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En rapport avec le nouveau Sanctuaire a été fondée, avec mon autorisation, une Association eucharistique intitulée "Association de l'Adoration Perpétuelle du Très Saint Sacrement. "

J'ai demandé et obtenu que cette Association soit affiliée à une Archiassociation du même genre qui existe à Rome et qui a été enrichie de très nombreuses indulgences.

En vertu de cette affiliation, l'Association de notre ville jouit des mêmes indulgences et a le pouvoir d'en faire bénéficier d'autres sociétés analogues qui aimeraient à s'y agréger. C'està-dire que nous avons maintenant à Québec un centre principal pour les dévotions et les œuvres eucharistiques, autour duquel se grouperont, nous en avons la confiance, un grand nombre d'autres centres secondaires.

Quelques curés ont déjà en la pensée d'établir des sociétés eucharistiques dans leurs paroisses. Quelques-uns mêmes ont affilié ces sociétés à un centre étranger au diocèse. Je ne puis que louer de toutes mes forces ces pieuses manifestations qui répondent si bien aux désirs tant de tois exprimés par Léon XIII, justement appelé le Pape du Saint Sacrement, à raison des nombreux Congrès eucharistiques tenus sous son Pontificat dans différentes parties du monde. Mais afin de con server l'unité dans les œuvres diocésaines et de grouper nos forces pour le bien, je désire que toutes les associations de ce genre soient affiliées à l'Association centrale établie à Québec dans la nouvelle église des Sœurs Franciscaines.

A cet effet j'ai nommé l'Aumônier actuel de ces Sœurs, Monsieur l'abbé Louis-H. Pâquet, Directeur de l'Association Centrale. C'est à lui qu'on devra s'adresser pour obtenir un diplôme d'affiliation, en même temps que les conditions d'agré gation et le tableau des indulgences attachées à l'œuvre.

J'engage MM. les curés à faire entrer leurs paroissiens dans ce pieux mouvement. Nous aurons ainsi avant longtemps, je l'espère, une organisation eucharistique forte et compacte qui produira de grands fruits spirituels. Qui sait si, comme nous en avons déjà exprimé la pensée, nous ne pourrons pas donner un vif élan à cette organisation par un Congrès eucha

ristique qui se tiendrait, à la fin de ce siècle, dans le nouveau sanctuaire élevé à la gloire du T. S. Sacrement sous les auspices de Saint Antoine de Padoue? Nous aurions accompli un des vœux les plus chers au cœur de Léon XIII, et notre vieux Québec, vénérable berceau de la foi dans toute l'Amérique du Nord, pourrait se glorifier à bon droit d'avoir donné cette fois encore un noble exemple de sa religion et de sa piété.

On trouvera ci-après le Règlement de l'Association centrale de Québec.

Comme on le remarquera, ce règlement est extrêmement simple, afin de faciliter à un plus grand nombre le gain des Indulgences.

MM. les curés, qui affilieront à l'Association Centrale les Sociétés eucharistiques particulières fondées dans leurs paroisses, peuvent faire, s'ils le jugent à propos, des règlements particuliers, qu'ils auront soin de faire approuver par l'Or dinaire. Pourvu que ces règlements renferment au moins les conditions prescrites par l'Association Centrale, chaque membre de ces sociétés paroissiales peut gaguer les Indulgences.

On devra envoyer à l'Association centrale à Québec, 180 Grande Allée, les noms de tous les associés, afin qu'ils soient inscrits au Grand Registre de l'OEuvre.

Agréez, bien chers Collaborateurs, l'assurance de mon dévouement bien sincère en N.-S.

LOUIS-NAZAIRE, Arch. de Québec.

(N° 3)

CIRCULAIRE AU CLERGÉ

I. Quête en faveur de la colonisation.

II. Conférences ecclésiastiques.

(Archevêché de Québec, 21 Novembre 1898.

III. Archiconfrérie du scapulaire de l'Immaculée Conception.

IV. Office du Bienheureux de la Salle.

V. Association de l'Adoration Perpétuelle du T. S. Sacrement.

Bien chers Collaborateurs,

I

L'œuvre de la Colonisation établie en 1880 par S. E. le Cardinal Taschereau a déjà rendu à l'archidiocèse d'immenses services au double point de vue religieux et national. Grâce aux secours donnés par cette excellente œuvre, on a vu surgir de la forêt bon nombre de paroisses et de missions où une population considérable goûte les douceurs d'une vie paisible et chrétienne, et entrevoit un avenir de plus en plus prospère.

