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as well as the circumstances which would render interference necessary, are not very clearly defined. But the British Government, not only by entering into the Convention, but by the prominence with which important events invested that treaty, as also by its positive acquisition of the island of Cyprus, stand pledged before Europe and the world to secure to the populations of Asiatic Turkey a deliverance from the corrupt rule which has hitherto burdened them. . . .

"In the minds of all thoughtful men there is a strong belief that this country is the instrument by which freedom, peace and true religion will be carried to the uttermost ends of the world. If that be so, there is assuredly no portion of the earth's surface which more needs the possession of these blessings, or from which can come in keener despair the cry 'Come and help us.' The countries of Asia still remaining . . . include those whereon the earliest progenitors of the human race appeared, and those which are familiar to us in Biblical records, or interesting as the platform upon which mighty nations strove, and empires fell in the strife which was raging then as now between the powers of Good and Evil."

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"DEUX noms, dont le rapprochement peut sembler d'abord inattendu, me viennent sans cesse à l'esprit lorsque j'embrasse d'un coup d'œil cette physionomie singulière d'homme d'état et d'écrivain, et ils aident, si je ne me trompe, à en démêler la signification. M. Disraeli me fait souvent penser à Henri Heine. Chez tous les deux, en effet, même vivacité d'intelligence, même pénétration, même promptitude à saisir toutes les idées et à s'approprier pour un instant toutes les doctrines, même vagabondage d'imagination, même indiscipline de génie, même mélange bizarre de fantaisie et de pensée, de frivolité et de profondeur.... M. Disraeli a eu la chance, qui n'échut pas à H. Heine, de vivre dans un milieu où certains excès n'eussent jamais été tolérés. . . . Il n'a pas connu non plus les souffrances morales, les âpres soucis, les angoisses, les sérieuses épreuves, qui répandent l'amertume dans l'ironie du poête allemand, et lui arrachent, parmi ses éclats de rire, des cris si poignans: mais comme il tranche néanmoins sur la société anglaise, . . . Quelle perturbation il jette dans son parti, quelle inquietude il y sème par les saillies de sa verve goguenarde,... De quel doigt irrespectueux il lève tous les voiles et touche aux institutions qu'il prétend défendre! Ici, comme chez H. Heine, on ne saurait méconnaître l'influence persistante de la race. L'un a fini par embrasser

1 Cyprus and the Asiatic Turkey, by J. M. London, 1878, pp. v-vii.

le catholicisme, l'autre est né dans l'eglise anglicane; mais ils restent Juifs, et pour sa part M. Disraeli, courageux avocat des Juifs à la chambre des communes et dans ces livres, n'a jamais désavoué sa parenté avec eux. L'eût-il essayé d'ailleurs, que le sceau de la race, vivement empreinte dans son génie et dans son caractère, l'aurait trahi. Malgré son torysme d'emprunt, on sent, il faut le dire à son honneur, dans le langage de M. Disraeli une sympathie de cœur pour les déshérités qui n'est guère une disposition anglaise et aristocratique : c'est bien plutôt un souvenir de l'égalité juive et un sentiment puisé dans la législation républicaine de Moïse; mais ce qui est plus juif encore, c'est ce fonde de cynisme, dernière défense d'une race trempée de longue date par la persécution et le mépris, bronzée par l'habitude de l'outrage. M. Disraeli n'est pas plus exempt que H. Heine de cette audace qui défie le ridicule et qui même sait en tire parti. . . .”1

LXI

DISRAELI'S DEFENCE OF THE JEWS

DISRAELI supported the emancipation of the Jews in England on religious grounds :

. . . The very reason for admitting the Jews is because they show so near an affinity to you. Where is your Christianity if you do not believe in their Judaism?... The Jew was necessarily a religious being, but not a proselytising one, and so would support and not undermine the Christian Church. . . . What possible object can the Jew have to oppose the Christian Church? Is it not the first business of the Christian Church to make the population whose minds she attempts to form, and whose morals she seeks to guide, acquainted with the history of the Jews? Has not the Church of Christ-the Christian Church, whether Roman Catholic or Protestant-made the history of the Jews the most celebrated history of the world? On every sacred day you read to the people the exploits of Jewish heroes, the proofs of Jewish devotion, the brilliant annals of past Jewish magnificence. . . . Every Sunday every Lord's day-if you wish to express feelings of praise and thanksgiving to the most High, or

you wish to find expressions of solace in grief, you find both in the works of Jewish poets. . . . In exact proportion to your faith ought to be your wish to do this great act of national justice. If you have not forgotten what you owe to this people, if you were grateful for that literature which, for thousands of years, has brought so much instruction and so much consolation to the sons

1 Le Roman Politique en Angleterre: Lothaire de M. Disraeli, par M. P. Challemel-Lacour, pp. 445-447. Revue des Deux Mondes . . .

15 Juillet... Paris... 1870.

of men, you as Christians, would be only too ready to seize the first opportunity of meeting the claims of those who profess this religion."1

LXII

A HEBREW ADDRESS TO QUEEN VICTORIA (1849) TRANSLATED Extract from an Address of Russian Jews in Safed on their coming under England's protection, 1849.

(After compliments to the Consul in Jerusalem.)

"We acknowledge to the Lord and praise Him that He has put it into the heart of the Glory the Pity of the mighty Crowned Queen, the pious, the precious, the upright who reigns over the provinces of England and its dependencies, to do good to the people of Israel and to succour them with every kind of aid, for great and small, and to defend them from those that rise up against them.

"With a perfect heart

Of mercy and loving kindness;

And with the tips of the wings of Mercy

And the grace of her Righteousness

She has extended and caused to shine upon us,

Who dwell in our own land,

The holy (be it established in our days,)

Us, who are burdened with troubles

Sinking into distress,

Poverty and calamity,

But loving the land of our Fathers,

The place of our honour.

