Conferencia: Les annales. Journal de l'Université des annales, 5. cilt

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1911
 

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Sayfa 268 - Saper ses fondements encor mal assurés! Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie ; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers!
Sayfa 406 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager? Que ce soit aux rives prochaines. Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau, Toujours divers, toujours nouveau; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Sayfa 94 - Waterloo! Waterloo! Waterloo! morne plaine! Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine, Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons, La pâle mort mêlait les sombres bataillons. D'un côté c'est l'Europe et de l'autre la France. Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l'espérance ; Tu désertais, viâoire, et le sort était las.
Sayfa 106 - Ce fut comme une dénégation de toutes choses du ciel et de la terre, qu'on peut nommer désenchantement, ou, si l'on veut, désespérance; comme si l'humanité en léthargie avait été crue morte par ceux qui lui tâtaient le pouls. De même que ce soldat à qui l'on demanda jadis : A quoi crois-tu? et qui le premier répondit : A moi ; ainsi la jeunesse de France, entendant cette question, répondit la première : A rien.
Sayfa 87 - ... faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre Les airs lointains d'un cor mélancolique et tendre. Souvent un voyageur, lorsque l'air est sans bruit, De cette voix d'airain fait retentir la nuit ; A ses chants cadencés autour de lui se mêle L'harmonieux grelot du jeune agneau. qui bêle.
Sayfa 87 - L'Afrique sur les monts l'entoure et tremble encore. «Roland, tu vas mourir, rends-toi, criait le More; Tous tes pairs sont couchés dans les eaux des torrents.» Il rugit comme un tigre, et dit: «Si je me rends, Africain, ce sera lorsque les Pyrénées Sur l'onde avec leurs corps rouleront entraînées.» — «Rends-toi donc, répond-il, ou meurs, car les voilà.
Sayfa 94 - Portant le noir colback ou le casque poli, Tous, ceux de Friedland et ceux de Rivoli, Comprenant qu'ils allaient mourir dans cette fête, Saluèrent leur dieu, debout dans la tempête. Leur bouche, d'un seul cri, dit : vive l'empereur! Puis, à pas lents, musique en tête, sans fureur, Tranquille, souriant à la mitraille anglaise, La garde impériale entra dans la fournaise.
Sayfa 319 - Elle est pieça dévorée et pourrie, Et nous, les os, devenons cendre et pouldre. De nostre mal personne ne s'en rie; Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre ! Se frères vous clamons, pas n'en devez Avoir desdaing, quoy que fusmes occis Par justice.
Sayfa 510 - Je te perds. Une plaie ardente, envenimée, Me ronge; avec effort je respire, et je crois Chaque fois respirer pour la dernière fois. Je ne parlerai pas. Adieu; ce Ut me blesse, Ce tapis qui me couvre accable ma faiblesse; Tout me pèse et me lasse.
Sayfa 406 - Je servis, engagé par mes premiers serments. Hélas ! quand reviendront de semblables moments ! Faut-il que tant d'objets si doux et si charmants Me laissent vivre au gré...

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