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LE 14 SEPTEMBRE 1778.

Prise des Iles Françaises de Saint-Pierre et Miguelon, par l'escadre anglaise aux ordres de John Ewan.

LE 28 SEPTEMBRE.

Le vaisseau le Vengeur, de 64 canons, s'empare d'un Corsaire.

Dans la nuit du 27 au 28 septembre, M. le comte d'Amblimont, commandant le Vengeur, entendit une vingtaine de coups de canon; il fit gouverner sur le point d'où partait ce bruit, et découvrit, le 28 à la pointe du jour, le corsaire le Saint-Pierre de Liverpool armé de 22 canons, qui s'était emparé d'un bâtiment de commerce de 800 tonneaux richement chargé, arrivant de l'Inde. M. le comte d'Amblimont s'empara du corsaire, et escorta le navire jusqu'à l'Orient, lieu de sa destina

tion.

OCTOBRE.

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Les vaisseaux le Neptune et le Glorieux commandés par M. de la Touche Tréville, et

chevalier de Beausset, s'emparent de la frégate corsaire l'Hercule, de 30 canons, et 12 pierriers.

LE 18 OCTOBRE 1778.

Prise de Pondichery par les troupes de la Compagnie des Indes Anglaises, réunies aux forces navales commandées par le Commodore Vernon.

M. de Pellecombe, gouverneur de la place, soutint 18 jours de tranchée ouverte; mais privé des secours que pouvait lui fournir l'escadre française aux ordres de M. de Tronjoly, il fut forcé de se rendre.

LE 20 OCTOBRE.

Combat du vaisseau le Triton contre un vaisseau et une frégate anglaise.

Le vaisseau le Triton croisait depuis 22 jours sur le Cap Finistère avec le vaisseau le Saint-Michel et la corvette l'Ecureuil. Le 20 octobre au point du jour, il apperçut deux bâtiments, qui couraient vent arrière sur lui. Le comte de Ligondes, capitaine

pour

de vaisseau, commandant le Triton, les attendit les bien reconnaître, et quoiqu'il soupçonnât que ce pouvait être un vaisseau et une frégate, il prit la résolution dé leur livrer le combat. Il voulut s'assurer d'abord de la position de son vaisseau par rapport aux différents points de la côte. Cette précaution prise, il revira de bord, et fut audevant des bâtiments, qui continuaient à le chasser. Peu de minutes après, il eut effectivement par son travers de bâbord un vaisseau de ligne à petite portée de canon. Il était alors 5 heures et un quart. La nuit était presque tombée; le combat commença entre ce vaisseau et le Triton; à peine l'action étaitelle engagée, que la frégate, qui accompagnait le vaisseau anglais, voulut canonner le Triton par la hanche de tribord. M. le comte de Ligondes s'y opposa par ses manœuvres, en présentant son travers sur le même bord au vaisseau et à la frégate; il les combattit tous deux. Après une heure et demie de combat, il eut le pouce de la main droite emporté, et reçut une balle dans le bras gauche. Ces deux blessures le forcèrent à remettre son commandement à M. de Roquart, lieutenant de vaisseau, son second, qui suivit son exemple

Une heure et demie après cet évènement, la frégate abandonna la partie, et profita de l'obscurité de la nuit pour se soustraire au feu. Le vaisseau anglais continua le sien encore une heure; pendant ce temps, il parut plier trois fois; il finit enfin par' prendre la fuite, en cachant soigneusement tous ses feux. M. de Roquart tenta de le poursuivre; mais il le perdit bientôt de vue.

Il y eut à bord du Triton 13 hommes tués et environ 20 blessés. MM. le Veneur de Beauvais, Mehérenc de Saint-Pierre, lieutenants de vaisseau; de Coatau don de Kergues, chevalier. de Maupeau, enseignes; Beaudoin, aîné et cadet, et Lamarre, auxiliaires; de Puymartin et d'Ausillon, officiers du régiment de Condé, se distinguèrent dans ce combat.

LE 26 OCTOBRE 1778.

Léger combat de la coryette l'Expédition, commandée par M. de la Jaille, lieutenant de vaisseau, et portant 16 canons, contre un corsaire de sa force.

LE 16 NOVEMBRE.

Le brigantin le Victor, commandé par

M. Trogoff de Kerlessy, a enlevé à l'abordage un bateau corsaire, de 10 canons et 6 pierriers.

LE 17 NOVEMBRE 1778.

le

Prise de l'Ile Française de Sainte-Lucie par 10 régiments anglais, commandés par général Grant, sous la protection de l'amiral Barrington, ayant 7 vaisseaux de ligue à ses ordres.

LE 18 DÉCEMBRE.

Expédition sans succès pour reprendre Saint-Lucie.

Le comte d'Estaing, ayant appris que les anglais s'étaient emparés de Sainte-Lucie, fit embarquer sur son escadre 4,500 hommes. de troupes, environ 1,000 volontaires, et appareilla du Fort-Royal, pour aller attaquer l'ennemi. Il arriva le 15 novembre à SainteLucie, et trouva l'escadre anglaise embosste dans le grand cul-de-sac de l'île. Le comte d'Estaing avait 19 vaisseaux de ligne, 5 frégates, et 4 corvettes sous ses ordres, mais la position des Anglais était si avantageuse, leurs vaisseaux étaient si efficacement protégés par des batteries, qu'ils avaient eu soin

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