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PAR LES PRESSES MÉCANIQUES de e. duverger,

RUE DE VERNEUIL, no 4.

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MM.

-SPACH (Édouard)

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P. A. V.

V.VE.

Mie W-R.

J. W-M.

J. Y.

Les lettres C. L. indiquent que l'article est traduit du Conversations-Lexicon. "C. L. m. signifie Conversations-Lexicon modifié, et Enc. amer., Encyclopædia americana.

DES

GENS DU MONDE.

F.

F, consonne, la sixième lettre de la entr'ouverte, en passant entre les dents, plupart des alphabets européens comme Notre prononciation de l'ƒ est encore la elle l'est de l'alphabet français. Ce n'é- même, seulement cette lettre a pour nous tait dans l'origine qu'une aspiration, quelque chose de plus matériel. Son qu'un souffle léger analogue aux deux nom d'effe n'en rend pas exactement la esprits de l'alphabet grec, et qui, dans valeur et nuit à l'exacte épellation (voy.) les temps les plus anciens, paraît avoir des enfants, puisque la véritable pronontenu lieu du qui fut ajouté dans la ciation est au contraire fe, comme celle suite à ce dernier alphabet. Ainsi que le de la double lettre ph. Celle-ci, n'ayant montre encore notre lettre F, le signe de point d'autre valeur, pourrait sans inconcette aspiration, conservé par les Eoliens vénient disparaître de l'alphabet, si elle même après l'invention des lettres aspi- ne rappelait l'étymologie des mots dérées proprement dites, était un double rivés du grec dont elle doit rendre le gamma, ou plutôt deux gammas super-filosofie se prononcerait comme phi9: posés, d'où lui est venu le nom de di-losophie, mais paraîtrait étrange. Rien gamma, à l'explication duquel on a con- n'empêche au contraire qu'Alphonse sacré dans cet ouvrage un article parti- soit écrit Alfonse, ce nom n'étant pas d'oculier. Bientôt elle servit à rendre le rigine grecque. (wau) des Hébreux dont l'alphabet ne comprend pas notre F (à moins qu'on ne prononce ainsi le pé, »), tandis qu'il y a, en arabe, le fé en outre du wau. Le digamma éolien devint la lettre F des Latins, quoique dans une multitude de mots, cités à l'article DIGAMMA, il se fût d'abord transformé en V. Très distinctes entre elles par le genre d'aspiration et le plus ou moins d'ouverture de la bou-se prononcent fesper, comme Van Dyck che qu'il fallait pour les prononcer, ces en hollandais se prononce Fan Daïk. deux lettres paraissent avoir été souvent En français, au lieu de neuf heures l'uconfondues dès lors comme depuis; mais sage veut qu'on dise neuv' heures, de le son ƒ fut toujours plus subtil, plus aé-même qu'on a formé l'adjectif neuvième; rien, s'il est permis de s'exprimer ainsi. Illa quæ est sexta nostrarum, dit Quintilien, pænè non humaná voce, vel omninò non voce potiùs, inter discrimina dentium efflanda est. C'était donc un souffle qui s'échappait de la bouche

Encyclop. d. G. d. M. Tome X.

Dans la plupart des langues, f et v se confondent et quelquefois se substituent l'une à l'autre pour cause d'euphonie. En allemand, le peuple, dans certaines provinces, prononce v commeƒ, et dans d'autres f comme v. Le latin ovum est devenu l'œuf français, et de même boves se dit en français bœufs. De salvus on a fait sauf. Les vêpres, en allemand vesper,

il est vrai que la racine est novem. En bohême, on dit pareillement fausy pour wausy; mais la lettre ƒ manque aux alphabets slavons en général, bien que les langues slavonnes aient, comme toutes les autres, le son qu'elle exprime. Elles

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la remplacent par le v ou w, qui, à la fin d'un mot ou d'une syllabe, sonne absolument comme f, ce qui fait que Platof n'est autre chose que Platow. Il serait inutile d'écrire Platoff, car la réduplication de la lettre ne pourrait pas se prononcer, et elle ne rendrait pas plus exactement pour cela le w polonais ou le russe suivi d'un signe de renforcement. Aussi écrivons-nous toujours simplement Chérémétief, Azof, Chouvalof, Orlof, etc. Au milieu d'un mot, le double ƒ s'emploie et devient sensible en français, en anglais, et surtout en allemand: schaffen et wir trafen ne se prononcent pas de la même manière.

