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tuèrent quatre hommes, en blessèrent six autres, et le mirent hors de toute défense. Le sieur Dubois se rendit après avoir tué huit hommes aux ennemis et leur en avoir blessé dix-sept.

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L'Amphitrite, frégate française de 32 canons, s'empare de la frégate le Sphinx, de 22, et d'un brigantin.

pour

M. le marquis de Bouillé, ayant appris qu'une frégate anglaise devait sortir de SainteLucie, avec une bombarde et un bâtiment chargé de poudre et de bombes, donna ordre à M. de Langan, capitaine de vaisseau, commandant la frégate l'Amphitrite, arrivée depuis peu à la Martinique, de sortir les intercepter. M. de Langan reconnut d'abord ces bâtiments; mais ayant été contrarié par les vents, il les perdit de vue dans le canal, et ne les retrouva qu'à deux lieues de la Barbade. Le 9 septembre, à huit heures du matin, il était à deux lieues de cette île, dans l'ouest nord-ouest, lorsqu'il commença à leur donner chasse, sous pavillon anglais. La frégate qui avait mis en panne pour attendre ses

transporís, voyant venir de la Barbade à elle, un bâtiment portant ses couleurs, le prit pour un anglais, et ne fut désabusée que lorsque le chevalier de Langan l'eut approchée à la demi-portée de canon. Alors elle arriva, et l'Amphitrite, ayant arboré pavillon français, commença à faire feu sur elle. Pendant que les français se battaient d'un bord avec la frégate ennemie, ils furent assaillis de l'autre par un brigantin de sa nation. Il était onze heures lorsque le combat commença ; à midi un quart, le brigantin fut désemparé et amena. La frégate se défendit encore quelque temps, mais elle fut bientôt forcée de se rendre; tous ses mâts chancelaient, et son grand mât de hune était déjà tombé. Le second bâtiment qu'elle avait sous son escorte échappa à M. de Langan, qui ne crut pas devoir exposer ses prises et son bâtiment pour

courir sur lui.

M. Desnos, enseigne de vaisseau, fut grièvement blessé dans ce combat. M. de Mallevault, qui servait en second à bord de l'Amphitrite, s'y distingua, ainsi que les autres officiers.

LE 24 SEPTEMBRE 1779.

Après un combat opiniâtre et sanglant entre la frégate de 40 canons, le Bonhomme Richard, commandée par Paul Jones, et le vaisseau anglais le Sérapis, de 44 canons, capitaine Pearson, le commodore américain, voyant que son bâtiment était sur le point de couler bas, a enlevé celui de l'ennemi à l'abordage, au moment que le sien était englouti sous les flots.

LE 24 SEPTEMBRE.

La Pallas, frégate particulière de 3o canons, s'empare, sous les ordres du sieur Cottineau de Kerloguen, capitaine de brûlot, de la comtesse de Scarborough, corsaire de 20 canons.

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Le Sagittaire, vaisseau de 50 canons, commandé M. d'Albert de Rioms, capitaine par de vaisseau, s'est rendu maître, à la hauteur de Savannah, du vaisseau anglais l'Expériment, de pareille force. Ce vaisseau était chargé de 650,oco liv. d'argent monnoyé.

LE 2 OCTOBRE 1779.

Le Pilote et le Mutin, cutters français, commandés par MM. de Closnard et chevalier de Roquefeuil, lieutenants de vaisseau, naviguaient de conserve à quinze lieues environ dans le nord d'Ouessant, lorsqu'ils furent apperçus par une division anglaise, composée du Jupiter, vaisseau de 50 canons, de l'Apollo et du Croissant, frégates de 32 et de 28 canons. Ces bâtiments étaient trop fins voiliers, pour que les cutters pussent leur échapper, quelques efforts qu'ils fissent. Après avoir essuyé plusieurs bordées et s'être fait totalement dégréer, le chevalier de Roquefeuil se rendit le premier. M. de Closnard résista plus long-temps; il épuisa toutes les ressources de l'art pour se sauver; mais ni ses talents, ni son courage ne purent le mettre à l'abri de tomber au pouvoir de l'ennemi, devant lequel il amena son pavillon après la défense la plus géné

reuse.

LE 7 OCTOBRE.

Combat de la Surveillante, frégate française de 26 canons, contre le Quebec de 32.

La frégate la Surveillante, de 26 canons,

commandée par M. du Couedic, lieutenant de vaisseau, croisait à la hauteur de l'île d'Ouessant avec le cutter l'Expédition, commandé par le vicomte de Roquefeuil. On découvrit le 7 octobre, à la pointe du jour, une frégate et un cutter qui furent soupçonnés ennemis. M. du Couedic fit signal à l'Expédition de se préparer au combat, força de voiles, et serra le vent pour s'approcher des anglais. Dès qu'il en fut parvenu, à la demiportée de canon, il arbora son pavillon, et l'assura d'un coup de canon à boulet. Les bâtiments ennemis mirent en panne sans arborer leurs couleurs, et ayant reçu dans cette position la bordée de la frégate française, ils arrivèrent en déployant le pavillon anglais. La Surveillante revira aussi-tôt pour se mettre au même bord que la frégate, et l'attaquer tandis que le vicomte de Roquefeuil combattrait le cutter.

L'actions'engagea bord à bord à dix heures et demie. Elle futsoutenue de part et d'autre avec la même vivacité et le même courage. A une heure après-midi, la Surveillante fut démâtée de tous ses mâts, et peu de minutes après, la mâture de la frégate anglaise éprouva le même sort. Ces deux bâtiments, privés de tous leurs

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