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ranties qu'ont fait naître les mœurs, les usages et d'antiques institutions. Tout l'occident de l'Europe, l'Angleterre, la France, les royaumes Belge et des PaysBas, le royaume Suédo - Norvégien et le Danemark, plusieurs états de la confédération Germanique, sont au contraire des monarchies tempérées par des assemblées délibérantes; mais c'est seulement en Angleterre que cette forme de gouvernement, déjà ancienne, a jeté de profondes racines dans les mœurs, les habitudes et les lois. Le Portugal et l'Espagne cherchent à l'établir au milieu des convulsions révolutionnaires et des guerres civiles. La France éprouve encore le malaise d'une nation mal constituée, mais elle sent le besoin de l'union et d'éviter les déchirements qui lui ont été si funestes. La Suisse, et un certain nombre de villes, forment encore en Europe 31 petits états dont la forme de gouvernement est républicaine; mais rien ne garantit leur indépendance coutre les grands états, qui attentent quelquefois à leur liberté par des ordres impératifs.

d'un asservissement asiatique. Le combat des deux religions, les gigantesques croisades, ne furent que le choc de l'Europe contre l'Asie, ne furent que ce qu'avaient été les combats des armées d'Agamemnon et de celles de Priam, la lutte de Xerxès et de Thémistocle; des successeurs de Saint-Pierre et de ceux de Mahomet; de ceux d'Alexandre et de ceux de Darius; la lutte des Romains et des Parthes; de l'empire de Charlemagne et de l'empire des khalifes. Il est remarquable que c'est dans le v siècle avant Jésus-Christ, et dans le v siècle après, que la civilisation de l'Europe fut attaquée par les nations barbares. La première de ces invasions fut faite par les Celtes ou Gaulois d'occident qui poussèrent leurs conquêtes jusqu'en AsieMineure, et anéantirent la civilisation des Étrusques. La seconde fut celle des Germains et autres peuples du nord-est de l'Europe qui fit rétrograder la civilisation de l'empire romain, enfanta le moyen-âge et la féodalité. Aujourd'hui, il n'y a plus en Europe de nations barbares, et un tel danger n'est plus à craindre. Sous le sceptre des tsars se trouve réunie la plus grande partie de ces contrées et de ces peuplades qui, en Asie comme en Europe, ont fait irruption sur les peuples civilisés; mais par sa religion, par Saint - Pétersbourg sa capitale, par l'éducation, les habitudes et les mœurs de ses souverains et des hautes classes, seules propriétaires du sol, ce vaste empire de Russie se trouve rattaché à la civilisation européenne.

Ainsi, malgré l'existence de la Turquie européenne encore constatée par le séjour d'un monarque d'Asie à Constantinople, la prépondérance de l'Asie sur l'Europe n'est plus à redouter, et on a pu voir dans le commencement de cet article combien fortement au contraire, par ses colonies et ses gouvernements, l'Europe pèse sur les autres continents, dans l'ancien comme dans le nouveau Monde.

L'Europe est comme divisée en deux par les formes de son gouvernement. A l'orient, la Russie, la Turquie, l'Autriche, la Prusse, l'Italie, sont sous des gouvernements absolus, mais tempérés dans les trois derniers pays par les ga

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Londres, Paris, Vienne, Pétersbourg et Berlin, sont, comme capitales des puissances prépondérantes de l'Europe, les villes où s'agitent ses destinées. Rome est toujours le centre des intérêts catholiques du monde; Amsterdam, un de ceux du commerce du globe, quoique bien descendue de son ancienne importance; Constantinople, la ville qui unit l'Europe à l'Asie. La description de tous ces grands centres de civilisation appartient, ainsi que celle des autres villes principales de l'Europe, soit à des articles spéciaux, soit à ceux qui seront consacrés aux différents états dont ils font partie.

Il ne nous reste plus qu'à présenter sous une forme abrégée, un tableau statistique et comparatif des différents états de l'Europe.

