Sayfadaki görseller
PDF
ePub
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

Les lettres C. L. indiquent qu'un article est traduit du Conversations-Lexicon, ou de son supplément intitulé Conversations-Lexicon der Gegenwart, le plus souvent avec des modifications (m.). Enc. amer. signifie Encyclopædia americana. Enfin la signature Enc. autr. se rapporte à l'Encyclopédie nationale autrichienne

ADDITIONS ET ERRATA.

TOME XVII.

Pag. 8, col. 2, ligne 37, au lieu de en 1795, lises en 1695.

p. 24, col. I, ligne 17, au lieu de poème latin, lisez discours latin.

p. 37, col. I, ligne 22, au lieu de (1752), lisez (1652).

p. 92, col. 2, ligne 12, au lieu de dont il est parlé, lisez qu'il est parlé.

p. 104, col. 1, effacez la 54° ligne et les 5 premières de la col. suiv. : ces données se rap

portent à tout l'arrondissement.

p. 157, col. 1, ligne 47, au lieu de 1645, lisez 1745.

p. 184, col. 1, ligne 3, au lieu de Kouristan, lisez Kourdistan.

p. 189, col. 2, ligne 43. Un renvoi essentiel à faire au commencement de l'art. MAHOMÉTISME était celui-ci : voy. ÉGLISE (hist, de l'), T. IX, p. 235 et suiv.

p. 192, col. 2, ligne 11, au lieu de Bérac, lisez Bérar.

p. 235, col. 1, ligne 46, au lieu de 1585, lisez 1605.

p. 242, col. 2, ligne 13, ajoutez : Vassali a publié une Grammaire (Rome, 1791, in-8°) et un Dictionnaire (ibid., 1796, in-4°) du dialecte particulier qu'on parle à Malte.

p. 252, col. 2, ligne 27, au lieu de celui, lises celle.

p. 258, col. 1, ligne 21, au lieu de est en revanche le département, lisez est en revanche, avec le Calvados, le département.

p. 258, col. 1, ligne 29, après de plomb, ajoutez de mercure.

p. 258, col. 1, ligne 45, au lieu de Saint-Vaast, La Hogue, lisez Saint-Vaast avec La Hogue (voy. HOUGue).

p. 258, col. 2, ligne 10, retranches les mots des glaces polies.

p. 258, col. 2, ligne 21, au lieu de en 32 cantons avec 693 communes, lises en 48 cantons avec 641 communes. En octobre 1841, le nombre des électeurs était de 4,094; le 9 juillet 1842, il était de nouveau à 3,975.

p. 258, col. 2, ligne 44, au lieu de une belle église ancienne, lisez une ancienne cathédrale détruite.

p. 259, col. 1, ligne 20, retranchez ces mots le haras de Montebourg, près de Valognes; et lises ensuite, le port de Saint-Vaast-La-Hogue.

p. 259, col. 1, ligne 26, au lieu de Chaucey, lisez Chansey.

p. 298, col. 2, ligne 27, au lieu de 1787, in-8°, lisez 1787, 2 vol. in-8°.

p. 326, col. 1, ligne 37, ajoutez M. Génin a publié depuis un volume de Nouvelles Lettres de la reine de Navarre adressées à François Ier, son frère, Paris, 1842.

p. 327, col. 1, ligne 31, au lieu de 1691, lisez 1491.

p. 350, col. 1, ligne 26, au lieu de dans l'église de N.-D., lises dans le salon carré de la grande galerie du Louvre.

p. 352, col. 1, ligue 26, au lieu de bouillantes froides, lisez froides.

p. 386, col. 1. Pour quelques fæits récents relatifs aux îles Marquises, voy. NOUKA-HIVA, p. 410, col. I, ligne 26, au lieu de relation, lisez version.

p. 418, col. 2, ligne 41, au lieu de ce nommait, lisez se nommait.

p. 525, col. 1,

ligue 48, au lieu de Denkwürdigkieten, lisez Denkwürdigkeiten.

p. 530, col. 2, ligne 27. Ajoutez qu'en décembre 1842, M. Mendelssohn-Bartholdy a été nommé, par le roi de Prusse, directeur général de la musique sacrée.

