Sayfadaki görseller
PDF
ePub
[blocks in formation]

La Surveillante s'empare du corsaire le Crachefeu, de 18 canons.

LE 24 AVRIL.

Engagement, à la hauteur des Açores, de la Pintade, gabarre de 20 canons, commandée par M. de la Mugny Tromelin, lieutenant de vaisseau, contre un cutter anglais de 14

canons.

LE 4 MAI.

La gabarre la Dorade, de 14 canons, commandée par le sieur Blanchard, officier auxiliaire, étant à environ 10 lieues de la rivière de Bordeaux, rencontra un corsaire anglais de 18 canons, qui la chassa et l'atteignit. Le combat s'engagea à deux heures, et ne se termina qu'à cinq. Il fut opiniâtre et sanglant; les deux bâtiments s'abordèrent et se séparèrent sans pouvoir se rendre maîtres l'un de l'autre. Le sieur Blanchard fut tué au bout d'une heure de combat. Le sieur Renaudin, son second, lui succéda dans le commandement, et contraignit l'ennemi à l'abandonner.

Il y eut 4 hommes tués et 18 blessés à bord de la Dorade.

LE 4 MAI 1779.

Les vaisseaux la Bourgogne et la Victoire, commandés par MM. de Marin et d'AlbertSaint-Hypolite, s'emparent, à l'entrée du détroit de Gibraltar, de la frégate anglaise le Montréal, et mettent dans le plus mauvais état la Thétis, autre frégate ennemie.

LE 7 ΜΑΙ.

La frégate la Gentille, commandée par M. le baron de la Hage, lieutenant de vaiss'empare du corsaire le Marquis de la

seau,

Fayette, de 22 canons.

LE 8 MAI.

Une frégate française, commandée par le chevalier de Villages, s'empare du corsaire le Hawke, de 16 canons, sur les côtes de la Calabre.

LE 8 MAI.

Expédition des anglais dans la baye de la

1

Chesapeak. Ils y prirent une frégate américaine, dont ils mirent à mort le capitaine et l'équipage après qu'ils se furent rendus.

LE 8 MAI 1779.

Prise de l'île française de Gorée.

LE 13
MAI.

Prise de la frégate française la Danaé, de 26 canons, commandée par M. le chevalier de Kergariou, lieutenant de vaisseau.

La Danaé convoyait une gabarre et quelques bâtiments marchands destinés pour le Hâvre. Le 13 mai au matin, M. le chevalier de Kergariou n'était qu'à deux lieues de Saint-Malo, lorsqu'il apperçut sept bâtiments de guerre ennemis, presqu'à l'entrée de ce port. Il fit signal au convoi de relâcher et fit route lui-même pour se réfugier à Cancale, où il espérait que les batteries de la côte le protégeraient contre des forces aussi supérieures. Il y fut suivi par les ennemis qui l'approchèrent à midi et demi, à la demiportée du canon. Quoiqu'il pût à peine se défendre, l'espoir d'être secouru lui fit essuyer,

pendant quelque temps, le feu d'un vaisseau de 50 canons et de 3 frégates. Mais ne voyant pas qu'on se mît en devoir de le protéger, ayant déjà 10 hommes tués et 20 blessés, il fit descendre à terre la plus grande partie de son équipage, et abandonna à trois heures et demie sa frégate, où il ne laissa que les malades et les blessés.

LE 21 MAI 1779.

Combat de la frégate française la Blanche, de 50 canons, contre le Jupiter, vaisseau de 50.

M. de la Galissonière, commandant la frégate la Blanche, convoyait le navire l'Hébé; il avait donné à ce bâtiment un grelin en remorque et le traînait à la suite. Ce grelin cassa, et la Blanche marchait avec une telle vivacité, qu'elle était à deux milles du navire lorsqu'elle s'en apperçut. Alors elle diminua de voiles et chercha à le rallier. Sur ces entrefaites, une voile ennemie fondit sur l'Hébé, et dès qu'elle en fut à portée de la voix, lui cria d'amener, en la menaçant de sa bordée si elle ne le faisait pas. L'Hébé compta 50

canons au bâtiment qui lui parlait ainsi, et forcée d'obéir, elle le faisait le plus lentement possible, pour donner à M. de la Galissoniere le temps d'engager le combat. Le capitaine du Jupiter s'en apperçut, et envoya précipitamment 12 hommes et deux officiers pour amariner l'Hébé. Ils en étaient revenus lorsque la Blanche envoya au Jupiter ses premières bordées. Le capitaine anglais venait d'être dangereusement blessé lorsqu'on distingua deux gros vaisseaux du haut des mâts. Il fit serrer le vent et prit chasse. Sa prise le suivit; mais M. de la Galissonière donna chasse à la prise et s'en rendit maître sous la volée de l'anglais.

LE 24 MAI 1779.

Prise du fort anglais de Succondée, sur la côte d'Afrique, par M. le chevalier de Pontevez, commandant la frégate la Résolue.

LE 29
ΜΑΙ.

Prises faites par la frégate l'Hermione, de

26 canons, commandée par M. le comte de la Touche, lieutenant de vaisseau.

M. le comte de la Touche, après avoir poursuivi pendant 45 heures un corsaire qui, à la

« ÖncekiDevam »