La population totale de l'Europe est évaluée à environ 229 millions d'habitants. Nous présentons ici la superficie de chaque état, la population et les forces militaires, d'après les renseignements les plus récents et dans l'ordre de leur grandeur relative, considéré sous le rapport de la superficie du sol.

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EUROTAS, voy. LACONIE et LACE- de mélodieuses cadences la révèlent aussi

DÉMONE.

EURYALE, voy. Nisus.

EURYDICE, voy. ORPHÉE. EURYNOME, voy. GRACES et OCÉA

NIDES.

EURYTHMIE, ou mieux EURHYTHMIE* (de ɛ, bien, et pusμós, nombre, harmonie), se dit de la beauté qui résulte de toutes les parties d'un ouvrage où se trouvent de justes proportions. Cette beauté domine dans toutes les épopées d'Homère, de Virgile et du Tasse. Un beau rhythme,

(*) L'Académie Française écrivant rhythme, nous demanderions pourquoi, par la même raison, elle n'écrit pas eurhythmie; mais il y aurait à faire un trop grand nombre de questions de ce genre. Voy. SYMETRIE, DYSSENTERIE, etc. S.

dans les poésies de Pindare, d'Homère et, parmi les modernes, de M. de Lamartine, etc. Chez les prosateurs, l'eurythmie fait sentir son charme et sa puissance dans le nombre d'une phrase harmonieuse, d'une période bien pondérée : Cicéron, Bossuet, M. de Chateaubriand en offrent d'heureux exemples. Enfin, dans l'architecture, au Parthénon, à Saint-Pierre de Rome, au Colysée, c'est le parfait accord de toutes les parties d'un grand édifice qui constitue l'eurythmie. F. D.

Disons encore quelques mots sur l'eurythmie en architecture. On fait ce mot presque toujours synonyme de symétrie :

Le mot eurythmie est avec raison préféré par beaucoup d'architectes comme moins banal, plus artistique, que celui de symétrie (voy.). Ainsi l'eurythmie, en architecture, est l'arrangement uniforme, régulier, de parties semblables, et aussi le placement d'un objet, d'une ouverture, à égale distance de deux points. Une porte placée dans l'axe d'une façade, une cheminée au milieu d'un côté de chambre, deux ailes de même longueur, également distantes de la porte principale, deux pavillons égaux en dimensions, disposés de même, et une foule d'autres arrangements, sont de l'eurythmie. Cette partie de l'architecture est fort importante, fondamentale même, et ses règles ne sauraient jamais être violées, à moins qu'on n'y soit forcé, comme dans les restaurations. Bien des règles sont fixées pour l'eurythmie ; elles sont basées généralement sur l'unité, la simplicité et la variété. Nous dirons aussi que dans les dispositions eurythmiques les effets d'optique ne sont jamais pris en considération, mais qu'on tient compte toujours des longueurs réelles.

