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Les lettres C. L. indiquent que l'article est traduit du Conversations-Lexicon.

C. L. m. signifie Conversations-Lexicon modifié.

ERRATA ET ADDITIONS.

TOME IX (SECONDE PARTIE).

Pag. 453, col. 1, note. Au lieu de Centgraf, d'autres écrivent ce mot Sendgraf et le déri

vent du verbe allemand senden, envoyer.

p. 464, col. 1, ligne 6 au-dessus de la note, au lieu de 578, 426,999, lisez 578,026,999.

P. 479, col. 2, ligne 30, au lieu de quand lest la fiert, lisez quand len la fiert.

p. 497, col. 1, ligne 43, au lieu de au 11a siècle av. J.-C., lisez après J.-C.

p. 516, col. 2, ligne 27, au lieu de enfants légitimes, lisez héritiers légitimes.

Ib. note, au lieu de adultérins lisez utérins.

p. 524, col. 2. La question des enfants-trouvés, surtout en ce qui concerne la mesure de les faire élever loin des parents qui ont eu la cruauté de les abandonner, a été traitée par M. de Lamartine, dans d'éloquents discours prononcés, l'un à l'assemblée générale de la Société de la Morale chrétienne, l'autre à la Chambre des députés. Celui-ci (mai 1838) est devenu l'occasion d'une savante réfutation présentée par M. le comte de Montalivet, ministre de l'intérieur. Les personnes que cette grave question intéresse trouveront des renseignements précieux surtout dans ce dernier discours. p. 548, col. 2, ligne 29, après les mots juge lui-même, mettez un point au lieu du point et virgule.

p. 633, col. 2, ligne 47, au lieu de Dans celles-ci, la première, lisez La première de celles-ci. p. 636, col. 1. Du mot ÉPIGONES on aurait dû renvoyer encore à ESCHYLE, page 771 du même tome; et à l'article ÉPIGRAMME on a oublié de faire un renvoi au mot ANTHO

LOGIE.

p. 776, col. 2. Aux ouvrages et notices sur l'Esclavage indiqués à la fin de l'article, il faut ajouter une publication toute récente de M. Agénor de Gasparin, fruit d'une étude spéciale de la question de l'émancipation des noirs et intitulé: Esclavage et Traite, I vol. in-8°, 1838.

TOME X (PREMIÈre partie).

Pag. 15, col. 2, ligne 15, au lieu de Montesa, etc., lisez Montesa (sans etc.). Reportes cette abréviation trois lignes plus bas, après le mot considérations.

col. 2,

P. 24, p. 38, col. 2, article ESPÈCES SONNANTES. Sous ce titre, on donne les explications sur l'argent en général qui ont été omises à l'article ARGENT, où le lecteur fera bien d'indiquer un renvoi à celui-ci. Quelques autres articles insuffisants des premiers volumes ont été ou seront encore complétés ainsi dans la suite de l'ouvrage.

note. Au lieu de ces articles, lises les articles.

p. 65, col. 1. Le comte d'Essex, dont il est question dans la 2o note, a épousé, en avril 1838, miss Stephens, ancienne actrice de Covent-Garden.

p. 237, col. 1, note. Les dissentiments dont on parle au commencement de cette note se rapportent plutôt à PRÉSENCE RÉELLE qu'au mot TRANSSUBSTANTIATION, ainsi que cela a été indiqué p. 289, col. 1.

p. 240, col. 2, ligne 51, au lieu de Arnoul-le-Bâtard, lises Arnould-le-Bâtard.

DES

GENS DU
DU MONDE.

E (suite de la lettre).

gation, sujet pour lui de tant d'études et d'une pratique si prolongée. Le succès de ce poème, très prôné à l'avance, ne répondit entièrement ni à l'attente de l'auteur ni à celle du public. Ce n'est pas qu'on ne reconnût dans cet ouvrage, marqué au cachet de l'école de Delille, une sage disposition du sujet, un heureux choix d'épisodes et un grand mérite de style; mais on trouva l'ensemble froid et les détails trop techniques. La Navigation restera cependant comme un des monuments de la poésie française au XIXe siècle. Ce poème, qui parut d'abord en huit chants, fut réduit à six dans la seconde édition. La gloire de l'empire et de son chef était alors à son apogée. Non moins courtisan que poète, Esménard, qui venait d'être placé à la tête de la division des lettres et des arts sous le ministre Fouché, fit représenter à l'Opéra le Triomphe de Trajan, sorte d'apothéose du héros de la France et du vainqueur de l'Europe. Le succès de cette pièce fit époque, moins par la perfection d'un style inusité à l'Opéra que par la pompe et l'éclat d'un spectacle vraiment impérial. L'année suivante, Esménard donna, au même théâtre, en société avec M. de Jouy, Fernand Cortez, qui, n'étant pas entouré d'accessoires aussi brillants que Trajan, produisit moins d'effet. En 1810, l'Académie Fran

