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L'ensemble des œufs est appelé larves. Par une nourriture spéciale dans laquelle entre un mélange de pollen, de miel et d'eau, la larve grossit; le sixième jour elle atteint sa plus grande crois-. sance, à ce moment la cellule est operculée.

Le ver après avoir filé une coque se change en nymphe d'où elle sort quinze jours après à l'état parfait.

L'ensemble des larves et nymphes s'appelle couvain.

Marche de la colonie.

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Nous achetons en mai deux essaims

d'un kilo, nous en plaçons un dans une ruche commune, l'autre dans une ruche à cadre garnie complètement de cire gaufrée. Examinons nos deux ruches:

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1° Ruche fixe. Première annee. Les abeilles commencent à construire des rayons qui sont utilisés au fur et à mesure, par la reine, pour y déposer des œufs; par les abeilles, pour y emmagasiner le miel.

A la fin de la saison notre ruche pèsera douze à treize kilos.

Deuxième année. - Les abeilles disposant d'une assez grande quantité de rayons bâtis et la reine ne limitant pas sa ponte, la population augmente avec rapidité, elle se trouve bientôt à l'étroit, il se produit alors un essaim sept à huit jours après d'un deuxième. Quatre jours après, cette colonie peut encore donner un troisième essaim.

Après cet essaimage, la saison étant très favorable, et les abeilles ayant montré une grande activité, nous soupesons notre ruche! Elle est lourde, si lourde qu'elle est pleine de miel. Nous la plaçons sur bascule, elle pèse 35 kilos, c'est-à-dire 25 kilos déduction faite du bois de la ruche. Nous ne voulons pas étouffer nos chères abeilles, qu'allons-nous récolter ? 8 à 10 kilos de miel tout au plus, car nous sommes obligés d'en laisser 12 à 15 kilos pour la consommation hivernale.

Qu'a fait pendant ce temps notre ruche à cadres :

Première année. Aussitôt notre essaim en place, les abeilles allongent les rayons gaufrés et emmagasinent immédiatement miel et pollen.

La reine ne limite pas sa ponte, la population augmente avec une grande rapidité et quelquefois on est obligé de placer une hausse.

Le poids de la ruche (net), en septembre, sera de 17 à 20 kilos.

Deuxième année. - En mai, nous plaçons une hausse. Un me après, l'année comme nous l'avons dit plus haut étant mellife il est utile d'en mettre une deuxième. Par cet agrandissem successif, la population, quoique très forte, ne se trouve pas l'etroit et cette colonie formidable donnera au minimum un exa dent de récolte de 25 kilos.

On voit par là un des avantages des ruches à cadres. Avoir des colonies fortes tel est la devise de l'apiculteur. Dans toute colonie, nous dit M. l'abbé Voirnot, il y a le min tère de l'intérieur et le ministère de l'extérieur. Supposons q faille 10.000 abeilles pour le service intérieur, une population. 40.000 pourra en envoyer au dehors 30.000, tandis qu'une 20.000 n'en enverra que 10.000 et deux de 20.000 ne disposer ensemble pour le butin que de 20.000.

(A suivre)

CONFÉRENCE SUR

LES ABEILLES

Par M. Ed. LEFEBVRE

SECRÉTAIRE DU COMITÉ DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES CONFÉRENCES POPULAIRES

(Suite)

Il faut donc quand une ruche est attaquée par la fausse-te. s'assurer si la reine n'a pas été victime d'un accident, et en cas, la remplacer immédiatement. Si l'on voit le mal fait grands progrès, il faut évacuer la ruche et l'assainir compli ment. L'invasion de la fausse-teigne provient souvent d'ung chet trop grand, de fissures restées ouvertes ou du mauvais de l'habitation. Cet insecte ne s'attaque généralement qu'aux ches peu nombreuses; celles qui ont une grande population le craignent pas et résistent presque toujours victorieusemen ses tentatives d'envahissement. L'apiculteur est d'ailleurs seco dans sa tâche de protection de la colonie par l'intelligence des habitants eux-mêmes. Huber raconte que voulant protéger

(1) Extrait des Bulletins de la Société Nationale des Conférences Popula

beilles contre l'envahissement du sphinx atropos, nouvellement mporté en Europe avec la pomme de terre, il était fort embarassé. Les clôtures les mieux imaginées avaient toujours l'inconvénient de gêner le mouvement d'entrée et de sortie des ouvrièes. Il ne savait que faire quand un matin il s'aperçut que les beilles avaient elles-mêmes résolu le problème. Elles avaient en liverses ruches, essayé toutes sortes de systèmes de défense et de fortifications. Tantôt elles construiaaient un mur en cire avec l'étroites fenêtres où le gros ennemi ne pouvait passer; tantôt par une invention plus ingénieuse encore, sans bouger rien, elles plaçaient aux portes des arcades entre-croisées ou de petites cloisons les unes derrière les autres, mais qui se contrariaient, c'està-dire qu'au vide laissé par les premières rédondait le plein des secondes. Les ouvrières pouvaient facilement entrer et sortir en zig-zag, mais la cité était fermée au grand ennemi qui ne pouvaiplus passer avec ses ailes déployées ni même se glisser par ces corridors étroits. Je resterai sur cette anecdote qui nous montre une fois de plus combien ces petits êtres sont intelligents, et je ne saurais trop vous engager à en tenter la culture; vous y trouverez un sujet très intéressant d'études, un profit suffisant et un enseignement salutaire tiré de l'exemple de ce petit peuple qui, dans un ordre parfait, travaille sans relâche pour le bien général, n'ayant d'autre intérêt que la prospérité de sa petite république. (FIN).

