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29 novembris hoc vertente anno in Vaticanum coadunato, omnibus perpensis, una cum suffragio Commissionis Liturgicæ, anteacta decreta mitigando, rescribere rata est: Attenta asserta difficultate, negative ad primam partem; affirmative ad secundam, et ad mentem. Mens est ut Episcopi pro viribus curent ut cereus paschalis, cereus in aqua baptismali immergendus et duæ candelæ in missis accendendæ, sint ex cera apum saltem in maxima parte; aliarum vero candelarum, quæ supra altaribus ponendæ sunt, materia in majori vel notabili quantitate ex eadem cera sit oportet. Qua in re parochi aliique rectores ecclesiarum et oratoriorum tuto stare poterunt normis a respectivis Ordinariis traditis, nec privati sacerdotes missam celebraturi de qualitate candelarum anxie inquirere tenentur. — Atque ita rescripsit, die 14 decembris 1904. »

On peut donc distinguer trois catégories de cierges.

1. Le cierge pascal, et les deux cierges qu'on allume à la messe. Ils doivent être faits de cire d'abeilles, sinon entièrement, « saltem in maxima parte, » par exemple aux deux tiers.

2-Les cierges que la rubrique exige de placer, en nombre déterminé, sur l'autel, dans les offices strictement liturgiques: grand'messes, saluts du T. S. Sacrement, etc. Il suffit, pour ces cierges, que la cire d'abeilles en constitue la majeure partie, ou du moins une partie notable, « in majori vel notabili parte, »> que je fixe à cinquante pour cent de la composition totale. Ainsi, à une grand'messe, il faut deux cierges qui aient les deux-tiers de cire d'abeilles; pour les quatre autres, il suffit que la cire d'abeilles entre « in majori vel notabili quantitate » 3. Tous les autres cierges: cierges placés sur l'autel par ornementation et pour rehausser l'éclat des cérémonies, cierges usités aux funérailles, cierges qu'on fait brûler par dévotion devant les statues et les images saintes. Ces cierges peuvent être entièrement de stéarine ou autre matière éclairante. Toutefois, comme les cierges de pure stéarine offrent l'inconvénient de couler et de rendre plus difficile l'entretien convenable des autels, les religieuses chargées de leur confection mêleront une légère proportion de cire, suffisante pour rendre ces cierges plus durables et les empêcher de couler.

En pratique, vous l'avez observé à la lecture du décret,

la S. Congrégation laisse peser sur l'Ordinaire toute la responsabilité du choix des cierges, et dégage entièrement celle de messieurs les curés et des autres prêtres chargés de la desserte des églises et des oratoires.

De là pour vous l'obligation de suivre fidèlement la direction de votre évêque à cet égard.

Pour réaliser sûrement les conditions requises par le décret précité de la S. C. des Rites, et pour obvier aux abus que des fournisseurs ont souvent faits, sciemment ou non, de notre bonne foi en nous livrant des cierges qui ne contenaient aucune parcelle de cire, je fais défense aux Fabriques et aux administrations d'églises ou oratoires de ce diocèse d'acheter, à l'avenir, ailleurs que chez les Sœurs de la Charité de Québec ou chez d'autres religieuses que nous pourrons désigner, les cierges dans lesquels la S. C. des Rites exige de la cire soit «< in maxima >> soit seulement «in majori vel notabili quantitate.» J'interdis donc pour les fonctions liturgiques l'usage de tous autres cierges que ceux qui auront été confectionnés sous la surveillance et la responsabilité de l'archevêché. Tout permis accordé jusqu'à ce jour par moi, ou en mon nom, à d'autres fabricants pour la vente de cierges aux églises ou chapelles du diocèse, est par les présentes annulé.

Quant aux cierges destinés à des usages non liturgiques (3 catégorie), je n'ai pas les mêmes motifs de responsabilité à dégager pour en contrôler la fabrication. Je ne commande donc pas que l'on s'en pourvoie aux endroits indiqués plutôt qu'ailleurs. Mais vous me permettrez bien de vous le conseiller. Vous savez vous-mêmes que les bonnes religieuses vous serviront toujours consciencieusement. Assurez donc les modestes avantages de cette industrie aux bonnes œuvres qu'elles accomplissent dans le diocèse.

Je vous recommande de mettre dans des boites distinctes les cierges de chacune des trois catégories plus haut mentionnées, et de veiller avec soin à ce que ceux de la dernière classe ne servent jamais aux fonctions liturgiques.

II

La première retraite pastorale s'ouvrira au Séminaire de

Québec le 6 août prochain et se terminera le samedi matin 12 du même mois. La seconde commencera le 21 à 2 p. m. et durera jusqu'au 26 août.

