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rapport s'accordait avec ses projets. Le 25, l'escadre mouilla à Back Baye; on débarqua le 26 à trois heures du matin; les troupes aux ordres du baron d'Argoult se portèrent sur-lechamp vers la place. Le bailli de Suffren fut la reconnaître jusqu'à portée de fusil. Le sieur Desrois, ingénieur en chef, fut chargé de diriger l'attaque de la place. Le 27 et le 28 furent employés à travailler aux batteries. Le 29, à sept heures du matin, celles de la gauche ouvrirent leur feu, et firent taire, en peu de temps, celui des ennemis; il y eut environ vingt hommes tués ou blessés. On répara pendant la nuit, et on fortifia les batteries de la gauche, et celles de la droite. furent avancées. Le 30, à la pointe du jour, le feu recommença avec la plus grande vivacité. A neuf heures du matin, le bailli de Suffren fit en son nom, et en celui du baron d'Agoult, sommer le gouverneur de rendre la place. Il y eut d'abord quelques difficultés sur les conditions; mais elles furent bientôt levées. La capitulation fut signée le même soir, et les portes livrées aux troupes du roi. Le 31, au matin, on marcha vers le fort d'Ostembourg, qui se rendit aux mêmes conditions

que Trinquemale. Le premier septembre, les troupes qui n'étaient pas destinées à servir de garde à Trinquemalé et à Ostembourg, se rembarquèrent.

LE 3 SEPTEMBRE 1782.

Combat rendu près de Trinquemalé par l'escadre française aux ordres de M. le bailli de Suffren.

Le 2 septembre, on découvrit l'escadre anglaise; le bailli de Suffren fit aussi-tôt signal d'appareiller et de se préparer au combat. On reconnut, le 3 à la pointe du jour, que

les ennemis étaient à 2 lieues sous le vent de

seaux,

la baye de Trinquemalé; l'escadre du roi mit sous voile en ordre de bataille; le temps était un peu brumeux; nous avions alors 14 vaiset les ennemis, qui n'en avaient que 12, arrivaient insensiblement et prenaient chasse pour éviter le combat. Ce ne fut qu'à 2 heures après midi que le général français put les joindre avec 2 autres vaisseaux, l'illustre, commandé par le comte de Bruyeres, et l'Ajax, par M. Peaumont le Maitre lieutenant de vaisseau. Ces deux vaisseaux

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engagèrent l'action à 2 heures et demie aprèsmidi, avec le Héros, que montait M. le bailli de Suffren, et le secondèrent vigoureusement, Le Héros et l'Illustre furent démâtés de leurs grands mâts, petits mâts de hune et mâts d'artimon; l'Ajax ne perdit qu'un de ses mâts de hune, Cet engagement fut partiel et se termina à 6 heures et demie du soir. L'amiral Hughes profita de la nuit pour se retirer, et les français firent route pour Trinquemalé. Le vaisseau l'Orient se perdit pendant la nuit, en courant des bords pour entrer `dans la baye on a sauvé l'équipage et les effets, mais on n'a pu parvenir à relever le bâtiment.

:

M. de Péan, lieutenant de vaisseau, commandant la Consolante; de Voutron, autre lieutenant, et de Saint-Légier, enseigne, furent tués dans ce combat, ainsi que 92 hommes d'équipage. M. de Bruyeres, capi taine de vaisseau, fut blessé; MM. d'Ankarlor, officier suédois, et de la Grandiere, le furent aussi, et moururent de leurs blessures, Il y eut encore 7 autres officiers blessés et 384 hommes d'équipage.

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DE M. LE BAILLI DE SUFFREN,

DU 5 SEPTEMBRE 1782,

ESCADRE FRANÇAISE.

Le Héros, 74 canons, bailli de Suffren, lieutenant-général.

L'Illustre, 74 canons, comte de Bruyeres, capitaine de vaisseau..

L'Orient, 74 canons, la Palliere, idem.
L'Annibal, 74 canons, de Tromelin, idem.
Le Brillant, 64 canons, de Beaulieu, idem.
L'Ajax, 64 canons, Baumont-de-Maitre, id.
Le Sévère, 64 canons, de Langle, idem.
Le Sphinx, 64 canons, vicomte du Chil-
leau, idem.

L'Artésien, 64 canons, Saint-Félix, idem.
Le Vengeur, 64 canons, Cuverville, idem.
Le Bizarre, 64 canons, la Landelle, idem.
Le Saint-Michel, 60 canons,
chevalier d'Ay-

mar, idem.

Le Flamand, 50 canons, de Salvert, idem, L'Annibal anglais, 50 canons, de Galles, id.

La Consolante, frégate, 40 canons, Pean de la Villehunault, lieutenant de vaisseau. La Fine, idem, 36 canons, la Corne, idem. La Bellonne, idem, 35 canons.

OFFICIERS TUÉS.

Pean de la Villehunault, lieutenant de vais

seau.

De Voutron, idem.

Sint-Légier de la Houssaye, enseigne. 92 hommes d'équipage.

OFFICIERS BLESSÉS.

De Bruyeres, capitaine de vaisseau.
De Cadignan, enseigne de vaisseau.
De Peaupoil, idem.

La Grandiere, idem.

D'Ankarlor, officier suédois.

Chevalier du Bousquet, officier auxiliaire. Amielh, idem.

Du Lac, idem.

La Tour- Holy, officier au régiment de l'Ile-de-France.

Seguin, ilem.

284 hommes d'équipage.

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