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mille marais, s'égarent à chaque instant au milieu d'un labyrinthe humide qu'ils ont créé, et ne gagnent enfin, qu'après d'innombrables circuits les mers polaires. Les grands lacs qui terminent cette première région ne sont pas encaissés, comme la plupart de ceux de l'ancien monde, dans des collines ou des rochers. Leurs rives sont plates et ne s'élèvent que de quelques pieds au-dessus du niveau de l'eau. Chacun d'eux forme donc comme une vaste coupe remplie jusqu'aux bords; les plus légers changements dans la structure du globe précipiteraient leurs ondes du côté du pôle ou vers la mer des tropiques.

épaisse forêt qui s'étendait aussi sur une grande partie de la contrée que traverse le Saint-Laurent*, jusqu'à 55o de latitude septentrionale, sur presque toute la vallée du Mississipi à l'est de cette rivière et même à l'ouest jusqu'à 50 ou 100 milles de distance. De cette im mense forêt, l'une des plus vastes du globe, restent encore les dix-neuf vingtièmes, les efforts de l'homme n'ayant fait jusqu'ici sur son domaine que des invasions partielles. Elle est bornée à l'ouest par une contrée encore plus étendue, mais d'un caractère tout différent, savoir, la partie couverte d'herbe ou la prairie, qui s'étend indéfiniment, à l'ouest de la forêt, sur toute la ligne, depuis le golfe du Mexique jusqu'aux dernières limites septentrionales du continent. Les deux contrées n'ont point de démarcation déterminée et s'envahissent souvent l'une l'autre, de manière à confondre leurs traits respectifs.

Pour rendre plus claire l'idée qu'on peut se former, d'après ce qui vient d'être dit, de l'aspect général des ÉtatsUnis et de sa configuration naturelle, surtout sous le rapport hydrographique, nous transcrirons ici un court passage du livre de M. A. de Tocqueville (t. I, l. 1.).

<< Deux vastes régions divisent l'Amérique du Nord d'une manière presque égale. L'une a pour limite au septentrion le pôle arctique; à l'est, à l'ouest, les deux grands océans; elle s'avance ensuite vers le midi, et forme un triangle dont les côtés irrégulièrement tracés se rencontrent enfin au-dessous des grands lacs du Canada. La seconde commence où finit la première, et s'étend sur tout le reste du continent. L'une est légèrement inclinée vers le pôle, l'autre vers l'équateur. Les terres comprises dans la première région descendent au nord par une pente si insensible qu'on pourrait presque dire qu'elles forment un plateau. Dans l'intérieur de cet immense terreplein, on ne rencontre ni hautes montagnes ni profondes vallées. Les eaux y serpentent comme au hasard; les fleuves s'y entremêlent, se joignent, se quittent, se retrouvent encore, se perdent dans

(*) Voy. l'article relatif à ce grand fleuve et celui sur les deux Canadas.

S.

«La seconde région est plus accidentée et mieux préparée pour devenir la demeure permanente de l'homme; deux longues chaînes de montagnes la partagent dans toute sa longueur: l'une sous le nom d'Alleghanys suit les bords de l'océan Atlantique; l'autre court parallèlement à la mer du Sud.

«

L'espace renfermé entre les deux chaines de montagnes comprend 228,843 lieues carrées *. Ce vaste territoire ne forme cependant qu'une seule vallée, qui, descendant du sommet arrondi des Alleghanys, remonte sans rencontrer d'obstacle jusqu'aux cimes des montagnes Rocheuses. .

<< Au fond de la vallée coule un fleuve immense; c'est vers lui qu'on voit accourir de toutes parts les eaux qui descendent des montagnes : jadis les Français l'avaient appelé le fleuve Saint-Louis en mémoire de la patrie absente; et les Indiens, dans leur pompeux langage, l'ont nommé le Père des eaux ou le Mississipi.

« Le Mississipi prend sa source sur les limites des deux grandes régions dont j'ai parlé plus haut, vers le sommet du plateau qui les sépare.