Les exercices de la retraite sont ce qu'il y a de plus utile, de plus nécessaire même pour nous aider à opérer notre sanctification, à nous renouveler dans l'esprit de notre vocation et à acquérir les grâces dont nous avons besoin pour remplir dignement et avec fruit notre ministère auprès des âmes confiées à notre sollicitude. Que de saints, que d'hommes apostoliques se sont formés par ce moyen! Un des premiers soins de Notre Saint Père le Pape Pie X, des son accession au Souverain Pontificat, a été de recommander ces exercices et d'en rétablir l'usage annuel dans la Ville Eternelle. Comprenons-en bien toute l'importance. J'ai choisi le Révérend Père Lalande, Jésuite, pour prêcher les retraites cette année. J'attends de votre piété bien connue que vous vous préparerez, avec plus de soin que jamais, aux exercices de cette retraite, par une ferveur plus grande, un esprit de recueillement plus parfait, pendant les semaines qui les précèderont, de sorte que vous arriviez à la retraite déjà imprégnés de l'onction des grâces qui vous y attendent et l'âme ouverte aux lumières que Dieu vous y accordera. Entendez sans cesse l'invitation pleine de tendresse que nous fait Notre-Seigneur: Venite seorsum in desertum locum et requiescite. Le Séminaire sera le Cénacle où Jésus-Christ vous attend.

L'examen écrit des jeunes prêtres aura lieu, comme à l'ordinaire, à la salle des cours de théologie du Grand Séminaire, lundi, le 21 août, à 9 hrs. a. m. Tous doivent avoir soin d'apporter les sermons qu'ils doivent remettre en cette occasion. Ceux qui pour des raisons sérieuses n'auront pu préparer ces sermons, devront, avant la retraite, m'en informer et me faire connaître ce qui les aura empêchés de remplir ce devoir qui est grave.

III

Je crois important de renouveler l'ordre d'envoyer fidèlement à l'époque fixée, c'est-à-dire le 1er septembre de chaque année,

le rapport annuel sur les paroisses. Il y en a qui sont négligents sur ce point, et actuellement deux rapports qui devraient être rendus à l'archevêché depuis septembre dernier sont encore à venir.

IV

Notre Très-Saint-Père le Pape Pie X, par un Indult en date du 29 avril 1905, accorde avec bienveillance, pour cinq ans, à tous les fidèles des deux sexes du diocèse de Québec le pouvoir de gagner, sans la confession hebdomadaire ordinairement requise, toutes les indulgences, pourvu qu'ils se confessent deux fois le mois, s'ils n'ont pas la facilité de le faire commodément plus souvent, faute de confesseurs, et pourvu aussi qu'ils n'aient conscience d'aucune faute grave; sans préjudice toutefois au Décret de la Sacrée Congrégation des Indulgences du 9 décembre 1763, touchant les Indulgences des Jubilés ordinaire et extraordinaire, et les autres concédées à l'instar du Jubilé.

V

Dans ma circulaire (32) du 16 janvier 1904, à la suite d'incendies qui eurent lieu à Chicago et ailleurs et qui furent la cause d'effroyables hécatombes, j'appelai votre attention et celle des communautés religieuses sur les précautions à prendre pour prévenir le retour de pareils désastres. Je sais, pour m'en être assuré par M. l'abbé L. Lindsay, inspecteur de nos maisons d'enseignement, qu'un grand nombre de couvents sont actuellement pourvus de tout ce qui est nécessaire en cas d'incendie. Mais le devoir complet est-il rempli? N'y a-t-il pas défaut d'organisation dans certaines institutions? Au lendemain d'une catastrophe, on se désole, on crie qu'il faut plus de protection; mais tout n'en reste-t il pas là pour un trop grand nombre? Il faut, de toute nécessité, que les mesures de prudence les plus efficaces soient prises à l'avenir. Si les municipalités ne donnent pas l'exemple, que les maisons d'éducation les devancent. Il est vrai que ces précautions contre le feu sont coûteuses, mais elles sont nécessaires, et il ne faut

pas qu'une économie mal entendue les fasse omettre. Qu'on augmente plutôt le prix des pensions.

Dans la construction de nos maisons d'éducation, ne serait il pas à propos de ne plus placer les dortoirs au dernier étage, mais dans les étages inférieurs, réservant pour un autre but, les salles occupées aujourd'hui par les dortoirs? Qu'on ait au moins à l'extérieur des escaliers de sauvetage et que tous les mois, par exemple, on exerce les enfants à s'en servir.

C'est un devoir pour toutes nos maisons d'éducation de se mettre en règle au plus tôt à ce sujet.

"

Agréez, chers Collaborateurs, l'assurance de mon dévouement bien sincère en N.-S.

LOUIS-NAZAIRE, Archevêque de Québec.

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