il n'est pas regardé comme tel par Vi- | toniques que Vitruve, comme nous l'atruve. Cet auteur définit l'eurythmie la vons dit, appelle symétrie. ANT. D. disposition régulière, égale, des parties EUSEBE, surnommé Pamphile. Pluprincipales d'un édifice. La symétrie est, sieurs évêques ont illustré ce nom : le' selon lui, le rapport que des membres plus célèbre est celui de Césarée, métrocomposant les parties principales doivent pole de la Palestine, né vers l'an 270 de avoir entre eux et avec le tout. Ainsi, l'eu- notre ère, sous l'empire de Claude. Il rythmie de Vitruve est ce que nous nomse livra de bonne heure à l'étude des anmons symétrie, et sa symétrie est ce que tiquités, tant ecclésiastiques que profanous appelons rapports, proportions.nes, eut le bonheur de rencontrer le verPerrault, traducteur de Vitruve, affirme tueux et savant prêtre Pamphile, avec à tort que ces deux mots signifient la qui il se lia de la plus étroite amitié, même chose. le suivit en prison, lui procura les soins les plus empressés, au risque de sa propre vie, et ne le quitta que quand celuici en sortit pour aller au martyre. Ce fut pour éterniser sa mémoire qu'Eusèbe voulut joindre le nom de son ami au sien. Après sa mort, Eusèbe se retira en Phénicie, parcourut l'Égypte et la Thébaïde, fut spectateur des glorieux combats que les athlètes de la foi chrétienne eurent à soutenir dans les contrées où la persécution exerçait toutes ses fureurs, recueillit les actes de leur confession, dont il nous a transmis l'histoire, et subit lui-même une longue captivité. Agapius, évêque de Césarée, étant mort, Eusèbe fut appelé pour lui succéder (l'an · 315). L'arianisme (voy.) commençait à se rendre redoutable: sollicité par Arius d'embrasser son parti, le nouvel évêque de Césarée s'abstint d'abord de se déclarer; mais, alarmé peut-être par les progrès de cette secte, il n'eut pas le courage de soutenir la cause de saint Athanase, qui en était le plus puissant adversaire. Il assista au concile de Nicée, souscrivit à la condamnation d'Arius et finit par consentir à l'adoption du mot consubstantiel, qu'il avait repoussé d'abord à cause de sa nouveauté; mais en même temps il entretenait avec les ennemis de la vérité catholique des liaisons qui rendirent sa foi suspecte, et semblèrent accréditer les soupçons injurieux répandus contre lui. Ils allaient jusqu'à l'accusation d'avoir sacrifié aux idoles durant la persécution; autrement on avait peine à comprendre comment il avait pu échapper à la violente tempête qui avait laissé tant de vides dans tous Au mot PROPORTION, il sera briève- les rangs de la société chrétienne. Certes, ment question des proportions architec- | s'il avait eu à se reprocher la moindre

Dans nos articles d'architecture, eurythmie prendra donc la place de symétrie. Nous avons dit quelques mots sur les raisons qui militent en faveur de cette locution; nous les appuierons encore par un exemple. La symétrie entraîne avec elle comparaison de plusieurs objets: une porte, un fronton, une statue, placés dans un axe de façade, ne sont pas, rigoureusement parlant, de la symétrie, mais bien de l'eurythmie, signification bien distincte et plus étendue.

faiblesse sur un point aussi capital, ses ennemis n'auraient pas été réduits à de vagues allégations semées dans l'ombre, et ses amis n'auraient pas eu la pensée de l'élever sur un siége aussi important que celui de Césarée, moins encore de l'appeler à celui d'Antioche, bien plus considérable que celui qu'il occupait. "'empereur Constantin appuyait cette translation de tous ses vœux; Eusèbe s'y refusa constaminent. L'estime du prince le dispensait de toute autre apologie. Constantin lui en donna en plusieurs occasions les témoignages les moins équivoques : il lui écrivait souvent, le faisait manger à sa table, aimait à s'entretenir familièrement avec lui; ce qui donna lieu à Eusèbe d'apprendre de sa propre bouche les particularités les plus importantes de sa vie, consignées dans son histoire qu'il nous a laissée en quatre livres. La reconnaissance lui dicta le panégyrique de cet empereur prononcé en sa présence, et dans son palais même, à l'occasion des fêtes ordonnées pour célébrer la 30° année de son règne, en 335, qui fut la dernière de sa vie. Eusèbe survecut peu à ce prince: on croit qu'il mourut vers 339 ou 340.

L'orthodoxie de cet évêque sera toujours un problème embarrassant. Dupin regrette que son nom n'ait pas été conservé au nombre des saints où d'anciennes chroniques l'avaient placé; d'autres s'étonnent d'un pareil vœu en faveur d'un évêque à qui l'on reproche justement d'avoir obtenu de la confiance dont il jouissait auprès du prince, l'exil de saint Athanase et le rappel d'Arius. Saint Jérôme, qui le juge par sa conduite plutôt encore que par ses livres, n'hésite pas à le qualifier arien, et ses apologistes, qui cherchent à l'expliquer plutôt qu'à le justifier, sont contraints de passer condamnation sur certains termes qui nous paraitraient aujourd'hui insou

tenables.

