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y étaient en grand nombre, loin de faire la plus légère résistance, mirent bas les armes. Dans ce moment, l'île fut prise, et l'on réunit ensuite, dans le fort, les officiers et soldats anglais qui venaient s'y rendre de toute part.

M. de Geoffroy, directeur du génie, assistait le marquis de Bouillé dans cette expédition, et M. de Turmel faisait les fonctions de major-général.

Le vicomte de Damas fut envoyé avec gco hommes, pour prendre possession de l'île Saint-Martin; il s'empara du fort, jeta les canons à la mer, et emmena la garnison.

On trouva chez le gouverneur la somme d'un million qui était en séquestre, jusqu'à la décision de la cour de Londres. Elle appartenait à des hollandais, auxquels le marquis de Bouillé la fit remettre.

LE 28 NOVEMBRE 1781.

L'Allert, cutter français, de 18 canons, commandé par M. Galien de Chabons, lieutenant de vaisseau est pris à l'Amérique septentrionale, après une longue résistance, par la frégate anglaise la Persévérance.

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M.

M, de Galocheau, officier auxiliaire, perdit un œil dans ce combat.

LE 12 DÉCEMBRE 1781.

L'escadre anglaise, commandée par l'amiral Kempenfelt, s'empare de plusieurs bátiments faisant partie d'un convoi escorté par l'armée aux ordres de M. le comte de Guichen,

Ce convoi, chargé de troupes et de munitions navales, escorté par l'armée française aux ordres de M. le comte de Guichen, lieutenant-général, se trouvant à 53 lieues au sud d'Ouessant, fut rencontré par l'escadre anglaise, commandée par l'amiral Kempenfelt, qui parvint à le séparer des vaisseaux qui l'escortaient, s'empara de 15 bâtiments et en coula bas deux autres.

Le vaisseau l'Actif, commandé par M. de Maccarty- Macteigue, fut de tous les bâtiments français le seul qui se trouvât à portée de secourir le convoi; il eut un engagement assez vif avec le vaisseau ennemi Edgard, de 74 canons.

L'amiral Kempenfelt n'a pas séparé le général Guichen de son convoi, mais le

général français s'en est séparé lui-même par la manoeuvre la plus inepte ou la plus imprudente. Il a continué sa route vent arrière, en laissant derrière lui au vent plusieurs bâtiments de transport, qu'il n'a pu secourir quand ils furent attaqués, parce qu'il s'était mis sous le vent par sa mauvaise manoeuvre.

ANNÉE 1782.

LE II JANVIER 1782.

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L'ESCADRE anglaise aux ordres du viceamiral sir Edward Hugues, s'empare de Trinquemale, établissement hollandais à la pointe de l'île de Ceylan et du fort d'Ostenburg.

LE 22 JANVIER.

Le vaisseau français le Héros, commandé par M. le bailli de Suffren - Saint-Tropès, faisant partie de l'escadre de M. Dorves,

poursuit et s'empare du vaisseau anglais l'Annibal, de 50 canons, qui venait d'être signalé à cette escadre.

LE 24 JANVIER 1782.

Les anglais s'emparent du cutter français l'Espion, de 18 canons, commandé par M. le chevalier de la Bourdonnaye, lieù tenant de vaisseau.

LES 25 ET 26 JANVIER.

Combats rendus près Saint-Christophe par l'armée française aux ordres de M. le comte de Grasse, contre l'armée anglaise, commandée par l'amiral Hood.

Le projet du comte de Grasse, en quittant la baye de la Chesapeack, était de se porter sur la Barbade, pour y trouver l'amiral Hood, ou pour y intercepter les convois venant d'Europe; mais les mauvais temps. et les coups de vent qu'il essuya, le forcèrent à rentrer à la Martinique pour se réparer, et il mouilla au Fort - Royal le 26 novembre.

Il en sortit le 17 décembre avec M. le marquis de Bouillé, dans le dessein d'attaquer la Barbade; mais son armée trouva des brises si fortes et des grains si violents dans le canal de Sainte-Lucie, qu'elle fut obligée de relâcher. Le général ne se découragea cependant point, et remit à la voile le 28, avec le même projet; mais il ne fut pas plus heureux dans cette seconde sortie, et les contrariétés soutenues qu'il éprouva le forcèrent encore de revenir au Fort-Royal, où il mouilla le 3 janvier 1782.

MM. de Grasse et de Bouillé, obligés de renoncer alors au projet de conquérir la Barbade, tournèrent leurs vues sur SaintChristophe. Près de 6000 hommes s'embarquèrent sur les vaisseaux de guerre et quelques petits bâtiments, et on fit voile le 5, L'armée arriva le 11 devant Saint-Christophe, et à peine était-elle mouillée dans la rade de Basse-terre, que les notables de l'île vinrent en députation promettre de ne point prendre les armes.

Les troupes et milices anglaises se renfermèrent dans le fort de Brimsthone-Hill. Les nôtres furent débarquées dans la journée, et se mirent en mouvement pour investir ce

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