tête de 500 hommes, de la légion de Luxembourg, ( expédition particulière.)

Le baron de Rullecourt ayant abordé à l'île

de Jersey, le 6 janvier avec 500 hommes de la légion de Luxembourg, parvint à surprendre la ville de Saint-Helier, où il fit prisonnier le lieutenant-gouverneur Corbelt, qu'il obligea de signer une capitulation pour toute l'île et les troupes, qui devaient la défendre. Cette capitulation fut signifiée au capitaine Malcaster, commandant du fort, et au major Pierson, commandant les troupes, qui la rejètèrent. Pendant ce temps, les milices de l'île s'étant rassemblées sous les ordres de ces deux officiers, ils signifièrent à leur tour au baron de Rullecourt, qu'il eût à se rendre prisonnier lui-même, ou qu'ils l'attaqueraient sous 20 minutes. Le baron de Rullecourt s'y refusa, et bientôt le major de Pierson chargea dans la ville même ses imprudents ennemis, qui se défendirent avec autant de valeur que d'opiniâtreté, mais qui finirent par succomber au nombre les habitants tiraient sur eux des fenêtres de leurs maisons. Le commandant français tomba mortellement blessé de trois coups de feu. Sa mort fut pour les anglais le signal de la victoire, et tous les soldats rassemblés sous les ordres du baron de Rullecourt furent faits prisonniers ou perdirent la vie,

LE 3 FÉVRIER 1781.

Les anglais s'emparent des tles hollandaises de Saint-Eustache, Saint-Martin et Saba.

Les ordres de la cour de Londres pour attaquer les possessions hollandaises, étant parvenus le 27 à l'amiral Rodney, il embarqua sur son escadre le 30 du même mois un corps de 5500 hommes de troupes tirées de SainteLucie, et fit route pour Saint-Eustache. Avant de s'y rendre, il se présenta devant la Martinique avec les 16 vaisseaux, qu'il avait sous ses ordres, pour donner le change sur ses projets. Il laissa l'amiral Drake, avec 6 vaisseaux, et deux frégates devant le FortRoyal, pour y observer les bâtiments français, qui y étaient mouillés, et se rendit avec le reste de son escadre à Saint-Eustache, où il mouilla le 3 février.

Il fit aussi-tôt sommer le gouverneur Graff, de se rendré et de le mettre en possession de l'île Saint-Eustache, et de ses dépendances. Le Hollandais ne fit aucune résistance, et Rodney devint maître de cette île, qui servant d'entrepôt au commerce des Français,

et des Américains, renfermait des richesses immenses.

Le général Vaughan, commandait les troupes de terre dans cette expédition.

LE 12 FÉVRIER 1781.

La Duchesse de Chartres', Brick français, de 12 canons, commandé par M. de Gaston, lieutenant de vaisseau, est pris à la hauteur des Açores par le corsaire anglais le Seacomme, de 30 canons.

Trois jours après, ce Brick pillé et n'ayant plus aucun moyen de défense, fut rendu aux français. On les reprit de nouveau, le 11 mars, et on les conduisit en Irlande.

LE

19

FÉVRIER.

Prise du vaisseau anglais le Romulus, de

44 canons.

Le capitaine Georges Gayton, commandant le vaisseau le Romulus, venait de Charlestown, et cherchait à entrer dans la baye de la Chesapeak, lorsqu'il fut reconnu, chassé et entouré par les bâtiments français, l'Eveillé, vaisseau de 64 canons, commandé par M. le

« ÖncekiDevam »