Ce qui ne laisse aucune incertitude, c'est qu'Eusèbe a été un des plus savants hommes de l'antiquité, comme ses partisans et ses adversaires l'ont également

reconnu.

Ses principaux écrits sont : 1° l'Histoire ecclésiastique, en dix livres, de

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puis l'avènement du Messie jusqu'à la défaite de Licinius : elle lui a mérité le titre de père de l'histoire ecclésiastique; 2o les livres de la Préparation et de la Démonstration évangéliques, trésor d'érudition et de critique où la vérité de la religion chrétienne est prouvée invinciblement contre les païens et les Juifs; 3° une Chronique qui renfermait les événements depuis le commencement du monde jusqu'à la 20° année du règne de Constantin. La traduction latine qu'en donna saint Jérôme nous a fait perdre une partie de l'original*; 4° Rẻfutations d'Hiéroclès, de Marcel d'Ancyre, de Sabellius; 5° Traité de la théologie ecclésiastique, en 3 livres; 6o Traités et opuscules divers, publiés par Montfaucon; 7° Histoire de la vie de l'empereur Constantin, et Panégyrique de ce prince; 8° Commentaires sur les Psaumes, le Cantique des Cantiques, et Dissertations sur divers points de l'Ancien et du Nouveau-Testament; concordance des Évangiles; 9o Apologie d'Origène, dont il ne nous reste que le premier livre.

Nous n'avons point d'édition complète des œuvres d'Eusèbe; mais il n'est pas une bibliothèque savante qui ne possède ses principaux ouvrages dans les éditions particulières qui en ont été publiées, savoir: sa Chronique universelle par Scaliger, ses Préparation et Démonstration évangéliques par le P. Vigier, son Histoire ecclésiastique par H. de Valois, dans sa collection des historiens ecclésiastiques grecs, en 3 vol. in-fol., Paris, 1659 (d'autres éditions ont été données par Reading, Cambr., 1720, 3 vol. in-fol., et par Heinichen, Leipz., 1829, 2 vol. in-8°); son Histoire et son Panégyrique de Constantin, par le même Heinichen, Leipz., 1830; ses Commentaires et Opuscules par les P. Sirmond et de Montfaucon, etc. Trois érudits, allemands, Moeller, Danz et Kestner, ont examiné dans des écrits particuliers le mérite historique d'Eusèbe. M. N. S. G. +

(*) Voy. ce qu'on a dit de cet ouvrage à l'article EGYPTE (T.IX, p. 265). Sauf quelques fragments, il n'existe plus que dans les traductions latine et arménienne dont Zobrab et Mai (Milan, 1818, in-4°) et Amher (Ven, 1818, in fol.) ont publié des éditions. Cette chronique est d'une grande importance en chronologie. Voy. SYNS,

CELLE.

cause

EUSTACHE (TROMPE D'), partie de l'oreille ainsi nommée de BARTHÉLEMY EUSTACHI, savant anatomiste du xvi siècle, dont on recherche encore aujourd'hui les Tabula anatomicæ, à de leurs planches gravées en 1552, bien que l'ouvrage n'ait vu le jour qu'en 1714, Rome, in-fol. par les soins de J. M. Lancisi. Après avoir enseigné avec beaucoup de succès l'anatomie en cette ville, Eustachi y mourut en 1574. S.

EUSTACHE DE SAINT-PIERRE, voy. CALAIS.

