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siasticæ disciplinæ argumentum expendis, unaque scite demonstras quibus revera legibus eorumdem conciliorum decreta subjiciantur. Pignus interim Nostræ in te caritatis sit apostolica Benedictio, quam omnis auspicem gratiæ cœlestis, tibi ipsi, dilecte Fili, intimo paterni cordis affectu amanter impertimur.

Datum Romæ, apud S. Petrum, die 20 octobris anni 1851, pontificatus Nostri anno VI.

PIUS PP. IX.

LETTRE DE MONSEIGNEUR FORNARI,

ALORS NONCE A PARIS, ET DEPUIS CARDINAL.

Paris, le 26 mai 1850. Monsieur l'Abbé. J'ai été bien sensible aux obligeantes expressions dont vous avez bien voulu accompagner l'envoi du volume que vous venez de publier sous ce titre Du Concile provincial. La matière si importante qui forme l'objet de cette publication et l'opinion que j'ai de la profonde attention que vous savez porter aux études ecclésiastiques, m'ont aisément déterminé à prendre connaissance de votre livre, et j'aime à vous dire que ç'a été avec un grand bonheur et intérêt; car cette compilation, si parfaitement complète, est aussi remarquable d'érudition et d'exactitude, et c'est un travail qui révèle votre patience et votre jugement, comme il est honorable pour votre affection à la science sacrée, et pour votre dévouement à l'Église et au Saint-Siége. Le clergé, ce me semble, doit vous savoir gré d'avoir réuni, dans votre utile traité, avec ordre et lucidité, de précieuses notions et de consciencieuses recherches.

Veuillez en agréer mes félicitations, Monsieur l'Abbé, avec mes remercîments et l'assurance des sentiments bien respec

tueux avec lesquels j'ai l'honneur d'être, -Monsieur l'Abbé, -Votre très-humble et très-obéissant serviteur, † R., Archevêque de Nicée, Nonce Apostolique.

LETTRE DE MONSEIGNEUR PARISIS,

ALORS ÉVÊQUE DE LANGRES, ET AUJOURD'HUI ÉVÊQUE D'ARRAS.

Monsieur l'Abbé.

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Je vous re

Paris, le 22 mai 1850. mercie de l'envoi que vous avez bien voulu me faire de votre Traité du Concile provincial. J'en ai pris immédiatement connaissance, et je bénis Dieu de vous l'avoir inspiré; d'abord, parce que nous n'avions encore aucun ouvrage ex professo sur cette importante matière, ensuite parce que le rétablissement providentiel des conciles provinciaux en France, dans un moment où le droit canon est généralement oublié, nous rendait ce traité plus nécessaire que jamais; enfin et surtout parce que vous avez fait là un très-solide et très-savant ouvrage. Puisse-t-il, comme je l'espère, avoir beaucoup de lecteurs !

Veuillez donc, Monsieur l'Abbé, agréer mes félicitations et l'assurance de mes sentiments affectueux. R.-L., Évêque

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de Langres.

EXTRAIT D'UNE LETTRE DE S. ÉM. MGR GOUSSET,

ARCHEVÊQUE DE REIMS.

Reims, le 8 juin 1850. Mon très-cher Chanoine. J'ai lu l'ouvrage intitulé: Du Concile provincial, par l'abbé

D. BOUIX, et je l'ai lu avec le plus vif intérêt. Ce n'est pas seulement un ouvrage de circonstance, il est de tous les temps, et la lecture n'en sera pas moins utile aux curés, desservants et vicaires qu'aux évêques, aux vicaires généraux et aux chanoines, quoiqu'elle intéresse plus particulièrement ceux-ci que les premiers. Aussi je me propose de la recommander à tout mon clergé.

Je vous prie de faire agréer mes remercîments et mes félicitations à M. l'abbé Bouix.

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PRÉFACE

DE LA PREMIÈRE ÉDITION.

C'est au clergé que nous offrons ce travail. La pensée qui l'a dicté a été de satisfaire aux désirs exprimés de toute part d'un traité didactique, simple, mais complet, sur la question canonique des conciles provinciaux. Benoît XIV a rempli admirablement cette tâche pour le synode diocésain; mais aucun canoniste n'avait fait un traité proprement dit sur le concile provincial, quoique presque tous en aient parlé avec plus ou moins d'étendue. Réunir tous ces éléments épars çà et là dans les traités de droit canon; rapporter les textes authentiques, soit des décrétales, soit des conciles qui forment la législation ecclésiastique des synodes provinciaux; constater les coutumes qui ont obtenu force de loi et qui complètent cette législation; descendre dans tous les détails pratiques au sujet desquels il pourrait

s'élever quelque difficulté, tel a été l'objet de cette compilation.

Quant à la distribution des matières, il nous a paru tout à la fois simple et naturel de placer au commencement ce qui concerne la nature des conciles provinciaux, et l'obligation de les célébrer; ce qui fait l'objet de la première partie. Dans la seconde, nous passons en revue les diverses personnes qui composent ces assemblées, en fixant les attributions propres à chacune. Mais, comme dans l'Église tout se rattache au centre de l'unité par des liens de dépendance qu'il importe pardessus tout de conserver inviolablement, et par conséquent de bien connaître, nous exposons, dans une troisième partie, les rapports des conciles provinciaux avec le Saint-Siége. La quatrième est consacrée à faire connaître les diverses opérations du concile provincial, et le droit qui les règle. Enfin, nous réunissons, dans une cinquième partie, ce qui concerne le cérémonial.

Dans un livre qui ne s'adressait qu'au clergé, et dont l'unique but était l'éclaircissement d'une question canonique dont la désuétude des conciles provinciaux avait fait négliger l'étude, il eût été puéril de vouloir mêler les formes littéraires qui, dans d'autres sujets, servent à l'agrément du lecteur en flattant son imagination.

C'est une compilation exacte et complète, une discussion solide et claire des difficultés relatives à ce

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