<< Près de lui naît un autre fleuve ( la rivière Rouge), qui va se décharger dans la mer polaire. Le Mississipi lui-même semble quelque temps incertain du chemin qu'il doit prendre : plusieurs fois il

(*) 1,341,649 milles angl. réduits en lieues de 2,000 toises. Voir Darby, View of the United-States. Sa superficie est donc environ six fois plus grande que celle de la France (35,181 lieues carrées).

revient sur ses pas, et ce n'est qu'après avoir ralenti son cours au sein des lacs et des marécages qu'il se décide enfin et trace lentement sa route vers le midi.

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Tantôt tranquille au fond du lit argileux que lui a creusé la nature, tantôt gonflé par les orages, le Mississipi arrose plus de 1,000 lieues (2,500 milles anglais) dans son cours.....

« La vallée que le Mississipi arrose semble avoir été créée pour lui seul; il y dispense à volonté le bien et le mal et il en est comme le dieu. Aux environs du fleuve la nature déploie une inépuisable fécondité; à mesure qu'on s'éloigne de ses rives, les forces végétales s'épuisent, les terrains s'amaigrissent, tout languit ou meurt. Nulle part les grandes convulsions du globe n'ont laissé de traces plus évidentes que dans la vallée du Mississipi; l'aspect tout entier du pays y atteste le travail des eaux....

« La vallée du Mississipi est, à tout prendre, la plus magnifique demeure que Dieu ait jamais préparée pour l'habitation de l'homme, et pourtant on peut dire qu'elle ne forme encore qu'un vaste désert.

« Sur le versant oriental des Alleghanys, entre le pied de ces montagnes et l'océan Atlantique, s'étend une longue bande de roches et de sables, que la mer semble avoir oubliée en se retirant. Ce territoire n'a que 48 lieues de largeur moyenne, mais il compte 390 lieues de longueur. Le sol, dans cette partie du continent américain,ne se prête qu'avec peine aux travaux du cultivateur. La végétation y est maigre et uniforme.

a C'est sur cette côte inhospitalière que se sont d'abord concentrés les efforts de l'industrie humaine. Sur cette langue de terre aride sont nées et ont grandi les colonies anglaises qui devaient devenir un jour les États-Unis d'Amérique. C'est encore là que se trouve le foyer de la puissance, tandis que sur les derrières s'assemblent presque en secret les véritables éléments du grand peuple auquel appartient sans doute l'avenir du conti

nent. »

Sur une étendue de plus de 3,000 milles de côtes, les États-Unis possèdent quelques-unes des plus belles rades qu'il y ait

|

au monde. Leurs baies les plus larges sont celles de Passamaquoddy, de Massachusetts, de Delaware et de Chesapeake. Les principaux détroits sont ceux de Long-Island, d'Albemarle et de Pamlico. Les plus grands lacs situés en entier dans les États-Unis sont le Michigan et le Champlain; les grands lacs supérieurs, Huron, Érié et Ontario, sont en partie dans les États-Unis et en partie dans les possessions américaines britanniques. Le pays est entrecoupé par un grand nombre de rivières qui, outre les avantages qu'elles procurent pour la navigation intérieure, sont encore d'une grande utilité pour faire mouvoir les machines. Quelques-unes des principales sont: parmi celles qui se jettent dans l'Atlantique, le Connecticut, parcourant 410 milles jusqu'à son embouchure, le Hudson, 324 milles, la Delaware, 300, le Potomac, 620, la Savannah, 700, etc.; parmi celles qui se rendent au golfe du Mexique, l'Appalachicola, 500 milles, l'Alabama, 450, le Tombeckbee, 450, le Mississipi, 3,000; parmi les rivières tributaires du Mississipi, la rivière Rouge, 1,500 milles, l'Arkansas, 2,150, la rivière Blanche, 1,300, le Missouri, 3,100, l'Ohio, 1,350, le Tennessee, 1,100; parmi celles qui coulent à l'ouest des montagnes Rocheuses, la Colombie, 1,500 milles, le fleuve Louis, 900, le Clarke, 900. Voy. MISSISSIPI, MISSOURI, HUDSON, DELAWARE, OHIO.