EUSTATHE, de Constantinople, grammairien célèbre du x11° siècle, embrassa la vie monacale et devint archevêque de Thessalonique, sous Manuel Ier Comnène, et mourut dans un âge avancé, après l'an 1198. Ses vertus auraient suffi pour recommander un nom que ses travaux littéraires ont illustré. Cependant le savant modeste était loin d'espérer la célébrité qui l'attendait. L'amour de l'érudition, et, comme il le dit lui-même dans sa belle préface de l'Iliade, le désir d'être utile, non pas à ceux qui savent, mais à ceux qui commencent d'apprendre, lui ont fait écrire ses remarques sur Homère et sur Denys le Périégète (voy. l'article). Bien que le commentaire d'Eustathe sur la Périégèse de ce dernier soit utile et estimable, il n'approche point du commentaire sur l'Iliade et l'Odyssée. Un vif enthousiasme pour Homère, qu'Eustathe appelle un océan de poésie, la source universelle de toute vertu et de toute science, peut seul expliquer l'immensité d'un travail dont le lecteur est effrayé. L'humble titre de Parecholæ, ou choix d'annotations, qu'il a donné à cet ouvrage comme à ses notes sur Denys, semble lui convenir beaucoup moins que celui de Corne d'abondance, etc., qu'un éditeur a donné à l'abrégé de ce même ouvrage. C'est surtout une vaste compilation des scoliastes et des grammairiens qui avaient précédé Eustathe, tels qu'Apion, Hérodore, Démosthène de Thrace, Porphyre, etc. Mais indépendamment d'une vaste érudition littéraire et grammaticale, on y trouve aussi des dissertations historiques et philosophiques qui ne manquent pas de sagacité.

Les notes sur Denys ont été souvent imprimées. Henri Estienne en a donné deux éditions, l'une de 1547, l'autre de 1577 (voy. DENYS). Il en existe une traduction latine d'Alexandre Politi (Genève, 1741, in-8°). La première et la meilleure édition des commentaires sur l'Iliade et l'Odyssée parut à Rome, 1542-1550, 4 vol. infol.; elle est belle et très rare; il en existe un exemplaire, imprimé sur vélin, à la Bibliothèque royale de Paris (voy. HoMÈRE). La 2e édition est celle de Froben (Bale, 1559-60, 2 tomes en 3 vol. in-fol.), précieuse par la rareté de la précédente. Adrien de Jonghe (Adrianus Junius) en avait déjà donné, sous le titre de Copia cornu sive Oceanus enarrationum Homericarum, cet abrégé dont on a parlé plus haut et qui parut à Bâle, chez le même Froben, 1558, 1 vol. in-fol. L'édition d'Alexandre Politi accompagnée d'une traduction latine n'embrasse que les 5 premiers livres du commentaire sur l'Iliade, avec des notes de Salvini (Florence, 1730-35, 3 vol. in- fol. ). Une nouvelle édition fut publiée à Leipzig, 1825-28, en 4 vol. gr. in-4o, et M. Tafel mit au jour divers suppléments.

On a encore d'Eustathe des notes sur les canons de saint Jean Damascène, des fragments d'un commentaire sur Pindare, des homélies, des discours et des lettres. Le roman des amours d'Isménias et d'Ismène (publié avec trad. lat. et avec des notes par Gilbert Gaumin, Paris, 1617; puis Vienne, 1791, in-8°, en grec seulement, et en grec et en latin par Teucher, Leipz., 1792, in-8") doit être attribué à un Egyptien du même nom, appelé par d'autres Eumathius et qui serait un grammairien du XIVe siècle.

Plusieurs autres saints évêques et savants écrivains ont porté le même nom d'Eustathe. J. C. D-B-S et S.

EUTERPE, voy. Muses.

EUTROPE (FLAVE), historien latin du Iv° siècle de J.-C. On sait fort peu de chose de sa vie; on ignore même si le nom de Flavius lui a effectivement appartenu, et l'on n'est pas plus instruit de son origine. Les uns le font naître en Italie, les autres dans la Gaule; enfin on lui assigne pour patrie Constantinople, sans qu'il existe de raisons prépondérantes

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