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blable matière n'altèreraient point les stipulations spéciales conclues par le Saint-Siége, tant avec la France qu'avec d'autres gouvernements, toutes les fois que ceux-ci, de leur côté, ne mettent point d'obstacle à l'entière observation des choses convenues. Je saisirai aussi cette occasion d'ajouter que si le Saint. Siége n'a pas jugé opportun d'inviter les princes catholiques au Concile, comme cela s'est fait autrefois, chacun comprendra qu'il faut principalement l'attribuer aux circonstances des temps qui ont changé. Elles sont venues altérer l'état des relations entre l'Eglise et les gouvernements civils, et rendre plus difficile leur mutuelle entente pour le règlement des affaires religieuses.

:

J'aime néanmoins à l'espérer le gouvernement de Sa Majesté l'Empereur, pleinement satisfait des explications que j'ai données au nom du Saint-Siége sur les divers points de la dépêche de M. le comte Daru, et reconnaissant en même temps les difficultés dans lesquelles pourrait se trouver le Saint-Père, n'insistera pas davantage sur sa demande de communication préalable des projets de constitution, soumis à l'examen des Pères du Concile. Ne faut-il pas éviter des sujets de nature à entraver la libre action de cette vénérable réunion? D'autre part, l'Eglise, demeurant dans les limites qui lui sont assignées par son divin fondateur, aucune préoccupation ne doit rester au gouvernement de Sa Majesté touchant l'issue des délibérations de l'assemblée épiscopale.

Enfin le gouvernement français donnera ainsi, par le fait même, une nouvelle preuve de ces dispositions de bonne volonté qu'il a manifestées à l'égard de la pleine liberté des délibérations conciliaires, et de confiance qu'il déclare avoir dans la sagesse et la prudence du Siégé apostolique.

Votre Seigneurie voudra bien lire cette dépêche au comte Daru et lui en laisser copie.

Recevez, etc.

Signé: F., CARD. ANTONELLI,

IV

ACTE DE CONDAMNATION PAR LE CONCILE

DE CERTAINS PAMPHLETS, ETC. '.

REVERENDISSIMI PATRES, -Ex quo Sacrosancta Synodus Vaticana, opitulante Deo, congregata est, acerrimum statim contra eam bellum exarsit; atque ad venerandam, ejus auctoritatem penes fidelem populum imminuendam, ac si fieri posset, penitus labefactandam, contumeliose de illa detrahere, eamque putidissimis calumniis oppetere plures scriptores certatim aggressi sunt non modo inter heterodoxos et apertos Crucis Christi inimicos, sed etiam inter eos qui Catholicæ Ecclesiæ filios sese dictitant, et quod maxime dolendum est inter ipsos ejus sacros ministros.

Quæ in publicis cujusque idiomatis ephemeridibus, quæque in libellis absque auctoris nomine passim editis

1 Voir la traduction de ce Document, pages 41 et 42.

et furtive distributis, congestu hac de re fuerint probrosa mendacia, omnes apprime norunt, quin nobis necesse sit illa singillatim edicere. Verum inter anonymos istiusmodi libellos duo præsertim extant, gallice conscripti sub titulis: Ce qui se passe au Concile et La dernière heure du Concile, qui ob suam calumniandi artem, obtrectandique licentiam ceteris palmam præripuisse videntur. In his enim nedum hujus Concilii dignitas ac plena libertas turpissimis oppugnantur mendaciis, juraque Apostolicæ Sedis evertuntur; sed ipsa quoque Sanctissimi Domini Nostri augusta persona gravibus lacessitur injuriis. Jam vero Nos officii nostri memores, ne silentium nostrum, si diutius protraheretur, sinistre a malevolis hominibus interpretari valeat, contra tot tantasque obtrectationes vocem extollere cogimur, atque in conspectu omnium vestrum, Reverendissimi Patres, protestari ac declarare: falsa omnino esse et calumniosa quæcumque in prædictis ephemeridibus et libellis effutiuntur, sive in spretum et contumeliam Sanctissimi Domini Nostri et Apostolicæ Sedis, sive in dedecus hujus Sacrosanctæ Synodi, et contra assertum defectum in illa legitimæ libertatis.

Datum ex Aula Concilii Vaticani, die 16 Julii 1870. PHILIPPUS Card. DE ANGELIS Præses.

ANTONINUS Card. DE LUCA Præses.

ANDREAS Card. BIZZARRI Præses.

ALOYSIUS Card. BILIO Præses.

HANNIBAL Card. CAPALTI Præses.

JOSEPHUS Ep. S. Hippolyti, Secretarius.

V

TEXTE DES CONSTITUTIONS.

CONSTITUTIO DOGMATICA DE FIDE
CATHOLICA.

PIUS EPISCOPUS, SERVUS SERVORUM DEI, SACRO APPROBANTE CONCILIO, AD PERPETUAM REI MEMORIAM.

DEI Filius et generis humani Redemptor Dominus Noster Jesus Christus, ad Patrem cœlestem rediturus, cum Ecclesia sua in terris militante, omnibus diebus usque ad consummationem sæculi futurum se esse promisit. Quare dilectæ Sponsæ presto esse, adsisteré docenti, operanti benedicere, periclitanti opem ferre nullo unquam tempore destitit. Hæc vero salutaris ejus providentia, cum ex aliis beneficiis innumeris continenter apparuit, tum iis manifestissime comperta est fructibus, qui orbi christiano e Conciliis œcumenicis ac nominatim e Tridentino, iniquis licet temporibus celebrato, amplis

V

TEXTE DES CONSTITUTIONS.

CONSTITUTION DOGMATIQUE SUR LA FOI
CATHOLIQUE.

PIE, ÉVÊQUE, SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU, SACRO APPROBANTE CONCILIO AD PERPETUAM REI MEMORIAM.

Le Fils de Dieu et le Rédempteur du genre humain,, NotreSeigneur Jésus-Christ, sur le point de retourner à son Père céleste, promit d'être avec son Eglise militante sur la terre tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles. C'est pourquoi, en aucun temps, il n'a cessé d'être avec son épouse bien-aimée, de l'assister dans son enseignement, de bénir ses œuvres et de la secourir dans ses périls. Or, cette Providence salutaire, qui a constamment éclaté par beaucoup d'autres bienfaits innombrables, s'est manifestée principalement par les fruits abondants que l'univers chrétien a retirés des Conciles, et nommément du Concile de Trente, bien qu'il ait été célébré en des temps mauvais. En effet, grâce à eux, on a vu les dogmes très saints de la religion définis avec plus de précision et

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