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D'Abbadie de Saint-Germain, enseigne.
Chevalier du Bouexic, id.

Desnos de la Haustière, id.

De Bussy, id.

De Boisguehenneuc, id.

Michel de Montuchon, id.

OFFICIERS DE TERRE.

Deveaux, capitaine au régiment de Chartres. Château - Giron, lieutenant au régiment de Normandie.

De Rivière, idem au régiment Dauphin. 495 hommes d'équipage.

LE 10 AOUST 1778.

Combat rendu devant Pondichery contre le commodore Vernon, par M. de Tronjoly, capitaine de vaisseau, commandant le vaisseau le Brillant, de 64 canons, et 4 frégates françaises. M. le Noir de Pas-de-Loup, lieutenant de vaisseau, fut tué dans ce combat; et quelques jours après, une frégate de 26 canons, qui y avait assisté (la Sartine), commandée par M. du Duchayla, lieutenant de vaisseau, fut prise dans un engagement particulier.

LE 13 AOUST 1773.

Engagement près Rhode-Island du vaisseau le Marseillais, de 74 canons, commandé par M. de la Poype-Vertrieux, capitaine de vaisseau, contre le Preston, de 54 canous, monté par le commodore Ottham.

A la suite de cet engagement, le Marseillais battit, pendant cinq jours consécutifs, les batteries de Rhode-Island.

LE 16 AOUST.

Combat du vaisseau français le César, de 74 canons, contre l'Isis, de 58, près Rhode Island, et à la vue de trois autres bátiments anglais.

Le vaisseau le César, faisant partie de l'armée de M. le comte d'Estaing, en fut séparé par un coup de vent dans la nuit du 11 au 12 août. M. de Broves, chef d'escadre, commandant ce vaisseau, cherchait à se rendre à Rode-Island pour y rallier ce général; il avait déjà fait à ce sujet plusieurs tentatives, que la présence des anglais rendait inutiles,

lorsque le 16, à trois heures après midi, il apperçut dans un éclairci cinq bâtiments, dont deux lui restaient au vent, et les trois autres sous le vent, à environ deux lieues. Un des bâtiments du vent, l'Isis, de 58 canons, fit route sur le César. M. de Broves, s'appercevant que ce vaisseau voulait le croiser, hissa son pavillon, et l'assura d'un coup de canon. Peu après l'anglais hissa le sien, et répondit d'une partie de son artillerie. Les quatre autres bâtiments déployèrent aussi leur pavillon. Le César mit alors au même bord que l'Isis, s'en approcha à la petite portée du fusil, et combattit une demi-heure dans cette position; mais pour ne pas donner aux autres vaisseaux le temps de le joindre, M. de Broves tint le vent, approcha l'ennemi à la portée du pistolet, et le serra même de si près, que deux ou trois fois les bâtons de foc des deux bâtiments s'entremêlèrent. Cet engagement dura deux heures. Déjà le feu de l'anglais était presque éteint; on faisait jouer les pompes à son bord, et l'on touchait au moment de le voir réduit, lorsqu'un boulet vint démonter la roue du gouvernail du César, et l'Isis profita, pour nous échapper, du temps qu'il fallait pour réparer cet évènement.

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11 y eut à notre bord 15 hommes de tués, M. de Foucaud, officier au régiment d'Hainault, fut du nombre. M. de Raimondis, capitaine de pavillon du César, eut le bras droit emporté. M. Julhand de Fonblanche, lieutenant de vaisseau, fut blessé, ainsi que 44 hommes de l'équipage.

LE 17 AOUST 1778.

La Guyanne, Gabarre française, de 20 canons, commandée par M. Nielly, capitaine de flute, se trouvant à une lieue à l'Ouest de I'Isle-de-Bas, essuya, sans se rendre, plus de 400 coups de canons de deux vaisseaux, de deux frégates, et d'un cutter ennemi, et fut se réfugier dans l'Isle-de-Siècle.

LE 22 AOUST.

La Concorde, frégate française, de 26 canons, s'empare de la frégate anglaise la Minerve, de 32 canons.

Le 22 août, la frégate la Concorde étant à la hauteur de 22 d. 56 m. par le travers du vieux Cap Français, M. le Gardeur de Tilly, capitaine de vaisseau qui la commandait, eut connaissance d'un bâtiment de

guerre sous le vent; il dirigea sa route de manière qu'il se trouva bientôt par le travers de ce bâtiment, qui était la frég te anglaise la Minerve, de 32 canons. Dans ce moment l'ennemi fit arborer son pavillon. M. de Tilly en fit autant, et assura le sien par toute sa volée. Le combat commença à neuf heures et demie, et fut soutenu pendant deux heures à la portée du mousquet, avec autant de fermeté de la part des anglais que de la nôtre; mais à onze heures et demie, sir John Stott, capitaine de la Minerve, étant trop maltraité dans ses manœuvres et sa mâture, pour tenter plus long-temps le sort des armes, fit signal qu'il se rendait. Son bâtiment fut amariné et conduit au Cap.

Le chevalier de Tilly, lieutenant de vaisseau, frère du commandant, reçut pendant le combat une balle dans la poitrine, qui lui donna la mort. Nous ne perdîmes aucun autre officier, et parmi l'équipage, il n'y eut que trois morts et onze blessés.

- Le fils de M. de Tilly se distingua dans cette action, ainsi que MM. de Remond et de Répentigny, enseignes de vaisseau, Bergevin, Kerbiguet et Cordier, officiers auxiliaires.

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