Pag. 530, col. 2, ligne 30, ajoutez une virgule après les jacobins.

p. 537, col. 2, ligne 26, ajoutez ce renvoi : MENHIR, voy. DRUIDIQUES (monuments). p. 545, col. 2, ligne 21, au lieu de la protection, lisez l'invocation.

p. 558, col. r, ligne 19, après Boissy, ajoutez qui succéda à Raynal,

p. 560, col. 1, ligne 27, ajoutez ce renvoi : MÉRINIDES, voy. ALMOHADES.

p. 591, col. 1, ligne 11, au renvoi à INSECTES, ajoutez celui au mot Mur, etc.

p. 631, col. I, ligne 32, au lieu de l'Iztaciehuatl, lisez l'Iztaccihuatl.

p. 634, col. 1, ligue 11, au lieu de Tezeuco, lisez Tezcuco.

p. 634, col. 2, ligne 8, au lieu de Guaxaco, lisez Oaxaca.

p. 637, col. I, ligne 35, au lieu de Toloma, lisez Tolomé.

p. 682, col. 2, ligne 22, au lieu de marquis de La Rivière, lisez marquis ( depuis duc) de Rivière. A la fin du même article, il faut retrancher les cinq lignes depuis Comme elle tient jusqu'à Praxitèle. — Malheureusement, la Vénus de Milo, l'un des chefs-d'œuvre de la statuaire des anciens, a été trouvée sans bras ; et l'auteur allemand de l'article que nous avons traduit ici paraît l'avoir confondue avec une autre statue de la déesse. Voy. VÉNUS.

p. 706, col. 2, ligne 16 de la note, au lieu de euryte, lises eurite.

p. 712, col. I, ligne 1, au lieu de commencé, lisez commencée.

p. 720, col. 2. Fin de l'art. MINISTÈRES. Ce vœu de notre savant collaborateur est maintenant rempli : une ordonnance royale, en date du 23 déc. 1842, a rétabli le titre et le rang de ministre d'état. Il ne reste plus à régler que la question des traitements, qui ne peut être résolue que de concert avec les Chambres.

p. 724, col. 1, art. MIRABEAU, lisez partout Riqueti, au lieu de Riquetti. Le fils adoptif de Mirabeau, M. Lucas de Montigny, nous assure que c'est la véritable orthographe.

DES

GENS DU MONDE.

M (suite de la lettre).

MOLDAVIE, province de l'empire othoman formant, comme la Valachie, un état particulier, soumis à un prince (voy. HOSPODAR) vassal et tributaire de la Porte, mais dont les droits sont garantis par la Russie. L'extrême analogie que ces deux principautés offrent dans leur aspect physique, leurs productions et leur ethnographie, non moins que dans leur organisation politique et administrative, nous permet de renvoyer pour une grande partie de ces points à l'art. VALACHIE, en nous bornant ici à ce qui concerne plus spécialement notre sujet actuel. Bornée par la Valachie au S., et touchant au S.-E. à la Boulgarie, par l'extrémité comprise entre les embouchures du Prouth et du Séreth, qui tous deux se déchargent dans le Danube, la Mol- | davie a pour limites à l'O. la Transylvanie et la Bukowine, qui font partie de l'empire d'Autriche, et au N. et à l'E. la province russe de la Bessarabie, dont le Prouth la sépare. Les deux dernières de ces provinces, autrefois comprises dans la Moldavie, en furent détachées, la première en 1777, l'autre en 1812 (voy. BOUKAREST). Aujourd'hui la Moldavie, qui est traversée du N. au S. par le Séreth, et qui doit son nom à un des affluents de celui-ci, la rivière de Moldava, se trouve réduite à un territoire de 570 milles carr. géogr. dont une partie est plate et l'autre située sur le revers oriental des Karpathes, qui y atteignent encore une hauteur de près de 8,000 pieds dans leurs points culminants. Le sol de ce pays, fort bien arrosé, est d'une

Encyclop. d. G. d. M. Tome XVII.

fertilité extrême; et, quoique très rude en hiver, le climat y est d'une grande salubrité. Il produit en particulier beaucoup de vins rouges, du salpêtre, et du sel en si grande abondance que des salines d'Okna seules on en tire annuellement 750,000 quintaux métriques.

La population, que M. Colson évalue, pour l'année 1838, d'après des données russes, à 1,402,027 âmes, a pour élément principal les Valaques, race mélangée, dont la langue est une espèce de latin corrompu. Les Bohémiens (voy.) ou Ziganes y sont aussi très répandus: on estime leur nombre à plus de 120,000 individus. Ils ne jouissent pas des droits civils, et vivent dans la plus grande abjection, pour la plupart esclaves ou domestiques des boïars (voy.) ou nobles, qui peuvent les vendre à volonté, et les traiter comme bon leur semble, à condition seulement de respecter leur vie. Le nombre des Juifs, qui s'est beaucoup accru, dans les derniers temps, par suite d'émigrations de la Russie et de la Pologne, s'élève aujourd'hui à environ 60,000. Ils partagent avec les Grecs, les Arméniens, les Russes et les Allemands, tout le commerce du pays, qui est assez florissant, mais qui, en réalité, ne profite qu'à ces marchands étrangers. Il consiste principalement en importations d'articles fabriqués de tout genre et en exportations de chevaux, de bétails et de denrées naturelles, qui prennent le chemin de l'Autriche ou de la Russie, ou sortent par la voie de Galacz, ville située au confluent du Danube et du Prouth, érigée en port franc depuis