ESKIMOS, voy. ESQUIMAUX. ESMÉNARD ( JOSEPH-ALPHONSE), naquit, en 1770, à Pélissane, en Provence, et fut élevé chez les oratoriens, où il fit de très bonnes études. Peu d'hommes ont eu une destinée aussi agitée et aussi aventureuse que celle d'Esménard. Avant l'âge de 20 ans, il avait déjà fait deux voyages à Saint-Domingue. Il vint à Paris en 1790, et prit part à la redaction de plusieurs feuilles qui défendaient la cause de la royauté. Proscrit après le 10 août, il se réfugia d'abord en Angleterre, d'où il se rendit en Allemagne, puis à Constantinople, et enfin à Venise, où il commença son poème de la Navigation. De retour à Paris dans les premiers jours de 1797, il devint l'un des rédacteurs de la Quotidienne, ce qui, au 18 fructidor, lui valut une seconde proscription. Emprisonné d'abord au Temple, il parvint à en sortir et quitta de nouveau la France, où il ne reparut qu'après le 18 brumaire. Il fut alors collaborateur de La Harpe et de Fontanes à la rédaction du Mercure. Le général Leclerc, beau-frère du premier consul, ayant été mis à la tête d'une expédition contre la révolte des noirs de Saint-Domingue, Esménard accompagna Leclerc en qualité de secrétaire. A la suite de cette désastreuse expédition, dont il ne revint que des débris, Esmé nard ne revit la France que pour la quit-çaise ouvrit ses portes à l'auteur de la ter de nouveau avec l'amiral VillaretJoyeuse, envoyé à la Martinique. Enfin en 1805, il se fixa à Paris, et bientôt après fit paraître ce poème de la NaviEncyclop. d. G. d. M. Tome X.

Navigation. On prétend que son caractère lui avait fait des ennemis : aussi le nouvel académicien eut-il à subir une guerre d'épigrammes. Au commence

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guliers stomias, dont le corps noir est orné de taches argentées le long de ses flancs; les orphies, dont les os sont remarquables par la belle couleur verte qui les caractérise, etc., etc.; enfin les exocets (voy.) appartiennent aussi à cette famille.

ment de 1812, un article inséré au Journal | des Débats, alors Journal de l'Empire, ayant excité les vives réclamations d'un ambassadeur étranger, Esménard, auquel l'empereur avait lui-même donné le cadre de cet article, devint l'objet d'une disgrâce simulée. Il reçut l'ordre de se rendre à Naples, et, dans les derniers jours de juin, sa voiture ayant versé contre un rocher, il eut la tête brisée, et mourut, le 25, à Fondi, laissant une veuve et trois filles dans l'enfance. Deux d'entre elles se sont fait depuis un nom par leur talent dans la peinture.

Esinénard n'avait pas moins de talent comme prosateur que comme poète; son goût était sûr et son instruction très étendue. On lui doit les notes historiques et littéraires qui accompagnaient la première édition du poème de l'Imagination; il se proposait de publier ses Voyages, mais cette œuvre est demeurée imparfaite. Ainsi que son frère JEANBAPTISTE, versé surtout dans la littérature espagnole et qui a travaillé dans divers journaux (Gazette de France, etc.), Esménard a fourni un grand nombre d'articles à la Biographie universelle. Son nom, objet de nombreux reproches qu'il ne nous appartient pas de juger, conservera une place honorable dans notre littérature.

P. A. V.

ESNEH (TEMPLE D'), voy. ÉGYPTE (T. IX, p. 263) et ZODIAQUE. ÉSOCES. Ce mot est employé dans Cé la classification de Cuvier pour désigner dans la classe des poissons la seconde famille de l'ordre des malacoptérygiens abdominaux. Les caractères distinctifs sont: une dorsale unique, située vis-àvis de l'anale; la tête comme terminée par un bec, avec les mandibules inégales, munies de fortes dents; les ouvertures des ouïes considérables. Cette famille comprend un assez grand nombre de poissons voraces, dont quelques-uns remontent les rivières. Tous ont une vessie hatatoire. On y trouve : les brochets, déjà décrits; les galaxies, dont le corps est sans écailles apparentes; les alépocéphales, ainsi nommés de ce que leur tête seule est privée d'écailles; les microstomes, dont le museau très court a la mâchoire inférieure plus avancée; les sin

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C. L-R.

ÉSON, voy. JASON et MÉDÉE. ÉSOPE. On a dit qu'Homère était une personnification de la Grèce, que c'était la Grèce héroïque célébrant ellemême ses origines et ses exploits: ne pourrait-on pas dire également qu'Esope est le symbole de la Grèce morale et philosophique, proclamant, sous le voile de l'allégorie, ses lois sociales et les devoirs de l'humanité? Les fables (voy.) ésopiques, code excellent d'enseignement privé et de morale publique, appartiennent, en effet, bien moins à un seul et même Esope que l'Iliade et l'Odyssée n'appartiennent à un seul et même Homère. Plusieurs villes aussi, Sardes, Mésembrie, Samos, etc., se disputent l'honneur d'avoir donné naissance au fabuliste grec; mais d'après l'opinion la plus générale, qui admet l'individualité d'Esope, il était Phrygien et naquit esclave, environ 594 ans av. J.-C. Suivant l'un de ses biographes (voy. PLANUDE), aussi peu digne de foi que les biographes d'Homère, Esope était d'une constitution difforme, bossu, et ressemblant au Thersite de l'Iliade; mais cette allégation est démentie par une tradition plus ancienne et plus authentique qu'Aphthonius a conservée et qui nous apprend qu'Esope était bien fait et d'un extérieur agréable. Un de ses premiers maîtres, l'Athénien Démarque, ayant observé que son esclave avait un bon na| turel, un esprit vif et original, le fit instruire dans les écoles. Athènes n'était pas encore la métropole des lumières et du goût, mais les lettres y étaient déjà plus en honneur que dans le reste de la Grèce, ainsi que la philosophie dont les précurseurs étaient alors sept hommes courageux, honorés du nom de Sages. L'esclave phrygien ne suivit pas leur méthode. Comprenant que sa condition servile ne lui permettait pas la même franchise, et qu'il n'aurait jamais assez de crédit et d'autorité pour instruire comme eux par la voie des sentences et des pré

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