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qu'il avoit reçu au Conseiller-Pensionaire. Il me dit qu'il l'avoit communiqué au Greffier, et je lui dis qu'il me paroissoit qu'il devoit d'autant plus le communiquer au Conseiller-Pensionaire. Il me dit: „Je regarde cela comme un ordre de votre part." A quoi je lui dis, que je ne prétendois lui dire que ce qui me paroissoit le meilleur pour les affaires et pour ne pas donner lieu à aucun mécontentement; que Madame la Princesse sachant la chose, Mr de Larrey ne pouvoit l'ignorer et que cela feroit un mauvais effet, que le Ministre de Province de Hollande apprit une telle chose par un autre canal que par lui directement.

A quoi Mr Yorke dit qu'il iroit donc chercher le Conseiller Pensionaire, et me pria de le prévenir. Je lui dis qu'il valoit mieux qu'il y allat sans que le Conseiller-Pensionaire fut prévenu, sans cela il auroit l'air d'un plâtrage de ma part, qui ôteroit tout le mérite de la chose. Il dit qu'il iroit donc, mais qu'il ne feroit que lui lire le traité, hésitant s'il lui montreroit l'article secret. Sur quoi je lui demandai, s'il avoit montré le tout à la Princesse. Il dit qu'oui, et je lui dis qu'il me paroissoit qu'il ne devoit pas faire au ConseillerPensionaire une demie confidence. Surquoi il me dit avec vivacité: „Je suis la dupe de mes confidences." Et en même tems il s'éleva pour aller trouver le Conseiller-Pensionaire. Etant levé il dit qu'il expliqueroit la chose et les raisons au Conseiller-Pensionaire, et qu'au bout du compte on verroit que par ceci l'on ouvre à la Cour de Vienne une porte pour rentrer, si elle veut et si elle entend son intérêt. Je ne pus m'empêcher de lui dire que cela ouvroit une porte à la vérité, mais que ce pouvoit être une porte pour sortir aussi bien que pour entrer. Il me dit: „cela est au dessus de ma sphère" et s'en alla.

Après l'avoir quitté j'allai trouver le Greffier, à

qui je contai que j'avois vu les papiers de Yorke, et parlai aussi de l'article (secret) ne sachant pas que Yorke ne le lui avoit pas montré. Le Greffier en fut fort surpris.

CDLXXV.

Notes de W. Bentinck. Conversation du greffier avec la Gouvernante sur le traité de Westminster. La Gouvernante irritée contre la Cour de Vienne.

Jeudi 29 Janv. 1756.

Le Greffier m'a dit que la Princesse l'ayant envoyé chercher pour lui parler touchant une requête, que le corps 1) vouloit présenter aux Etats-Généraux, S. A. R. lui avoit parlé à cette occasion du traité conclu entre les Rois d'Angleterre et de Prusse (NB. le peintre Haak) et la Princesse Caroline présents) et lui avoit demandé itérativement avec un air de contentement: „N'en êtes vous donc pas bien aise?" A quoi le Greffier avoit répondu qu'à la première nouvelle il en avoit été très aise et qu'il s'étoit hâté d'envoyer à S. A. R. la lettre de Mr Hop 3), mais qu'après réflexion il avoit trouvé que cela étoit susceptible de plusieurs faces, et qu'outre cela il ne savoit pas tout encore; que Mr de Haren mandoit que l'on étoit mécontent à Bruxelles de ce que les Païs-Bas n'y étoient pas compris. La Princesse ne lui parla pas un mot de l'article secret, ni lui à elle, mais quand le Greffier lui parla

') Ainsi dans le texte : je ne sais pas de quoi il s'agit. 2) Cf. t. I, p. 87.

3) Dans une lettre du 20 Janvier 1756, l'envoyé Hop avait rapporté la teneur du traité anglo-prussien d'après ce que Holdernesse lui en avait communiqué.

4e Serie. III.

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de l'effet que pouvoit avoir ce traité à Vienne, la Princesse s'emporta et dit bien des choses outrageantes contre la Cour de Vienne et l'Impératrice et contre son ingratitude. Quand le Greffier lui dit que nous ne pouvions pas nous séparer d'elle à cause des Païs-Bas, elle dit qu'elle comprenoit bien que cela devoit faire de la peine au Prince de Wolfenbuttel, mais qu'elle ne pouvoit rien comprendre au Greffier qui parloit ainsi. Elle demanda ce qu'en pensoient Mr de Rhoon et le Conseiller-Pensionnaire? Il répondit qu'il n'en avoit parlé qu'en passant à ces messieurs, mais qu'ils suspendoient leur jugement.