1

législatif réuni en divan ou assemblée extraordinaire. Ces membres sont les grands boiars, les députés de la petite. noblesse, les représentants du clergé et des corporations académiques ainsi que ceux du haut commerce. La durée de leurs fonctions est de cinq ans : ils s'assemblent tous les ans pour discuter les lois et le budget qui leur sont présentés. L'élection du prince a besoin d'être confirmée par la Russie, et l'investiture appartient à la Porte, à laquelle il paie un tribut annuel de 6,000 bourses, environ 300,000 fr.

1834. Les exportations, en 1837, se sont élevées à 17,353,611 piastres, et les importations à 10,878,021. Ce commerce serait pourtant de nature à devenir bien plus important encore s'il n'y avait pas une telle pénurie de capitaux, et si l'agriculture et l'industrie destinées à l'alimenter faisaient plus de progrès. Quoique le servage proprement dit soit aboli en Moldavie, le paysan, privé de tous droits, accablé d'impôts et livré à l'arbitraire des boïars, vit misérablement plongé dans une apathie profonde, dont le bas clergé, ses popes, non moins pauvres, ignorants et grossiers que lui, ne semble guère capable de le tirer. Les artisans, parmi lesquels on compte tous ceux qui se livrent à une fabrication quel-née, à 7,949,606 piastres. La liste civile conque, ainsi que les petits commerçants, forment des corporations. La noblesse est très nombreuse; elle est exempte d'impôts, possède presque toutes les terres, et jouit à peu près seule de tous les droits politiques. La religion grecque est professée généralement en Moldavie, et les couvents y sont nombreux. On y compte 34 villes, 1,910 villages et 122 monastères, le tout réparti maintenant en 13 districts subdivisés en 64 cantons ou okols.

Quoique l'organisation administrative et judiciaire soit à peu près la même dans les deux principautés, la Moldavie a pourtant sa législation distincte. Dès l'année 1401, l'hospodar Alexandre-le-Bon avait doté son pays d'un code écrit, recueil d'éléments du droit romain et d'anciennes coutumes boulgares, rédigé d'abord en langue slavonne. Après avoir subi bien des changements, cette législation a été remplacée par le nouveau code civil, publié en 1833. Le code pénal, rédigé en 1825 en langue valaque ou romane, par ordre de Jean Stourdza, a été provisoirement maintenu. Le nouveau code de commerce a été rédigé sur le modèle de celui de France. Le droit canonique régit le clergé. D'après la constitution actuelle, réglée en 1829, sous l'influence russe, pour les deux principautés et acceptée par l'assemblée générale des boïars, le pouvoir exécutif appartient seul à l'hospodar, qui est choisi, parmi les boïars du plus haut rang, par les membres du corps

Le revenu de la Moldavie s'élevait, en 1839, à 8,491,956 piastres; la somme des dépenses publiques pour la même an

du prince est de 1,200,000 piastres (400,000 fr.). L'armée est organisée sur le pied russe et formée de milices recrutées parmi les paysans: 6,000 hommes sont constamment sous les armes. Il y a, en outre, un corps de 2,000 gendarmes pour maintenir la sûreté publique.

La Moldavie, où s'étaient répandues quelques lumières plus tôt qu'en Russie, était retombée dans la barbarie la plus complète par suite de la longue durée du joug othoman et des ravages causés par des guerres continuelles. Ce n'est qu'en 1828 qu'on put s'occuper de réorganiser l'instruction publique. Des écoles furent fondées; le gymnase, institué par l'hospodar Basile-le-Long, en 1644, fut rétabli (Basilianum), et une académie créée à Jassy (voy.), capitale du pays, en 1834. La langue moldave reprit dans l'instruction la place de la langue grecque. Mais toute cette organisation est encore bien imparfaite. En 1839,700 jeunes gens fréquentaient les écoles provinciales ou de district, instituées pour les degrés inférieurs de l'enseignement secondaire. En 1838, il n'y avait encore, dans tout le pays, que 3 imprimeries, et il ne paraissait pas plus de 2 journaux.

Histoire. La Moldavie, partie de l'ancienne Dacie (voy.), ainsi que la Valachie, suivit les destinées de cette dernière, sous la domination romaine et pendant tout le moyen-âge. Ce n'est qu'à la fin du XIVe siècle que commence pour elle une histoire distincte. En 1386,

« ÖncekiDevam »