Quant au climat, dans la partie du nord des États-Unis, entre le 42o et le 45° de latitude, l'hiver est rigoureux pendant trois ou quatre mois; durant cette saison, la neige est assez abondante pour qu'on puisse faire usage de traineaux, et la glace sur les fleuves est assez forte pour porter les chevaux et les chariots. Dans l'été, la chaleur est très intense pendant cinq ou six semaines. Dans la partie du sud des états de NewYork, de Pennsylvanie, de New-Jersey et de Maryland, l'hiver est aussi froid, mais plus court; l'été est à peu près le même que dans les états du nord. Dans ceux du sud, comprenant la Virginie, les Carolines et la Géorgie, le froid diminue dans une proportion assez régulière à mesure qu'on avance vers l'équa

teur; et au sud du Potomac on ne voit | tandis que dans la partie nord-ouest de guère de neige que dans les montagnes. l'Europe elle n'est que d'environ 31.2 Les vents qui règnent principalement pouces; cependant le nombre des jours sont le vent de nord-ouest, celui de sud-pluvieux est beaucoup plus grand dans ouest et celui de nord-est. Le premier, cette dernière partie du monde que dans qut domine pendant l'hiver, est de beau- la première, mais les pluies sont beau-coup le plus froid et le plus sec; mais le coup plus fortes aux États-Unis qu'en long de la côte de l'Atlantique, où il ren- Europe. contre des nuages et des courants d'un Les États-Unis produisent une imair plus chaud, il produit de la neige, mense variété de végétaux; quelquesde la grêle et quelquefois de la pluie; uns cependant sont communs à toutes sur les bords du Mississipi et de l'Ohio, les parties de l'Union. Le mais ou blé il engendre de la pluie pendant l'hiver des Indes, plante indigène de l'Amériet des orages pendant l'été. Le vent du que, se cultive depuis le Maine jusqu'à sud-ouest domine en été, et est plus la Louisiane, mais réussit le mieux dans constant à l'ouest des Alleghanys que les états de l'ouest et du centre. Il est sur la côte de l'Atlantique; on dit qu'il moins sensible que le blé aux différences règne toute l'année dans la vallée du Mis- du sol ou d'exposition, et produit gésissipi, à l'exception de deux mois, vers néralement le double; on a vu des terres l'époque du solstice d'hiver. Le vent de de première qualité en donner jusqu'à nord-est, traversant une grande étendue 100 bushels (36.34 hectolitres) par acre. de mer, apporte sur toute la côte de l'At- On cultive aussi le blé d'une extrémité à lantique le froid et l'humidité; sa direc- l'autre de l'Union; mais il est d'une quation est souvent modifiée par les monta- lité supérieure dans les états du milieu gnes, et l'espace sur lequel il souffle est et dans ceux de l'ouest. Les récoltes de quelquefois marqué par la neige qu'il ydé- l'année 1830 donnèrent, farine de blé, pose. Lorsque des colonies d'Européens 2,851,876 barils; farine de seigle commencèrent à s'établir dans l'Améri- 41,351 barils; farine de maïs, 35,070 que du Nord, on ne tarda pas à s'aper- barils. La culture du tabac s'étend du cevoir que la température, à une latitude Maryland, situé au 39o de latitude, jusdonnée, y était beaucoup plus basse que qu'aux états de l'ouest, au sud de l'Ohio; celle d'un lieu situé à la même latitude cette plante constitue le principal trafic en Europe. M. de Humboldt a cherché du Maryland et de la Virginie, Le sol et le à rattacher le système de climats de l'an- climat favorables au coton se trouvent cien monde à celui du nouveau en dé- | en-deçà du 37o de latitude ; il se cultive terminant à tous les dix degrés de lati- principalement du Roanoke à la rivière tude, sous différents méridiens dans les Sabinė, et forme le négoce des états du deux continents, un petit nombre d'en- sud-ouest. Le riz, qui demande une droits dont la température moyenne a été grande chaleur et un sol marécageux, constatée avec exactitude, et en suppo- se cultive beaucoup dans les deux Casant que des lignes de chaleur égale, ou rolines, la Géorgie, la Louisiane, et juslignes isothermales, passent par ces qu'à Saint-Louis, dans l'état de Mispoints pris comme autant de jalons qui souri. La canne à sucre se plaît dans les en marquent la direction. Les observa- endroits chauds et bas : on la cultive tions faites à ce sujet ont prouvé qu'en beaucoup à présent dans la Louisiane; avançant de 70 degrés, soit à l'est, soit en 1829, il y avait dans cet état 691 à l'ouest, on remarque une altération sen- plantations, dont le produit s'élevait à sible dans la chaleur de l'atmosphère. 81,000 hogsheads, chacun de 1000 liA New-York on trouve l'été de Rome vres pesant. - Les animaux domestiques et l'hiver de Copenhague, à Québec l'été sont les mêmes que ceux d'Europe, et le de Paris et l'hiver de Saint-Pétersbourg. climat leur est favorable. Parmi les aniSelon les observations de Darby, la quan- maux sauvages, il y en a qui portent le tité moyenne de pluie qui tombe par an même nom que ceux de l'ancien contiaux États-Unis est d'environ 37 pouces,nent, quoiqu'ils en diffèrent dans leurs