Cette merveilleuse expansion, fruit de dix-huit années d'un dévouement que la charité publique a su alimenter, se continue. de nos jours et affermit nos consolantes espérances. Mais notre zèle charitable ne doit pas se ralentir; les débuts d'un établissement agricole sont, vous le savez, extrêmement pénibles et le

plus souvent requièrent de l'aide. Au témoignage de Monsieur l'abbé Marquis, agent de colonisation, les quatre cinquièmes de ceux qui vont se fixer sur des terres nouvelles, sont pauvres, à peu près sans ressources; ils ne manquent pas de courage, ils ne redoutent pas le travail, mais s'ils ne reçoivent pas quelque secours, plusieurs sont incapables de persévérer dans leur entreprise. Malheureusement les recettes de la Société de colonisation ont diminué durant ces dernières années et diminuent encore, quoique les besoins aillent toujours croissant, à raison des nouvelles recrues de colons qui viennent s'établir sur divers points de notre territoire.

Si vous consultez le compte-rendu des quêtes faites pour la colonisation, vous constaterez 1° que, en 1881 et durant plusieurs années subséquentes, on a collecté annuellement dans l'archidiocèse, pour cette Société, de quatre à cinq mille piastres, tandis que ces années dernières les quêtes en retranchant celle des Pères Trappistes de Mistassini, laquelle touche à sa fin, - n'ont rapporté que de sept à huit cents piastres; 2° que, dans un trop grand nombre de paroisses, on s'est abstenu de faire cette quête, pourtant obligatoire comme les autres et non moins utile.

C'est pourquoi il me paraît urgent de réveiller le beau zèle des anciens jours, et, à l'exemple de l'Eminentissime Cardinal Taschereau, j'institue comme zélateurs ex officio Messieurs les curés et supérieurs des Séminaires, Collèges et Communautés religieuses, et je les prie de nommer des collecteurs et collectrices chargés de recueillir à domicile les noms et les contributions des membres. (Voir Mandement No 95, 1er sept. 1880.) Il ne faut pas oublier que l'aumône de 10 centins donne droit aux fruits d'une messe, que M. l'abbé J. Marquis veut bien se charger d'acquitter tous les mois.

J'invite aussi MM. les curés à lire le mandement ou les principales parties du susdit mandement de S. E. le Cardinal Taschereau sur la colonisation, le premier dimanche d'octobre, jour où ils devront faire dans leur église la quête de la colonisation.

II

En vous expédiant aujourd'hui les sujets à traiter dans les Conférences ecclésiastiques de 1899, je tiens à remettre sousvos yeux cette partie de ma Circulaire N° 254, en date du 15 octobre 1897: "A l'avenir les absents devront envoyer par écrit

au Secrétaire de leur Conférence les travaux convenablement développés qu'ils auront dû faire sur les questions on cas soumis à l'étude. Ce ne sera que la mise à exécution du treiziè me Décret du Premier Concile de Québec: "Ab absentibus exigatur ut scripto quæstionibus respondeant."

III

Les prêtres qui ont déjà le pouvoir de recevoir du scapulaire bleu de l'Immaculée Conception, et ceux qui le recevront dans la suite, voudront bien ne pas oublier d'enrégistrer les noms des ricépiendaires; car depuis 1896, à la demande des PP. Théatins, cette dévotion a été élevée au rang d'archiconfrérie. Dès lors les fidèles qui le reçoivent sont obligés d'entrer dans la confrérie ou association pieuse respective et de se faire inscrire sur un régistre. (Manuel des indulgences, par le R. P. Hilgers, S. J.)

Messieurs les curés pourront ou me demander un diplôme d'érection de cette confrérie, ou envoyer les noms là où elle est érigée.

IV

L'office du Bienheureux de la Salle (14 mai) étant fixé, pour la province de Québec, au 13 du même mois, ne comporte ni mémoire ni 9e leçon de saint Boniface.

Ceux d'entre vous qui n'auraient pas cet office tel qu'approuvé pour la province de Québec, devront le remplacer par l'exemplaire que je vous envoie avec la présente circulaire.

V

Je suis heureux de constater que déjà, dans un certain nombre de paroisses, selon le désir que j'en ai exprimé dans ma dernière Circulaire, des confréries eucharistiques ou cercles d'adorateurs ont été organisés et se sont affiliés à l'Association de l'Adoration Perpétuelle du T. S. Sacrement, " établie dans la nouvelle église de Sant Antoine de Padoue à Québec. Plusieurs autres sociétés du même genre sont en voie d'organisation, et, d'ici à peu de temps, je l'espère, un très grand nombre de fidèles, dans les différentes paroisses du diocèse, pourront participer aux indulgences si nombreuses dont l'" Association" est enrichie. Les communautés religieuses, séminaires, collèges et couvents trouveraient un grand avantage à faire partie de cette

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