CDLXXVI.

Rapport d'un entretien entre le conseiller-pensionnaire et Yorke. Celui-ci a reçu des ordres de demander le secours stipulé par les traités. Délibérations sur la méthode de traiter cette affaire.

's Hage, 6 Febr. 1756.

Den 6 Febr. is de heer Yorke bij den Raadpensionaris geweest en gecommuniceert zijne ordres om bij H. H. M. instantien te doen, dewijl Vrankrijk alle preparatien maakte tot een invasie, om het secours in gereedheid te doen brengen en dat S. M. de scheepen tot transport ten dien eynde met den eerste soude in gereedheid maaken te sijn, betuigende daarnevens dat het hem leed was dat deese ordres quamen op een tijd, wanneer men nog geen antwoord aan Vrankrijk had gegeeven, en dat hij, soo veel hem mogelijk was, buiten reproche van sijn Hoff blijvende, alle embarras waarin men sig vond soude willen faciliteeren, tot soo verre dat hij de demarche aan H. H. M. nog wel soude willen menageeren, als men hem eenige verseekeringe

konde geeven, en dat inmiddels door H. K. H. de nodige arrangementen voor de troupes konden werden gemaakt. En heeft voorts gevraagt de gedagten van hem, Raadpensionaris, dewelke daarop heeft gesegt, dat de propositie aan hem onverwagt voorkomende egter voor tegenwoordig hem voorquam geen swarigheid te vinden, dat die demarche, hetzij aan H. H. M. bij memorie, hetzij in een conferentie, wierd gedaan, egter met dien verstande dat hij gaarne soude sien, dat deselve niet geschiede voor het gegeeven antwoord aan Vrankrijk, en dat de vergadering van Holland niet bij den anderen zijnde, hij hierop niets konde zeggen, dewijl nooit secours gegeven was sonder voorgaande deliberatie aldaar.

Voorts nader in discussie van de forme sijnde getreeden en door den heer Yorke voorgedragen sijnde, of het niet best was, dat om geen schijn van een difficulteerende deliberatie te geeven, dat hij soo lang wagte tot dat Holland bij den andere was, soo is daarop door de Raadpensionaris gereflecteert, dat het een saak van die natuur was, dat hij niet veel succes voorsag in deselve onder de hand te willen praepareeren; dat hij daarenboven ook moest seggen dat, door het wagten na de vergadering van Holland, hij niet verseekert was dat het effect soude volgen, te weeten van een prompte resolutie om het secours te geeven, en dat dus daer soude weesen geprevenieert hetgeen nu seekerlijk sal geschieden 1); dat Holland het versoek overnemende, de andere provintien sulx niet minder sullen doen; waarop door den heer Yorke verder sijnde geproponeert of d'andere provintien door H. K. H. niet souden kunnen werden gepraepareert en gedirigeert, om, wanneer Holland gereed was, sig met

1) Ainsi dans le texte, qui n'est pas trop clair. Peut-être il faut lire: en dat daardoor etc.

avis van H. K. H. mede te conformeeren; waarop door hem Raadpensionaris is gesegt dat hij van de andere provintien niet was geinstrueert, nog hoe verre deselve Gedeputeerden souden mogen weesen gelast, maar dat hij in 't generaal zeeker was dat het altoos veel was geavanceert, wanneer d'andere provintien gereed konden sijn, als bij Holland was geresolveert geworden, en heeft de Raadpensionaris bij die gelegenheid aan den heer Yorke gecommuniceert hetgeen tusschen hem en de heer d'Affry op het subject van het secours is gepasseert 1); bij welke geleegentheid de heer Yorke heeft gerepeteert het gezegde in voorige geleegentheid, dat het niet verder als het secours van 6m man wierd gevraegt en dat, hetselve gegeven werdende, de Republick daarvan d'aengenaeme effecten voor haar commercie soude ondervinden, en dat aan het hoofd van directie van de admiraliteyt was een man, die daertoe alles ten besten soude dirigeeren.

LETTRE CDLXXVII.

Le greffier Fagel à W. Bentinck. Opposition du conseillerpensionnaire.

Le 10 Février 1756.

Je viens du Pensionaire. Je lui ai dit que Mr Yorke de concert avec la Princesse demanderoit une conférence; qu'il ne feroit point mention des traités ni d'engagements dans son écrit; qu'il viendroit chez lui aujourd'hui pour lui en parler et renouveller les assurances déjà données, qu'on n'exigeroit rien de nous que les 6000 hommes et qu'on observeroit le traicté

1) Cf. p. 9.

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