En français, on ne fait pas sonner l'f à la fin de certains mots tels que cerf, baillif, clef: aussi l'Académie Française écrit-elle aujourd'hui bailli; mais elle a laissé intacte encore l'orthographe de cerf et de clef que d'autres écrivent clé.

| Une compagnie dans les gardes fut la récompense des premières preuves qu'il donna de son intelligence et de son courage. C'est sur les champs de bataille et par des actes multipliés de bravoure et d'habileté, que le vulgaire regardait comme surnaturels, qu'il mérita un avancement rapide. En 1635, il se signala à la retraite de Mayence. Le général impérial Gallas ayant été forcé d'abandonner la Champagne, Fabert, l'un des officiers qui le poursuivaient, s'empara de son camp où il avait abandonné des malades et des blessés. Quelqu'un voulait qu'on passât ces malheureux au fil de l'épée : « Voilà le conseil d'un barbare, dit Fa« bert; il nous faut une vengeance plus « noble et plus digne de nous. » Presque tous ces prisonniers sauvés par Fabert prirent du service en France.

Comme abréviation latine, F, sur un monument, peut signifier filius, frater, familia ou fecit. Devant un autre nom, cette lettre signifie Flavius ou Flavia. | On marquait d'une F sur le front (Fugitivus) les esclaves échappés et repris, comme on marquait en France des lettres TF (Travaux forcés) l'épaule des criminels condamnés aux galères.

Chez les modernes, l'abréviation peut signifier la page (folio) ou frères (N. T. C. F., nos très chers frères). Sur les notes musicales, elle veut dire forte; sur des monnaies françaises, elle indique qu'une pièce a été frappée à Angers, et sur les monnaies prussiennes c'est le signe de Magdebourg. Par ff on désigne dans le droit les Pandectes de Justinien, et fl est l'abréviation de florin, comme fr. l'est de franc.

De 1636 à 1640, Fabert se montra avec éclat aux siéges de Saverne, Landrecies, Chivas et Turin. Blessé grièvement devant cette dernière place d'un coup de mousquet à la cuisse, il refusa de subir l'amputation, en disant qu'il ne voulait pas mourir par pièces. Guéri presque miraculeusement, il combattit à la Marfée (1641) et au siége de Bapaume.

En 1642, Fabert passa dans le Roussillon à la tête d'un bataillon des garFdes. Au siége de Collioure, les Espagnols se présentèrent en ordre de bataille sur une hauteur et prêts à repousser l'attaque des Français. Le maréchal de la Meilleraye, qui avait offensé Fabert en appelant chanoines les gardes qu'il commandait, vint à lui : « Oublions le passé, « M. de Fabert! donnez votre avis; que << ferons-nous? Attaquons, répondit << celui-ci. En avant! » s'écria la Meilleraye. Fabert partit à la tête de son bataillon. Les Espagnols renversés s'enfuirent en désordre jusqu'à Collioure, laissant beaucoup de monde et leur artillerie sur le champ de bataille. Le 14 avril la ville se rendit.

Enfin, en musique, la lettre F sert, chez les Allemands, à désigner la note fa. J. H. S.

FABER, voy. FAVRE et LEFèvre. FABERT (ABRAHAM DE), maréchal de France sous Louis XIII et Louis XIV, Maréchal-de-camp en 1646, Fabert naquit à Metz, le 11 octobre 1599, d'A- prit Porto-Longone et Piombino. En braham Fabert, directeur de l'imprime- 1654, il s'empara de Stenai. Louis XIV rie du duc de Lorraine et auteur de récompensa dignement Fabert en lui donquelques ouvrages cités par D. Calmet. nant le bâton de maréchal de France avec Il entra de bonne heure au service dans le gouvernement de Sedan. Fabert eml'un des régiments du duc d'Épernon.ploya son temps et son argent à fortifier

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