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goëlettes pour détruire tous les établissements adjacents appartenants à nos ennemis.

Le sieur de Barras-la-Vilette, lieutenant de vaisseau, périt dans cette expédition, par l'imprudence d'un canonnier qui fit jouer trop tôt une mine sous laquelle il fut luimême enseveli.

Il y eut sur l'Epervier et la Junon, un homme tué et 14 blessés.

LE 16 FÉVRIER 1779.

Combats de la frégate la Concorde, de 26

canons.

Cette frégate,commandée par M. le Gardeurde-Tilly, capitaine de vaisseau, partit de Saint-Domingue le 11 janvier, pour escorter un convoi de 33 bâtiments qui revenait en France. Elle en fut séparée le 5 février par un violent coup de vent, dans la nuit du 6 au 7. Le tonnerre tomba à bord, et mit la frégate à deux doigts de sa perte, M. de Tilly fut obligé de faire jeter 12 canons à la mer pour la soutenir sur l'eau. Il rencontra le 16 un corsaire de 14 canons, et s'en empara.

LE

LE 18 FÉVRIER 1779.

Le 18, à six heures du matin, il eut connaissance de la frégate anglaise le, Congrès, qui s'apperçut bientôt de son délabrement. M. de Tilly tenta de chercher son salut dans sa marche, mais se voyant sensiblement gagné, il attendit l'ennemi. Se trouvant par son travers à neuf heures et demie, il commença le combat en lui envoyant toute sa volée. Les deux frégates se sont battues pendant trois heures et demie, après lesquelles l'anglais se couvrit de voiles, et laissa M. de Tilly maître du champ de bataille.

Il fut blessé après deux heures de combat, et remit le commandement à M. de Linieres son second.

LE 27 FÉVRIER.

Le corsaire le Phénix, capitaine Fabre, de 12 canons de 12 liv. de balles, se bat contre dix corsaires ennemis, et ne se rend qu'au moment de couler bas.

LE 27 FÉVRIER.

La frégate la Courageuse, commandée

par

M. de la Rigaudière, amène à l'ile d'Aix le corsaire le Vaillant, de Bristol, dont elle s'était emparé. Ce corsaire portait 24 canons.

LE 6 MARS 1779.

La corvette la comtesse de Brionne, de 20 canons, se trouve dans un temps brumeux à demi - portée de canon d'un vaisseau anglais de 74, qui la poursuit pendant trente lieues la canonne et elle lui échappe.

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M. de Kerguelen, victime infortunée de la jalousie de l'ancien corps de la marine après des travaux également glorieux et utiles à l'état, sort du château de Saumur, où il avait été détenu pendant trois ans par le ministre Sartine et employe les premiers moments de sa liberté à équiper un corsaire de 20 canons nonimé la Comtesse de Brionne, qui était à Rochefort. Parti de la rade de l'ile d'Aix le 4 mars, il se trouve le 6, par un temps brumeux, à neuf heures du matin, à une demi-portée de canon d'un vaisseau de 74, qui était à la cape sous le vent à lui, par un très-gros vent d'est, à 60 lieues

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dans l'ouest de l'île d'Ouessant. M. Kerguelen le reconnaît pour ennemi supérieur force, de voile au plus près pour s'éloigner. Le vaisseau anglais met aussi toutes les voiles qu'il peut porter; la grosseur de la mer lui donne de l'avantage sur le petit corsaire français qu'il approche insensiblement. M. de Kerguelen fait jeter deux ancres à la mer, pour soulager son bâtiment qui, à chaque tangage, était couvert de l'avant à l'arrière par la lame. Le vaisseau ennemi le canonnait de sa seconde batterie, l'écoute de sa misaine, la draile du grand foc, et un cale-baubant furent coupés et aussi-tôt réparés. A 6 heures, le vaisseau anglais approchait toujours. M. de Kerguelen voyant son petit hunier percé par les boulets de l'ennemi, ordonne de jeter six canons à la mer. Cette manoeuvre rend son bâtiment plus léger, il s'éloigne du vaisseau, et va croiser dans les mers du nord où il s'empare de sept bâtiments ennemis, dont un fut pris et rançonné trois fois par le même corsaire dans la même croisière, ce qui paraît sans exemple.

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5.

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LE 10 MARS 1779.

Le vaisseau le Solitaire, commandé par M. de Montecler, s'empare du corsaire le lord Lardif, de 20 canons, de Bristol.

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La frégate la Surveillante, de 26 canons, commandée par M. du Couedic, lieutenant de vaisseau, après un combat très-vif contre le corsaire la Vieille Angleterre, de 18 canons, s'en empare et le coule bas.

LE 18 MARs.

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L'Aigrette, frégate de 26 canons commandée par M. de la Bretonnière, lieutenant de vaisseau, combat contre la frégate anglaise l'Arethuse, et la force à s'échouer sur l'île Molêne.

LE 15 AVRIL.

Le vaisseau le Bizarre, de 64 canons, reprend, sur les anglais, le corsaire le Guerrier, de 12 canons.

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