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319,576 personnes libres de couleur, et 2,009,050 esclaves. En 1820, le total ne s'élevait qu'à 9,638,166 : les dix dernières années ont donc fourni un accroissement de 33.4 pour cent, réparti sur différents états dans la proportion indiquée par le tableau de la page suivante.

Les états qui contiennent le plus d'esclaves sont : la Virginie, population 1,211,405, nombre des esclaves 469,757; la Caroline du Sud, population 581,185, esclaves 315,401; Caroline du Nord, population 737,987, esclaves 245,601; la Géorgie, population 516,823, esclaves 217,531, etc. D'autres états ne renferment que fort peu d'esclaves : ainsi la Pennsylvanie, sur une population de 1,348,233 individus, ne compte que 403 esclaves; New-York, sur 1,918,608, n'en a que 76. Enfin, dans plusieurs autres, tels que Maine, New-Hampshire, Vermont, Massachusetts, il n'y en a point du tout.

traits principaux. Quelques-uns des plus remarquables sont le bison, improprement appelé buffalo, le cougar ou puma, pareillement nommé à tort panthère, le chat sauvage, le lynx, le mouton des montagnes Rocheuses, l'élan, la moose ou daim d'Amérique, le castor, l'oppossum, etc., etc. Les oiseaux, très nombreux, sont la dinde sauvage, le ramier, l'oie, le cygne, le canard sauvage, la caille, l'aigle, l'oiseau moqueur, le colibri, etc.; quelques-uns sont remarquables par la richesse de leur plumage, d'autres par la mélodie de leur chant, d'autres enfin par l'excellence de leur chair. Parmi les reptiles se trouvent l'alligator, la tortue, les serpents, etc. Le règne minéral n'est pas moins riche : le fer, le charbon de terre, la chaux et le sel y existent en grande abondance; l'état de Missouri possède des mines de plomb inépuisables; enfin, on vient de trouver de l'or en quantités considérables dans quelques-uns des états du sud. Les États-Unis sont divisés politiquement en vingt-quatre états (states), trois territoires (territories), et un district (district), celui de Colombie, tous situés à l'est du Mississipi, à l'exception de la Louisiane, du Missouri et de l'Arkansas. Les états sont : Maine, New-Hampshire, Vermont, Massachusetts, Rhode-Island, Connecticut (communément appelés états de l'est ou états de la Nouvelle - Angleterre), New-York, New-sité de la population est d'environ 230 Jersey, Pennsylvanie, Delaware (états du milieu), Maryland, Virginie, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Géorgie, Alabama, Mississipi, Louisiane ( états du sud), Tennessee, Kentucky, Ohio, Indiana, Illinois et Missouri (états de l'ouest). Les territoires sont la Floride, le Michigan et l'Arkansas*. Les régions à l'ouest du Missouri et du lac Michigan n'ont que peu d'habitants et ne forment point de gouvernements séparés. La partie habitée du pays est d'environ 800,000 milles carrés anglais, et lors du recensement officiel de 1830 la population totale était de 12,858,670 individus, sur lesquels il y avait 10,530,044 blancs, (D'après M. Michel Chevalier, l'Arkansas a été elevé au rang d'état en 1836; le même avantage devait être accordé au territoire de Michigan. S.

