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vit, ut sibi concilii illius emendicata obreptio præstaret ordinandorum veluti Metropolitano in Narbonensi secunda provincia potestatem.

» Jussimus præcipuam, sicuti semper habuit, Metropolitanus Episcopus Arelatensium civitatis in ordinandis sacerdotibus teneat auctoritatem. Viennensem, Narbonensem primam et Narbonensem secundam provincias ad pontificium suum revocet. »

Les chicanes par lesquelles Quesnel torture ce fait pour en éluder la conséquence sont curieuses. Le savant Christian Wolf les réfute au chapitre 10 de son traité de Romanis appellationibus. Cet auteur prouve dans ce même chapitre que Lazare, évêque d'Aix, et Érote, archevêque d'Arles, en appelèrent pareillement au pape Zosime, qui les condamna et confirma les sentences synodales déjà portées contre eux.

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Appel de Briccius, archevêque de Tours, sous le pape Zosime. Un des crimes de Lazare, évêque d'Aix, déposé par Zosime, avait été une calomnie si bien tramée contre Briccius, archevêque de Tours, que ce saint Prélat fut dégradé et déposé par sentence synodale, et qu'on élut à sa place d'abord Justinien, et ensuite Armentius. Or, voici ce que nous rapporte à ce sujet saint Grégoire de Tours, dans le second livre de son Histoire, chapitre 1 : « Briccius Romanæ urbis Papam expetiit flens et ejulans, atque dicens: Merito hæc patior quia peccavi in sanctum Dei (il parle de saint Martin de Tours), et eum delirum ac amentem sæpe vocavi, cujus videns virtutes non credidi... At Briccius episcopus, Romam veniens, cuncta quæ pertulerat Papæ refert..... Septimo igitur regressus anno a Roma, cum auctoritate Papæ illius, Turones redire disponit. Et veniens ad vicum cujus nomen est Laudiacum..., mansionem accepit. Armentius vero febre corripitur et media nocte spiritum exhalavit. Quod protinus

Briccio episcopo per visum revelatum est. Qui ait suis : Surgite velocius, ut ad tumulandum fratrem nostrum Turonicum Pontificem occurramus. Cumque illi venientes portam civitatis ingrederentur, ecce istum per aliam portam mortuum efferebant. Quo sepulto, Briccius in cathedram suam regressus est, septem postea feliciter vivens annos. >>

Appel de Célestius, prêtre excommunié par un concile d'Afrique. - Cet hérétique avait eu Pélage pour maître, et s'efforçait de répandre l'hérésie dans les provinces d'Afrique. Paulin, diacre de saint Ambroise, signala les erreurs de Célestius aux Evêques africains, qui se réunirent en concile, proposèrent à Célestius de rétracter les erreurs qu'on l'accusait de répandre, et sur son refus, l'excommunièrent. C'est Marius Mercator, l'ami de saint Augustin, qui nous a conservé ces faits, et cet auteur ajoute: «A qua sententia ad Romani Episcopi examen credidit appellandum. Qui mox idem, appellatione neglecta, Ephesum Asiæ urbem contendit, ibique ausus est per obreptionem locum presbyterii petere. » Marius Mercator raconte ensuite comment Célestius, s'étant retiré à Constantinople, et en ayant été bientôt chassé, vint à Rome pour y donner suite à son appel, et comment, effrayé par les interrogations du pape Zosime, il fit semblant de condamner les erreurs pour lesquelles il avait été excommunié à Carthage. Zosime le traita alors avec bonté, et lui donna, pour les Évêques d'Afrique une lettre remplie de bienveillance, dont ce malheureux, dit Marius Mercator, « abusa et abuse encore pour en imposer à un grand nombre de personnes simples et ignorantes. » Plus tard, le pape Zosime, voyant que la soumission de l'hérétique Célestius n'était pas sincère, le condamna ouvertement, ainsi que Pélage.

Appel de Tuentius, prêtre des Gaules. La lettre du pape Zosime aux Evêques d'Afrique, des Gaules et d'Espagne, at

teste que ce prêtre, condamné par son Evêque, en avait appelé à Rome.

Appel au pape saint Célestin, vers l'an 427. - L'hérésiarque Nestorius, patriarche de Constantinople, avait déposé plusieurs prêtres : ils en appelèrent au pape saint Célestin. Ce Pape, qui aurait pu renvoyer la révision de ce jugement au concile d'Ephèse, jugea à propos de terminer lui-même cette cause sans délai : il rétablit dans leurs fonctions et dans la communion les prêtres qui avaient été déposés.

«Ne tamen, leur dit-il dans son rescrit, ad tempus Nestorii videatur valere sententia, aperte Sedis nostræ sanxit auctoritas nullum sive Episcopum sive clericum seu professione aliqua christianum, qui a Nestorio vel ejus similibus, ex quo talia prædicare cœperunt, vel loco suo vel communione dejecti sunt, vel dejectum vel excommunicatum videri; sed hi omnes in nostra communione fuerunt et hucusque perdurant. Quia neminem dejicere vel removere poterat qui prædicans talia titubabat. » (Epist. 19.)

