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Les propriétés de la Boîte restèrent entre les mains de la communauté genevoise, et durent naturellement être employées à la création et à l'entretien de l'hôpital général. L'inventaire des immeubles (1542) de ce dernier établissement

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assueta et promiserunt reddere annuatim computum summarie, et in vera eorum conscientia, in manibus Syndicorum pro tempore existent. qui illos recipere teneantur absque contesta. Et conclusum est unam fieri archam in eccles. Gebenn. tenend. cum duabus vel tribus clavibus, tam per procurat. quam Syndic. conservandis, ad reponendum collata, conferenda, et pertinencia jura pissidis... de pecuniis ipsius pissidis solvend. 1512, 8 Juin. Facto sermone de Paquet. qui hodie morti solvit tributum, cujus anima vivat cum beatis. Fuit conclusum majorem insequendo oppinionem, quod faces duodecim, qualibet de duabus libris cum dimidia, dentur, in quibus escussoni seu arma civitatis, affigantur, et maneant incense, novena ejus durante et missarum celebracione. - Id.. 13 Juin. Die Dominica in claustro Sancti Petri Gebenn. ad sonum grosse campane, Consil. gener. celebratum extitit, pro constitucione procur. pissid. omn. animar. purgat. fienda ob mortem commend.lis Jac. Paq. cujus anima vivat cum beatis. Omnes... vocibus prius per unumquemque emissis fecerunt, constituerunt et creaverunt, faciuntque creant et constituunt suis et aliorum civ. et burg. absencium, nominibus, procuratores pissidis seu Boyte Omnium Animarum purg. vz. egreg. Fran. de Leamon et honor. Bernardinum Vuarembert ibidem presentes et onus hujusmodi procure suscipientes. Et hoc per spacium trium annorum hodie incohand. et simili die finiend. cum potestate exhigendi quecumque legata, quascunque helemosinas, et de receptis quictandi, equidem coadjutores substituendi. In omnibus causis motis et movendis comparendi, libellum posiciones et articulos dandi, in forma solita, rectoresque capellar. quarum jus patronatus ad ipsum officium spectat et pertinet domino vicario presentandi et instituendi. Promittentes ipsi constituentes hominem gratum etc., et ipsi super sanctis Dei evangeliis, bene, probe et legaliter suum officium exercere et bonum computum de anno in annum in manibus N. Syndicor. seu ab eis deputandorum, reddere cum reliquorum restitucione plenaria, facereque que suo incumbunt officio, semoto quolibet inhonesto. Renunciantes, etc. Actum Gebenn in

fait mention d'un pré sous Champel, appelé pré de la Cluse, peut-être est-ce celui que la Boite acheta au prix de 150 florins d'or p.p., en 1501, de nob. Jean des Avenières C. G. C'était une terre allodiale d'environ trois poses, située dans le territoire et les franchises de Genève, au lieu dit des steppes ou des terrains communs de St-Paul (terra allodialis continens circa tres posas sita in territorio et franchesiis Geb. loco dicto in teptis seu communibus Sancti Pauli). Voici la liste des procureurs de la Boîte aussi complète que les documents nous ont permis de la faire: Claude de Pesmes 1452–69. Jaquemet Roguz, 1452–86. Humbert Perrod, 1473-76. Jean Robert, 1476-90. Jean de la Palud alias de Chalex, 1486-1501. Jacq. Paquet, 1497-1512. François Déléamont dit Talichet, Bernardin Vuarembert, 151220. Pierre Bertherat, Jean Boysson ou Buysson, dit du Banc, 1521-27. Claude Baud et Pierre Bienvenu, 1527-30.

dicto claustro Sancti Petri Gebenn. Presentibus inibi N. Lud. de Lestelley, Joh. et Mich. Nergaz testibus, etc., et interponatur decretum si opus sit. Montyon. 1530, 18 Juin. Consil. CCm. Ibidem fuerunt electi Joh. de Mara et Joh. Vuarrerii procurator. Omn. Animar. 1533, 6 Août. Fuit congregatum Consil. CC in quo fuit proposit. sicuti Joh. de Mara et Joh. Vuarrerii procurat. Omn. Animar. dicunt se suum tempus fecisse, propterea supplicant se eximi et alios eligi. Quocirca fuit processum ad electionem et fuerunt electi duo, vz. egreg. Joh. de Deserto notar. et Franc. Comitis mercat. Gebenn. et quod dictus de Deserto salarietur, salario per primum Consilium statuendo. Et constituuntur cum omni potestate, etiam substituendi ad lites. 1535, 2 Mars. Franc. Comitis procurat. hospitalium seu pixidis Animarum revelavit obitum Joh. de Deserto, peciit sibi de socio provideri. Cui fuit responsum, deligat unum et postea referat. 1d. 3 Mars. In Consil. CC° fuit locutum de proc. pissid. heri deffuncto et arrestatum quod loco illius debeat eligi unus, fuitque electus N. Joh. Am. Curtet, qui fuit constitutus cum omni onere et honore assuetis, qui solitum prestitit jura

mentum.

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Jean de la Mare et Jean Vuarrier, 1530-33. François Comte et Jean du Désert, 1533-35. François Comte, Jean Améd. Curtet, 1535.