Le Maturateur

Le miel possède au plus haut degré la propriété d'absorber l'humidité, son pouvoir hygromédrique est au moins aussi puissant que celui de sel; c'est à cet état particulier qu'il doit sa tendance à la fermentation, s'il n'est pas entouré de tous les soins désirables. Chaque jour, nous voyons chez les cultivateurs et chez les débitants des miels souvent très blancs et très fins recouverts d'une couche plus ou moins épaisse de liquide fermenté, qui n'est autre que l'humidité de l'air absorbée par le miel et condensée à sa surface.

Une récolte ainsi conservée est vouée a plus triste sort; si l'automne et l'hiver so humides, les récipients ne contiendrons plu au printemps, qu'un produit aigre, acid d'un aspect pitoyable, couvert d'écume et mousse, absolument hors de vente, bon to au plus à la cuisson.

En général, on ne sait pas conserver miel.

Il faut, avant tout, et dès qu'il est récol soustraire le iniel à l'action de l'humidi

Remarquez bien que ces petits détails qui

plus d'un semblent superflus, sont d'une importance capitale. dans bien des endroits, le miel manque encore de l'estime qi mérite, c'est que les épiciers, qui sont trop souvent nos intern diaires, ne livrent plus aux consommateurs le miel que nous le avons confié. Sans parler de ceux qui le dénaturent, c'est, je cro le petit nombre, la plupart des intermédiaires, dès qu'une po de miel leur a été déposée, s'empressent de la descendre à cave où elle voisine pendant de longs mois avec le sel et le savo ils ne sauraient être plus mal inspirés, et comme l'apiculteur ( les fournit est rarement plus avisé qu'eux, its'ensuit qu'ils cor nuent à offrir aux consommateurs du miel fermenté, jusqu'au j‹ où une bonne âme (et elles sont rares) leur dira :

<< Mais malheureux, vous perdez votre produit ! Pour Di montez plutôt votre miel au grenier, mais ne le laissez pas aussi mauvaise compagnie! » Le remède est cependant b simple: Placer le miel dans un endroit sec et frais, il s'accomm dera même dans un endroit sec et chaud; pourvu qu'on lui év l'humidité, il se conservera indéfiniment.

Ceci est la pratique la plus simple, à la portée de tous, gros petits apiculteurs : « Le miel, en vases veruissés ou de verre si samment bouchés et placés dans la partie la plus sèche de l'hal tion ». Un point c'est tout.

Pour vous, Messieurs les apiculteurs, qui me lisez et qui fai chaque année l'abondante récolte que je vous souhaite, il y a petit surcroît de précautions à prendre : il faut que vous usiez maturateur, après avoir usé de l'extracteur...

Ces deux auxiliaires vous sont aussi précieux l'un que l'autre , grâce à une petite combinaison bien simple, sur laquelle j'apelle votre attention, l'extracteur. dont vous connaissez mainteint l'indispensable emploi, va, là encore, vous aider une fois de us à parfaire, jusqu'à la perfection, la préparation de votre iel.

Si nous avons fait le prélèvement du miel aussitôt la grande ie.ee terminée, nous avons extrait bien des cadres incomplèteent operculés. Eh bien, tout le miel provenant de ces cellules on fermées, possède encore en suspension une grosse partie queuse, un excès d'eau. Les rayons operculés eux-mêmes ne ont pas toujours entièrement débarrassés de l'eau souvent en xcès dans le miel élaboré, il faut encore que le miel mûrisse uelque temps dans ces cellules même fermées, avant d'être sutsamment condensé et débarrassé de l'excès d'eau qui nuirait à a conservation.

L'apiculteur doit donc, dans l'un et dans l'autre cas, aider à ce ravail d'élimination, s'il veut qué son miel se conserve bien à 'abri de toute fermentation.

Pour cela, il lui suffira de mettre le miel aussitôt extrait dans in maturateur convenable. Le maturateur est, généralement, une :uve en métal (fer blanc) d'une contenance variable (250 ou 500 itres suivant le besoin) pourvu d'un robinet à sa base. Dans le naturateur, le miel va se déposer et achever de mûrir. Les parties es plus sucrées, donc les plus denses, descendront lentement au fond, tandis que la partie aqueuse montera à la surface où l'eau s'évaporera sous un simple voile de mousseline. Les quelques parcelles de cire qui auraient échappé au tamis surnageront elles aussi, si bien que lorsque le miel sera soutiré au robinet inférieur, après quinze jours ou un mois de repos, il sera absolument limpide, débarrassé de la plus petite impureté et de tout excès d'humidité; prêt, en un mot, à être mis en pots ou en fûts et livré irréprochable. Ceci est tellement simple et à la portée de tous qu'on demeure tout surpris de rencontrer encore des miels aqueux ou fermentés. Il est vrai qu'il y a la question de la dépense pour le maturateur, question souvent capitale. Eh bien, nous allons tourner la difficulté !

Avez-vous trois ou quatre ruchées et une récolte de 30 ou 40

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