Sayfadaki görseller
PDF
ePub

c'est envain qu'on sert l'Éternel, et qu'avons-nous gagné de l'avoir prié? Dieu proteste en mille endroits, que quiconque demande reçoit, quiconque cherche trouve, et que celui qui heurte il lui sera ouvert. Il assure par son esprit, qu'il entend les gémissemens des affligés, qu'il veut tirer de l'opression ceux qui l'invoqueront. Il a fait dire la bouche de son fils, que quoiqu'il semble tarder de faire droit à ses enfans et d'exaucer leurs prières, il se levera bientôt pour les délivrer. Enfin, il n'y a presque pas une page dans les livres sacrés, où l'on ne trouve des assurances, que Dieu entend et exauce ceux qui vont à lui par Jésus ayec des cœurs repentans, et qu'ils les délivrera enfin de tous maux.

par

Telles sont les promesses authentiques sur lesquelles les vrais adorateurs peuvent et doivent se fonder, quand ils s'approchent de Dieu pour l'invoquer. Ces promesses souvent répétées et scelées dans le cœur par le St.-Esprit, sont comme une huile versée dans une lampe qui l'empêche de s'éteindre, et qui rend sa flamme plus claire et plus ardente. Sans cela l'orage des tentations, tant intérieures qu'extérieures, consume les forces et éteint insensiblement le zèle qui pourrait avoir été excité dans l'âme. Souvent après avoir senti son cœur embrâsé de zèle pour la prière, il arrive que les dissipations entraînent de nouveau dans le relâchement, à moins qu'on ne puise de nouvelles forces dans ses promesses, et qu'on n'en tire la moële et le suc pour s'en nourrir et s'en fortifier. Ce n'est pas sans raison que la prière est appelée un combat spirituel. Pour nous y soutenir et pour vaincre par elle, nous avons souvent besoin de renfort et de nouvelles munitions. Ces rafraîchimens se tirent des trésors de la grâce et des promesses de Dieu.

Lisez donc, chers amis, méditez, et laissez-vous appliquer les promesses de Dieu, afin de reprendre courage, de relever vos mains affaiblies, et de raffermir vos genoux tremblans. Persévérez dans l'oraison et attendez l'accomplissement des promesses que Dieu a attachées à la foi persévérante. Jésus vous dit lui-même : demandez, afin que vous receviez, et que votre joie soit accomplie. Le prix du combat de la prière, c'est de recevoir; et cette réception fait la joie et le triomphe des fidèles adorateurs de Dieu.

Voulez-vous vous prévaloir de ces solides fondemens pour y puiser l'efficace de vos prières et l'espérance certaine d'être exaucés? Laissez-vous mettre dans les saintes dispositions, que nous vous avons marquées. Apprenez à connaître le Père céleste en la face de son fils, et à vous unir d'esprit et de cœur à Jésus, afin de pouvoir prier en son nom et avoir part à la vertu de son intercession, aux grâces qu'il vous a méritées, et à l'accomplissement des promesses que le père a faites en lui. Car toutes les promesses de Dieu sont oui et amen par Jésus-Christ. Alors, soyez assurés, que vos prières seront d'heureux liens qui vous uniront toujours plus étroitement à Dieu. Ce seront des traits poussés avec force, qui perceront à travers tous les obtacles I qui s'opposent à leur passage. Ce sont des lettres de supplication qui seront reçues favorablement, et d'heureux messagers, qui, portant vos nécessités au trône de la grâce, retourneront chargés de tous les biens dont vous avez besoin. Le Seigneur Jésus veuille vous donner son esprit, qui est un esprit de prière et de supplication, qui vous apprenne à prier le Père par le Fils, et qu'il prie lui-même pour vous et dans vous

par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Puissiezvous lui ouvrir vos cœurs, et les lui donner en entier, pour être des temples où cet esprit plaide pour les saints, selon Dieu; en attendant que nous adorions et bénissions ce Dieu Père, Fils et Saint-Esprit dans la glorieuse éternité! Amen.

ΜΕ

XXXVE. SERMON.

L'ASCENSION SPIRITUELLE

DES FIDÈLES.

Enfin il se montra aux onze apôtres, comme ils étaient à table, et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur coeur, parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité. Et il leur dit : Allezvous-en par tout le monde, et préchez l'Evangile à toute créature. Celui qui croira et qui sera baptisé, sera sauvé; mais celui qui ne croira point, sera condamné, etc. St.-Marc, xvi, 14, 16.

Mes chers et bien-aimés auditeurs!

L'ASCENSION de Jésus-Christ est une des plus consolantes circonstances de l'œuvre de notre rédemption.

Quand un disciple de Jésus considère en esprit le triomphe de son maître montant au ciel et la gloire qu'il a acquise à ses élus, il lui semble qu'il devrait voler à lui. Il voit en la personne de ce Sauveur triomphant, le chef des armées de l'Eternel, qui est morité le premier dans les cieux pour écarter de devant la porte du paradis le chérubin, qui défendait à l'homme l'accès à l'arbre de vie ; et en le contemplant, assis sur le trône de la majesté divine, il l'envisage comme un homme. Dieu, qui intercède auprès de Dieu pour les hommes desquels il est devenu le frère. Ces considérations faites par une âme touchée des lumières de la grâce, ne peuvent manquer de faire naître en elle un désir ardent de s'envoler dans le sein de son père céleste que son Sauveur lui a ouvert, et de s'approcher de cet arbre de vie pour se nourrir éternellement de ses fruits délicieux. Si le fidèle est obligé de tenir encore à cette terre par son corps mortel, son cœur et ses désirs sont dans les cieux. où est son trésor, et il cherche les choses qui sont en haut, où Jésus est assis à la droite du père; en attendant le temps ou son Sauveur le placera dans la demeure. qu'il est allé lui préparer dans la maison de son père. C'est ainsi que les membres de Jésus participent tous les jours à son ascension glorieuse, en s'unissant à lui de cœur et d'esprit, et en soupirant après les biens glorieux de son royaume. Puisque nous célébrons l'ascension de notre Sauveur, nous ne saurions mieux employer la solennité de ce jour qu'en nous unissant à lui par la foi. C'est aussi à quoi nous conduit le texte que nous venons de lire, lequel nous fournit matière d'examiner,

L'ascension spirituelle des fidèles avec Jésus-Christ : qui se fait,

« ÖncekiDevam »