Harmonies poétiques et religieuses, 1. cilt

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De Mat, 1830 - 339 sayfa
 

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Sayfa 164 - DES MORTS Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le gazon : Voilà le vent qui s'élève Et gémit dans le vallon ; Voilà l'errante hirondelle Qui rase du bout de l'aile L'eau dormante des marais ; Voilà l'enfant des chaumières Qui glane sur les bruyères Le bois tombé des forêts.
Sayfa 97 - Les vœux que notre bouche adresse. Je veux lui demander sans cesse Ce dont les autres ont besoin. Mon Dieu, donne l'onde aux fontaines, Donne la plume aux passereaux, Et la laine aux petits agneaux, Et l'ombre et la rosée aux plaines. Donne au malade la santé, Au mendiant le pain qu'il pleure, A l'orphelin une demeure. Au prisonnier la liberté. Donne une famille nombreuse Au père qui craint le Seigneur, Donne à moi sagesse et bonheur, Pour que ma mère soit heureuse ! Que je sois bon, quoique...
Sayfa 19 - Élevez-vous, voix de mon âme, Avec l,aurore, avec la nuit! Élancez-vous comme la flamme, Répandez-vous comme le bruit ! Flottez sur l'aile des nuages, Mêlez-vous aux vents, aux orages, Au tonnerre , au fracas des flots : L'homme en vain ferme sa paupière ; L'hymne éternel de la prière Trouvera partout des échos ! Ne craignez pas que le murmure De tous ces astres à la fois, Ces mille voix de la nature Étouffent votre faible voix ! Tandis que les sphères mugissent, Et que les sept cieux...
Sayfa 3 - Harmonies, prises séparément, semblent n'avoir aucun rapport l'une avec l'autre; considérées en masses, on pourrait y retrouver un principe d'unité dans leur diversité même, car elles étaient destinées dans la pensée de l'auteur à reproduire un grand nombre des impressions de la nature et de la vie sur l'âme humaine; impressions variées dans leur essence, uniformes dans leur objet, puisqu'elles auraient été toutes se perdre et se reposer dans la contemplation de Dieu : sujet infini...
Sayfa 35 - L'homme est néant, mon Dieu, mais ce néant t'adore , II s'élève par son amour; Tu ne peux mépriser l'insecte qui t'honore ; Tu ne peux repousser cette voix qui t'implore, Et qui vers ton divin séjour, Quand l'ombre s'évapore, S'élève avec l'aurore, Le soir gémit encore, Renaît avec le jour. Oui, dans ces champs d'azur que ta splendeur inonde...
Sayfa 273 - L'attend au jour ! — ou, s'il l'ignore, Quelqu'un du moins le sait pour lui ! Ainsi quand le jeune navire Où s'élancent les matelots, Avant d'affronter son empire, Veut s'apprivoiser sur les flots, Laissant...
Sayfa 313 - Lectures, rêverie, entretiens, doux silences ; Table riche des dons que l'automne étalait, Où les fruits du jardin, où le miel et le lait, Assaisonnés des soins d'une mère attentive, De leur luxe champêtre enchantaient le convive; Silencieux réduit où des rayons de bois, Par l'âge vermoulus et pliant sous le poids, Nous offraient ces trésors de l'humaine sagesse Où nos yeux altérés puisaient jusqu'à l'ivresse, FT RELIGIEUSES.
Sayfa 30 - Ces chœurs étincelants que ton doigt seul conduit, Ces océans d'azur où leur foule s'élance, Ces fanaux allumés de distance en distance, Cet astre qui paraît, cet astre qui s'enfuit, Je les comprends, Seigneur! Tout chante, tout m'instruit Que l'abîme est comblé par ta magnificence, Que les cieux sont vivants, et que ta providence Remplit de sa vertu tout ce qu'elle a produit...
Sayfa 123 - ... voix s'élève Dans le silence de mon cœur, Et que ta main, mon Dieu, soulève Le poids glacé de ma douleur. On sent que ta tendre parole A d'autres ne peut se mêler, Seigneur ! et qu'elle ne console Que ceux qu'on n'a pu consoler. Ton bras céleste nous attire Comme un ami contre son cœur ; Le monde, qui nous voit sourire, Se dit :
Sayfa 92 - On dit que ce brillant soleil .N'est qu'un jouet de ta puissance; Que sous tes pieds il se balance Comme une lampe de vermeil. On dit que c'est toi qui fais naître Les petits oiseaux dans les champs, Et qui...

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