Daniel, prêtre de l'église d'Orient, accusé de divers crimes, s'était réfugié dans les Gaules, et était parvenu à s'y faire ordonner Evêque. Des rapports furent envoyés au pape Célestin sur la conduite de ce malheureux. Le pape Célestin se plaignit aux Evêques des Gaules qu'on l'eût élevé à l'épiscopat, évoqua la cause à son tribunal, sans en laisser le jugement, même en première instance, au concile de la province où avait eu lieu cette ordination, et avertit les Evêques des Gaules de refuser en attendant leur communion à Daniel.

« A sanctitatis vestræ cœtu interim se noverit segregatum, qui se nostro judicio debet objicere, si conscientiæ suæ novit confidentiam se tenere. (Chr. Wolf, de Rom. appell., ch. 11.)

Vers l'an 449, appel de Théodoret, évêque de Cyra, d'Eu

sèbe de Dorylée, et de saint Flavien, évêque de Constantinople. Ces Evêques avaient été déposés par le faux concile qui avait été surnommé le brigandage d'Ephèse. Or, voici en quels termes Théodoret en appela à saint Léon le Grand : « At ego apostolicæ vestræ Sedis expecto sententiam, et oro atque obtestor sanctitatem tuam ut mihi rectum et justum tribunal vestrum invocanti opem ferat, jubeatque ad vos venire.» (Epist. 115.) Réitérant cette demande dans la lettre suivante, il ajoute : « Habet enim sanctissima illa Sedes ecclesiarum quæ in toto sunt orbe principatum. » Plus loin, il ajoute : « Ante omnia ut a vobis docear, oro an me oporteat in hac injusta depositione acquiescere, an non: vestram enim sententiam expecto. Quod si in judicatis manere me jusseritis, manebo; neque ulli hominum deinceps ero molestus, sed rectum Dei ac Salvatoris nostri judicium expectabo. Hæc per presbyteros Hypatium et Abrahamium sanctitati vestræ suggessi, quandoquidem ne ad vos contenderem, regiarum litterarum vincula retinuerunt. » Les autres Evêques déposés par le brigandage d'Ephèse eurent recours au même appel. Saint Léon s'apprêtait à juger la cause de ces Evêques à Rome, et à y citer en même temps leurs juges, lorsqu'il en fut empêché par la violence de l'empereur Théodose. Il suspendit néanmoins dès ce moment l'effet du jugement porté contre Théodoret, voulant que tous le reconnussent pour Evêque légitime; et plus tard, après la mort de Théodose, qui eut pour successeur le pieux empereur Martien, il fit reviser cette affaire dans le concile œcuménique de Chalcédoine, qui annula les actes du conciliabule d'Ephèse.

Appel de saint Fladius vers l'an 400.- Valentinien III, écrivant à son collègue Théodose au sujet de cet appel, lui fait observer que telle est la perpétuelle coutume en vertu de laquelle « Beatissimus Romanæ civitatis Episcopus, cui

principatum sacerdotii super omnes antiquitas contulit, >> locum habet et facultatem de fide et sacerdotibus judi» candi. » (Chr. Wolf, de Rom. app., cap. 14.)

Vers l'an 450, appel de Léon et Sabinien, prêtres de la métropole de Narbonne, à saint Léon le Grand. - Ils avaient été déposés par Rustique de Narbonne; ils en appelèrent d'abord à saint Léon; mais bientôt ils se désistèrent, n'espérant pas pouvoir se justifier. Saint Léon les renvoya alors à Rustique, en l'engageant à user de clémence. (Wolf, de Rom. appell., c. 19.)

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Appel de l'hérésiarque Eutychès à saint Léon. Il était prêtre et archimandrite de Constantinople. Le patriarche de cette ville, saint Flavien, prononça contre lui la sentence d'excommunication. Eutychès en appela au pape saint Léon, qui reçut l'appel, et qui, ayant reconnu l'hérésie manifeste de ce prêtre, confirma la sentence de Flavien.

Appel d'ŒEtius, archidiacre de Constantinople, à saint Léon. Anatolius, patriarche de Constantinople, voulant ôter à ce clerc ses fonctions d'archidiacre, l'avait ordonné prêtre malgré lui. CEtius eut recours à saint Léon, qui exigea du patriarche qu'il rétablît ce clerc dans sa première charge, ce qu'Anatolius exécuta avec soumission, comme le constatent ces mots qu'il écrivit à saint Léon : « Reverendissimus nostræ ecclesiæ presbyter OEtius in priore loco atque honore est restitutus. »

Ils

Appel de plusieurs prêtres de l'église d'Alexandrie. avaient été déposés par leur patriarche Dioscore : ils en appelèrent à saint Léon; et comme ce Pape venait de convoquer le concile de Chalcédoine, ils en appelèrent aussi à ce concile, comme le porte le titre de leur pétition conçu en ces termes : « Sanctissimo et beatissimo universali archiepiscopo et patriarchæ magnæ Romæ Leoni, et sanctissimo concilio secun

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