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Froissard, officier auxiliaire.

Buisson, idem.

Jugot, idem.

OFFICIERS DE TERRE.

De Rafin, capitaine d'Auxerrois.
Mary, sous-lieutenant, idem.

Plaquet, lieutenant de la Martinique.
Chevalier de Perlongue, officier d'artillerie.
Chevalier de Lameth, capitaine de cavalerie.
199 hommes d'équipage.

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Combat rendu devant la Grenade, par l'armée navale aux ordres du comte d'Estaing, contre l'amiral Byron.

Nous nous félicitions de notre conquête, lorsque le lendemain 5 juillet, on eut avis que l'escadre anglaise avait été apperçue de l'île Saint-Vincent, faisant route au sud. Le comte d'Estaing fit aussi-tôt signal à son armée de se préparer à appareiller et à combattre.

Le 6, à trois heures et demie du matin,

on signala l'armée anglaise. Elle ignorait probablement que la Grenade était prise, et quoiqu'elle ne fût composée que de 19 vaisseaux, elle se croyait supérieure en forces à la nôtre. Le comte d'Estaing avait été forcé d'ordonner qu'on se formât en ligne le plus promptement possible, sans avoir égard au poste des vaisseaux. Les anglais nous trouvèrent dans cette position, à sept heures et demie, lorsque le combat commença. Ils prolongèrent notre ligne, qui par sa formation leur présentait moins de vaisseaux à combattre qu'ils n'en avaient, et qui cependant leur fit essuyer un feu au moins égal au leur. A dix heures, une partie de l'armée ennemie, maltraitée sans doute par notre feu, s'efforçait déjà de s'en éloigner. A midi un quart, le combat cessa tout-à-fait; cinq vaisseaux anglais souffrirent beaucoup dans leurs, agrès et leurs matures; trois de leur arrière-garde furent séparés des autres. Le comte d'Estaing manenvra de manière à éloigner ces trois vaisseaux de leur armée, et il se serait sûrement emparé de l'un d'eux, s'il n'eût craint de retomber, en lui donnant chasse, sous le vent de la Grenade. Il préféra d'y retourner, et se contenta d'avoir fait abandonner le

champ de bataille à l'amiral Byron, et de s'être rendu maître d'un transport chargé de 150 soldats.

Nous avons perdu dans cette affaire Messieurs Desmichels-Champorcins, Ferron du Quengo, capitaines de vaisseau, et dix autres officiers, ainsi que 63 soldats ou matelots. MM. le commandeur de Dampierre, chevalier de Retz, Cillart de Suville, de Castellet, capitaines de vaisseau, furent blessés, 17 officiers le furent aussi, et 199 hommes d'équipage.

MM. le comte de Breugnon, de Broves et de Barras, chefs d'escadre, commandaient dans cette action les vaisseaux le Tonnant le Brave et le Zélé, de 80 et 74 canons.

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N. B. Si d'Estaing, voyant approcher l'escadre de l'amiral Byron, après la prise de la Grenade, avait ordonné de laisser flotter le pavillon anglais sur tous les forts de cette île, l'escadre anglaise serait venue indubitablement mouiller sous les forts et se serait trouvée entre deux feux, par conséquent battue, défaite et prise par les français.

LE 13

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JUILLET 1779.

Combat de la corvette la Junon, de 16

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canons, commandée par le sieur Condé lieutenant de frégate, contre un corsaire de

32 canons.

LE 29 JUILLET 1779.

La Concorde, frégate française, de 26 canons, s'empare du Kings Georges, de 26

canons.

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La Concorde avait été détachée de l'armée de M. le comte d'Orvilliers, pour rallier des vaisseaux français et espagnols qui en étaient séparés depuis plusieurs jours, lorsque M. le chevalier de Cardaillac apperçut le 29 juillet, à dix heures, un bâtiment à trois mâts qui courait sur lui, toutes voiles dehors. Lorsqu'il fut à portée, la Concorde lui tira un coup de canon, auquel il répondit par toute sa volée. Le chevalier de Cardaillac lui envoya la sienne, après l'avoir approché à petite portée de fusil, et le fit chauffer de manière qu'au bout de 45 minutes de combat, il cria qu'il se rendait. M. de Cardaillac le fit amariner, et sut qu'il se nommait le Kings Georges, corsaire de 26 canons et qu'il avait 132 hommes d'équipage.

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LE 1". AOUT 1779.

Le Serpent et la Levrette, cutters français, s'emparent de quatre brigantins ennemis.

Les cutters le Serpent et la Levrette commandés par MM. Amé de la Laune et chevalier de la Bourdonnaye, enseignes de vaisseau, rencontrèrent, en croisant, ces quatre brigantins ennemis. La Levrette les attaqua la première, et la canonnade commença à midi et demi. Une heure après, le Serpent vint se mettre au milieu d'eux, à la portée du pistolet, et les canonna des deux bords, jusqu'à trois heures un quart qu'ils se rendirent.

LE 2 AOUT.

La frégate française l'Aurore s'empare de quatre corsaires anglais.

M. de Flotte, capitaine de vaisseau, commandant l'Aurore, étant à Alger, fut averti le premier août, à sept heures du matin, qu'on avait vu au large quatre bâtiments de guerre. Le vent était contraire et la mer fort élevée;

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