Le recensement de 1830 fournit, par rapport à la densité et à la répartition de la population, les données suivantes : nombre des habitants par mille carré dans les États-Unis, pris ensemble, 16; dans les états de la Nouvelle-Angleterre, 20.9; dans ceux du milieu, 36.3; dans ceux du Sud, 7; en Massachusetts, 81; en New-York, 41.5; en Pennsylvanie, 30.6; en Ohio, 24; en Illinois, 3 ; dans les états de l'Ouest, 11. En Angleterre la den

personnes par mille carré, en France de 160, et en Allemagne de 100 à 200.—Le nombre des Indiens répandus sur le territoire des États-Unis était estimé, en 1830, à 313,000, dont plus de 215,000 habitaient la contrée à l'ouest de la partie occupée par les blancs; mais, depuis cette époque, des mesures ont été mises à exécution pour transplanter les tribus indiennes de l'intérieur dans une contrée sur la frontière occidentale du territoire d'Arkansas, et nous n'avons aucune donnée certaine sur le nombre des Indiens qui restent aujourd'hui dans les portions colonisées des États-Unis. Beaucoup d'entre ces derniers sont tellement mélangés avec les noirs qu'il y aurait plus de justesse à les désigner sous le nom d'hommes de couleur que sous

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celui d'Indiens. Il y a aux États-Unis | (voy. aussi WASHINGTON et NOUVELLE205 villes d'une population de 3,000 à ORLÉANS). Sur la population totale, il 5,000 âmes; 64 de 5,000 à 10,000, et y avait, en 1830, un nombre de 6,106 20 d'une population excédant 10,000 sourds et muets, savoir: 5,363 blancs et âmes. Les plus considérables sont New- 743 nègres ; le nombre des aveugles était York (voy.), 203,007 habitants; Philadel- de 5,444, dont 3,974 blancs et 1470 phie (voy.), 167,811; Baltimore (voy.), nègres. Celui des étrangers était de 80,625; Boston (voy.), 61,392, etc. 107,832.

POPULATION RELATIVE DES ÉTATS ET ACCROISSEMENT PROPORTIONNEL.

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(*) Ils ne sont pas exactement conformes au produit de l'addition, sans que l'original nous mette à même d'expliquer la différence.

Outre la grande division de la population en hommes libres et en esclaves, elle n'est pas très homogène sous un autre rapport, car on sait qu'elle se compose d'hommes de différente origine. Cependant on y remarque deux éléments principaux, dont l'un appartient au nord, à la région sans esclaves, et l'autre au sud, région où règne l'esclavage. Ces deux régions sont séparées par une démarcation profonde. Tous les auteurs sont d'ac

cord sur ce point; mais nous citerons particulièrement le témoignage de M. Michel Chevalier, qui caractérise de la manière suivante les deux éléments.

« L'Yankee et le Virginien, dit cet observateur judicieux, sont deux êtres fort dissemblables; ils s'aiment médiocrement et sont souvent en désaccord. Ce sont les mêmes hommes qui se sont coupés la gorge en Angleterre sous les noms de Cavaliers et de Têtes rondes.....

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