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OFFICIERS BLESSÉS.

Truguet l'aîné, lieutenant de vaisseau.
Le Meneust, enseigne de vaisseau.
Châteauroux, garde de la marine.
Quattromani, enseigne de vaisseau napo-

litain,

Grenier de Pézenas, officier auxiliaire.
Gouvernet, idem.

Terrien, idem.

207 hommes d'équipage.

LE 30 JANVIER 1782.

Une division française de sept bâtiments aux ordres du comte de Kersaint, reprend sur les anglais les colonies hollandaises d'Essequebo, Démérary et Berbiche.

Dans la nuit du 29 au 30 janvier, le comte de Kersaint, capitaine de vaisseau, ayant à ses ordres la frégate l'Iphigénie, de 32 canons; l'Aimable, de 32, commandée par le chevalier de Suzannet; le Rossignol, de 22, par le chevalier de Kersaint; le Chien de Chasse, de 20, par le vicomte de Pluvinel; le David, de 24, par le chevalier Dombideau, et deux

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chattes, fit débarquer 250 hommes sur la côte de l'est de Démérary, sous le commandement du chevalier d'Alais. Ces troupes étaient destinées à attaquer le fort, tandis que le comte de Kersaint devait s'emparer de l'entrée de la rivière avec sa division; mais les guides ayant égaré le détachement, les frégates parurent au jour à cette même entrée de la rivière, après avoir touché plusieurs fois sur des bas-fonds et surmonté des difficultés de toute espèce. A la vue de nos frégates, l'ennemi abandonna le fort; le comte de Kersaint en fit prendre possession, et poursuivit l'ennemi en remontant la rivière. M. d'Alais arriva bientôt avec son détachement qui était excédé de fatigue, ses guides l'ayant fait traverser des marais impraticables.

Le premier février, le comte de Kersaint reçut des propositions de capitulation qu'il agréa. Il promit au gouverneur et au commodore la Hourdin de les renvoyer sur leur parole à la Barbade, et ayant remonté la rivière encore l'espace de six lieues, il se trouva en vue de l'ennemi qui baissa son pavillon.

Le baron de Lucius fut dépêché avec 50 hommes de la légion de Lauzun pour prendre

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possession d'Essequebo, et le chevalier de Suzannet fut avec quelques corvettes à ses ordres s'emparer de Beibiche, qui se rendit sans résistance.

Le vicomte de Pluvinel, commandant le Chien de chasse, rencontra en se rendant à Démérary, sous les ordres du comte de Kersaint, un corsaire de sa force, dont il s'empara après trois heures de combat.

LE 4 FÉVRIER 1782.

Reddition du fort Saint-Philippe, dont le général Murray était gouverneur, aux espagnols commandés par M. le duc de Crillon.

LE 13 FÉVRIER.

Prise des îles de Saint-Christophe et Nevis, par les français aux ordres de M. le marquis de Bouillé et de M. le comte de Grasse:

On a vu que les troupes françaises destinées à entreprendre la conquête de SaintChristophe, y avaient été débarquées dans la journée du 11 janvier, et que les ennemis s'étaient incontinent réfugiés dans le fort de

Brimsthone-Hill, distant de quatre à cinq lieues de la Basse-terre.

Dès que les troupes furent débarquées elles se rassemblèrent sur la place de la ville, formées en quatre divisions, et vers les neuf heures, toute l'armée se mit en marche pour s'approcher de Brimsthone-Hill et l'investir.

Une de ces divisions, commandée par le marquis du Chilleau, le tourna par sa droite, pour venir prendre poste à Sandy-Point. Une autre, aux ordres du comte de Dillon, vint ensuite par la gauche, pour mieux former l'investissement. Le marquis de Saint-Simon, et le vicomte de Damas marchaient à la tête des deux autres divisions, et entouraient aussi le fort, chacun de leur côté.

Le marquis de Bouillé établit, le 12 janvier, son quartier-général à Sandy-Point, où il voulait former une attaque, indépendamment d'une autre qui devait être dirigée du côté de la vieille rade, par le marquis de Saint-Simon.

Le 13, les bâtiments de transport, chargés de munitions de guerre et de bouche, se rendireut, partie à la vieille radę, et partie à Saint-Christophe. Un d'eux, le Lion britannique, chargé de la plus grande partie de

l'artillerie, se brisa sur des rochers au-dessous de Sandy-Point. Pendant la nuit du 13 au 14, MM. d'Albert de Rioms, et le chevalier de Medine, qui avaient convoyé ces transports, occupèrent tous leurs équipages à secourir ce bâtiment, et à pêcher l'artillerie; ; les pièces principales furent tirées du fond de la mer, et on le dut à leur zèle et à leurs soins. Le 15, lennemi mit le feu à Sandy-Point, et força le marquis du Chilleau d'en déloger. Le 16, il mit encore le feu dans un autre endroit.

Dans la nuit du 16 au 17, la tranchée fut ouverte du côté de Sandy-Point. On y mit 300 travailleurs, et on établit des batteries de mortiers et d'obusiers, pour foudroyer le fort.

Le 23, une bombe de l'ennemi mit le feu au dépôt des poudres de l'attaque du marquis de Saint-Simon, ce qui tua ou blessa une vingtaine d'hommes, la plupart canon

niers.

Le 24, on signala l'escadre anglaise, et l'armée de M. le comte de Grasse fut à sa rencontre, et la combattit.

L'armée navale anglaise, ayant mouillé, le 25, à la Basse-terre, débarqua le 28, un corps de troupes d'environ 1300 hommes,

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