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malgré ces obstacles, et au péril de sa vie, il s'embarqua pour rejoindre sa frégate, mouillée à une lieue et demie de la ville. Dès qu'il fut à bord, il poursuivit ces quatre bâtiments qu'on avait perdus de vue, et qu'il ne put retrouver qu'à sept heures du soir. Il les dépassa pendant la nuit ; mais le 2 août, au point du jour, il revira sur eux, et après les avoir attaqués, il les soumit tous quatre. Deux de ces corsaires étaient armés de 20 canons chacun, le troisième en avait 16, et le quatrième 8; ils se rendaient de Livourne à Londres.

LE 15 AOUT 1779.

L'Attalante, frégate française de 26 canons, s'empare d'un Lougre de 16 canons el de deux chasse-marées.

Le 15 août, à sept heures du matin, le baron de Durfort, capitaine de vaisseau, commandant l'Attalante, étant à une lieue et demie à l'ouest d'Ouessant, apperçut 3 petites voiles entre ceite île et les bâtiments qu'il convoyait. Il reconnut que la plus forte était un lougre corsaire de 16 canons, qui s'était emparé de deux chasse- marées. Le

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calme plat dans lequel se trouvait le baron. de Durfort l'empêchait de courir sur ce bâtiment qui en profitait pour s'éloigner à force de rames. Il prit le parti de détacher son canot et sa chaloupe sous le commandement de MM. Gerard, lieutenant de vaisseau, et Saint-Georges, enseigne. Le canot d'une frégate espagnole se joignit à eux, sous les ordres d'un officier de cette nation. Les français et les espagnols s'approchèrent du lougre malgré la vivacité de son feu, l'enlevèrent à l'abordage et reprirent les deux chasse-marées.

LE 17 AOUT 1779.

Prise du Vaisseau anglais l'Ardent, de 64 canons, par les frégates la Junon et Gentille.

La première de ces frégates, commandée par M. le chevalier Bernard de Marigny, capitaine de vaisseau, découvrit, le 17 août, à huit heures du matin, sur la pointe de Good Stard, deux bâtiments, dont l'un donnait chasse à lautre, et le visitait après l'avoir atteint. Le chevalier de Marigny reconnut que le bâtiment visité était un danois, et que l'autre

était un vaisseau de ligne anglais. Il en fit aussi-tôt signal à l'escadre dont il faisait partie, et qui était aux ordres du comte de la Touche-Tréville. Ce général marqua qu'il entendait le signal, et fit en même temps. à son escadre celui de forcer de voiles.

La Junon avait profité du temps que l'anglais avait employé à visiter le bâtiment danois pour courir un bord et s'élever dans le vent, et elle était parvenue à se mettre dans les eaux de l'ennemi, qui chercha vainement à lui échapper, en essayant différentes allures.

Lorsque le chevalier de Marigny en fut à la petite portée du canon, il arbora la flamme et le pavillon français, et l'assura d'un coup de canon.

L'ennemi fit alors ouvrir les sabords de sa première batterie du côté qu'il présentait à la Junon, mais sans arborer le sien. Le chevalier de Marigny ne doutant plus que ce ne fût un anglais, et revenant sur stribord par une évolution rapide, envoya deux volées à ce vaisseau, qui lui présentait la hanche. Jugeant ensuite qu'il pouvait n'être préparé au combat que d'un seul bord, il l'abandonna du côté de bâbord, et dirigea son attaque du côté de

tribord,

tribord. En exécutant cette manoeuvre, il lui envoya deux nouvelles bordées dans la hanche et dans la poupe.

En ce moment, la frégate la Gentille, commandée par le baron de Mengaud de la Hage, lieutenant de vaisseau, arriva à portée de combattre, et fit le feu le plus vif. Le vaisseau anglais commença alors à tirer sur les frégates et leur envoya deux bordées. Il ne leur fit aucun mal, et après cette courte défense, vaincu plutôt par les habiles manœuvres que par les armes des français, le capitaine amena son pavillon et nous laissa maîtres du vaisseau l'Ardent, de 64 canons, destiné à augmenter l'armée de l'amiral Hardy.

LE 18 AOUT 1779

Le Mutin, cutter français de 18 canons, commandé par M. le chevalier de Roquefeuil, lieutenant de vaisseau, détaché par M. le comte de la Touche-Tréville, pour porter des paquets à l'armée de M. d'Orvilliers, fit rencontre, à onze heures du matin, d'un cutter ennemi, qui ne répondit à ses signaux qu'en arrivant sur lui. Le chevalier de Roquefeuil l'attendit, l'aborda et s'en rendit

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maître; il se nommait l'Active et portait 12

canons.

LE 20 AOUT 1779.

Engagement de la frégate française l'Alcmène, de 26 canons, commandée par M. de Bonneval, lieutenant de vaisseau, contre un corsaire de 28 canons, qui s'est sauvé à la faveur de sa marche.

LE 27 AOUT.

Léger combat du Cerf, cutter de 18 canons, commandé par M. Varage, enseigne de vaisseau et de port, contre un cutter anglais.

LE 30 AOUT.

Prise du Compas, Flúte Française de 20

canons.

Le sieur Dubois, officier auxiliaire, commandait cette Flûte, et revenait du FortRoyal en France, en convoyant plusieurs bâtiments. Le 29 août, il fut poursuivi par la frégate anglaise le Boréas, de 32 canons, qui, après quelques heures de chasse, se trouva dans ses eaux, lui tira quelques volées qui lui

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