Parvenus au terme de notre travail, nous ne nous dissimulons point que cette multitude de détails souvent décousus, arides, ou presque insignifiants, a pu fatiguer l'attention de nos lecteurs, et nuire à l'intérêt que nous aurions voulu leur inspirer. Nous aurions pu chercher à être plus piquants dans nos récits, plus affirmatifs dans nos conclusions; peut-être eût-ce été aux dépens d'une rigoureuse exactitude, principal mérite de recherches semblables aux nôtres. En communiquant toutes ces notes, tous ces extraits d'actes, nous avons voulu donner à chacun la faculté de juger, de refaire même notre œuvre, qui sera dans tous les cas un classement et une analyse de matériaux inédits, toujours bons à consulter, et en ce sens le résultat de nos investigations ne sera peut-être pas entièrement stérile.

Il nous reste maintenant à résumer en quelques mots ce que nous savons de plus certain sur nos hôpitaux, et à faire connaître ce qu'on en avait dit avant nous.

A l'exception de celui dont nous retrouvons la mention la plus ancienne, nous connaissons les fondateurs de tous ces établissements. Ainsi l'hôpital Saint-Joire fut fondé ou augmenté par un personnage qui portait ce nom; il reçut encore de nouveaux bienfaits de Guillaume Bolomier, chancelier de Savoie, puis de Mathieu Clarier, citoyen de Genève. Pierre du Pont, citoyen de Genève et jurisconsulte, créa en 1359 l'hôpital Saint-Jacques. En 1360, Girod de Melduno et sa femme, citoyens de Genève, établirent celui de la Trinité; peu de temps après, André de Thonnay et sa femme,

marchands de Genève, celui de Saint-Bernard; François de Versonay fonda ceux des pauvres honteux et de la Madelaine en 1434 et 1452. Aymon, son fils, ajouta à ce dernier deux chambres en faveur des femmes enceintes, en 1466; Jaquemet de Sambaville avait créé en 1453 l'hôpital de Marlioz. Quant à celui des Pestiférés, la communauté genevoise l'avait fait élever à ses frais vers la fin du quinzième siècle. C'étaient donc des citoyens de Genève et la communauté genevoise qui avaient doté leur pays de ces établissements, si nous en exceptons un dont l'origine est inconnue, et un second, qui compta plusieurs bienfaiteurs.

Quant à l'administration de ces maisons, le recteur de l'hôpital de Notre-Dame du Pont paraît avoir été de la nomination du Chapitre jusqu'à l'arrangement de 1532, ou les syn-. dics obtinrent du vicaire-général de le surveiller et de le

nommer.

La famille de Saint-Joire ou de Bolomier choisissait probablement le recteur de l'hôpital et de la chapelle de ce

nom.

L'hôpital de la Trinité était uni et incorporé à la confrérie de ce nom, qui devait sans doute exercer une certaine influence sur le recteur. Pour ce qui regarde l'hôpital SaintJacques du Pont, le fondateur en avait donné le droit de patronat aux comtes de Savoie. Le duc Louis le céda en 1452 à la Boîte de Toutes-Ames, qui en exerça la charge à partir de ee moment. Le prévôt du Grand-St-Bernard semble avoir eu quelque autorité sur le recteur de l'hôpital de ce nom à Genève.

Le prieur de la confrérie de l'Eucharistie était de droit recteur de l'hôpital des pauvres honteux, suivant la volonté de François de Versonay, qui, dans le cas où la confrérie cesserait d'exister, substituait les syndics et les conseils de Genève. L'hôpital de la Madelaine fut donné directement aux représentants de la communauté genevoise.

Le petit hospice de Marlioz avait d'abord été mis sons la direction du curé et de la fabrique de l'église de ce nom; il passa ensuite sous celle de la Boîte de Toutes-Ames.

Quant au grand établissement des pestiférés, les Conseils s'en occupaient directement, et dès l'instant de sa création, il absorba l'attention et exigea toutes les ressources dont pouvait disposer la communauté.

Les recteurs géraient en général les affaires de l'hôpital et de la chapelle qui y était annexée, et stipulaient en son nom. Les syndics exerçaient une surveillance générale, faisaient visiter ces établissements pour que tout s'y passât convenablement, mettaient un terme aux abus qui s'y pouvaient commettre, et prenaient, dans l'intérêt de la santé publique, les mesures que les circonstances réclamaient; ils nommaient aussi les hôpitaliers et recevaient leurs serments.

Les biens de ces hôpitaux consistaient pour la plus grande partie en immeubles engagés presque tous emphythéotiquement, et dont les revenus s'amoindrissaient d'année en année par la diminution graduelle de la valeur de l'argent et l'exhaussement du prix des denrées. Pour aucun la somme de ses revenus ne dépassait 20 florins, si nous en exceptons l'hôpital des pauvres honteux, que la munificence de son fondateur et de quelques autres citoyens avait doté de rentes, suivant notre calcul, devaient s'élever aux environs de 150 florins. En supposant, en 1500, le prix de la coupe de blé à 18 sous, ce qui s'éloigne peu de la vérité, l'hôpital de l'Eucharistie aurait pu cette année se procurer cent coupes de blé avec ses 150 florins de rente; multipliant ces cent coupes de blé par le prix moyen actuel (16 ou 18 francs), nous arriverons à évaluer pour notre époque le revenu de cet hôpital à 1600 ou 1800 francs. C'était de beaucoup le plus riche.

Lorsqu'il fut question, en 1535, de réunir tous les hôpitaux en un seul, l'administration des biens de ces établissements

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