We here are those

Who are the sons of the provinces of Russia,

And this is the day we have looked for :

We have found it, we have seen it

For she has bent down her pity to receive us

Under the shade of her wings of compassion,

And to comfort us with shade of her mighty rule,

For a name, for a praise, and for glory!

Yea, our souls within us are bound

To implore Him, who is fearful in mighty acts,
With praises and prayers,

That He may prolong her days

In rest and satisfaction;

That the Lord may hedge her in,

And all that are hers:

The princes around her,

With her nobles,

London

1 The Life of Benjamin Disraeli, Earl of Beaconsfield, by William Flavelle Monypenny and George Earle Buckle. Volume iii. . . . ... 1914, pp. 68–69.

And all those comforted in her shadow

May they rise on wings of elevation, of prosperity,

In fulness of joy ;

And may her kingdom be established

Like the Moon, for ever and ever,

Until the coming of Messiah !

May the Lord bless their lives and their substance,

And increase their honour,

And crown their praise!

Amen, so be Thy will!" 1

LXIII

AN APPEAL BY ERNEST LAHARANNE (1860)

"OH! que de proscriptions, que de larmes, que de sang dans cette période de 18 siècles, et vous êtes encore, fils de Juda !

"Contre la haîne, le mépris, le dédain, le dégoût vous avez franchi ces obstacles, sans nombre, que les bourreaux des siècles d'aveugle foi tendaient à votre passage, et l'éternelle main vous conduisait sans cesse !

"Mais la France vous a faits libres ! . . .

"

'Vous avez été citoyens et vous êtes nos frères !

"L'an 1789 a été pour vous la première étape de la réhabilitation, si la réhabilitation est là où il n'y a pas la honte et infamie, mais là où il y a eu un malheur !

"Marchez alors sous l'égide sacrée de cette France émancipatrice ! Dans sa mission libérale, son étoile de salut distingua échelonnés, sur la route des peuples, toutes les races proscrites et tous les parias du monde. Et vous étiez sur ce grand chemin, et l'opprobre et les malheurs ombrageaient seuls l'épineuse et brûlante voie ! "

"Elle vous appella dans ses assemblées, dans ses triomphes, dans ses joies, dans ses malheurs; et au jour des délibérations, vous avez parlé, et au jour des marches triomphales vous avez applaudi, et au jour de nos malheurs, vous avez pleuré ! ..."

Nous nous inclinons devant vous, hommes forts! Car vous fûtes forts durant votre histoire antique; vous fûtes forts, depuis le drame de Jerusalem; vous fûtes forts au temps du moyenâge, alors qu'il n'y avait que deux noires puissances: l'inquisition avec la croix, les pirates avec le croissant!

"Mais vous ne nous êtes pas arrivés tous jusqu'à nous. Combien n'en a-t-il pas fallu pour payer l'immense tribu de 18 siècles ! "Mais, ceux qui restent, vous pouvez grandir encore et rebâtir la porte de Jérusalem.

"C'est votre tâche. Dieu ne vous aurait pas conduits jusqu'à

1 Stirring Times... of 1853 to 1856, by the late James Finn... vol. i. London... 1878, pp. 130–132.

nos temps s'il n'avait pas voulu vous réserver la plus sainte des missions....

"Une haute mission vous est réservée. Placés comme un vivant trait d'union entre trois mondes, vous devez amener la civilisation chez les peuples inexpérimentés encore, vous devez leur porter les lumières d'Europe que vous avez recueillies à flots." “Vous servirez d'intermediaires entre l'Europe et l'extrême Asie, et vous ouvrirez les grandes voies qui mènent aux Indes et à la Chine et aux archipels encore inconnus, mais qu'il faudra explorer.

Vous arriverez aux champs de Juda, avec la couronne du martyre et les cicatrices des longues douleurs, et le monde s'inclinera et les fronts se découvriront, comme devant un aîné des peuples! . . .”

"Vous avez assez aidé à civiliser les peuples, en Europe, à faire avancer le progrès, à faire et à favoriser les révolutions ; vous devez maintenant songer au vallées du Liban et aux grandes plaines de Génézareth.

"Marchez ! Dans votre œuvre rénovatrice, nos cœurs vous suivront et nos bras vous serviront d'aide!

"Nous le ferons! Vous avez en vous-mêmes de ces hommes si rares en nos temps, qui ont fait appel à vos sympathies, et à vos secours, pour venir soulager nos frères dans le malheur !1 "Cette voix que nous entendons encore a retenti d'un bout à l'autre du monde. Et qui ne serait pas reconnaissant aujourd'hui du généreux élan qu'a provoqué le grand homme?

"Marchez, Juifs de tous les pays!... L'antique patrie vous appelle, et nous serons fiers de venir rouvrir vos foyers!" Marchez, fils de martyrs ! ..."2

LXIV

STATISTICS OF THE HOLY LAND

A FOLDED page with which the Addenda (Extracts from some of the reports, letters, and addresses on agriculture in the Holy Land received by Sir Moses Montefiore, F.R.S., etc. etc., during his sojourn there. Translated from the originals, by Dr. L. Loewe) to Lady Montefiore's Notes from a Private Journal, 1844, concludes, is entitled :

"A form of the lists giving a statistical account of the Children of Israel dwelling in the Holy Land. In the Year 5599-1839." 1 "L'illustre M. Crémieux, dont le nom, en ces circonstances, ne saurait être jamais assez, non pas gloriñé, mais béni. . . .”

La Nouvelle Question d'Orient. Empires d'Egypte et d'Arabie. Reconstitution de la Nationalité Juive. Paris... 1860. (8°. 47 PP.) PP. 39-41.

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