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« Goniatites (Gephyroceras) intumescens. Carbonifère de Louvin (Belgique). (de Launay, La Science géologique). »

M. de Launay, dans l'ouvrage cité (p. 202, fig. 17) avait indiqué en 1905: « Goniatites intumescens. (Beyrich) Carboniférien de Couvin (Belgique)... d'après un échantillon de l'École des Mines ».

C'est probablement le typographe qui a métamorphosé Couvin en Louvin, mais Gephyroceras intumescens est une espèce dévonienne qui se rencontre en Belgique dans l'étage Frasnien. Il n'y a, à Couvin même, ni Carboniférien ni Frasnien.

N'allons pas plus loin dans cet énouage et souhaitons. à M. J. Leuba qu'un épuisement rapide de son premier tirage lui permette de nous donner, sans tarder, une édition dont la mise au point soit irréprochable.

F. KAISIN.

XII. LES MÉTHODES PHYSIQUES APPLIQUÉES A LA CHIMIE, par P. JOв. — Un vol. de 251 pages (14× 22). Collection Langevin-Perrin-Urbain. Paris, Doin, 1926.

d

30 fr.

Il est plusieurs manières de comprendre la chimie physique. On peut lui assigner un objet propre l'étude de facteurs dont dépendent les équilibres chimiques et les vitesses de réaction. On peut aussi considérer que d'une façon un peu arbitraire et seulement pour des raisons de méthode on a fait une discipline spéciale de certaines techniques et de certains raisonnements empruntés à la physique, mais capables de résoudre des problèmes posés par la chimie. Si on se place à ce second point de vue, on verra dans l'intéressant ouvrage de M. Job un petit traité général de chimie physique. L'exposé très simple et très clair semble supposer que le lecteur peut avoir oublié jusqu'aux premiers éléments de physique, puisqu'on lui explique le principe de la balance hydrostatique, de la méthode du flacon, du réfractomètre, du spectroscope, du polarimètre, du pont de Wheatstone, etc. D'autre part, celui qui se souvient parfaitement de ces choses très utiles et même de quelques autres, n'estimera pas cependant en fermant le livre qu'il n'a rien appris. En effet, l'auteur très bien documenté a su choisir pour illustrer les théories, toujours classiques,

maint exemple qu'on ne trouve pas cité partout et qui offre en lui-même un intérêt suffisant pour retenir l'attention. Plusieurs de ces exemples sont empruntés aux travaux de l'auteur sur les complexes minéraux. Quelques questions, comme celle de la variation des propriétés d'un mélange binaire en fonction de la concentration (p. 148), nous ont paru traitées avec plus de clarté qu'on n'en rencontre dans les exposés habituels.

Voici en résumé la table des matières : Première Partie, Corps purs Identification, Analyse élémentaire; Masses moléculaire et atomique; Constitution; Allotropie. Deuxième Partie Mélanges, solutions, systèmes hétérogènes Analyse immédiate; Constitution des mélanges en équilibre, solides, liquides gazeux; Systèmes chimiques en cours d'évolution; Prévision des réactions.

La fin du volume est formée par un appendice où sont résumés les principes des méthodes de mesures physiques applicables à la chimie. A parler franchement, nous croyons que l'ouvrage eût gagné à la suppression de cet appendice, si les quarante pages devenues disponibles avaient été employées à développer par exemple le chapitre des vitesses de réaction auquel M. Job a précisément apporté des contributions si intéressantes.

W. MUND.

XIII. L'EMPLOI DES INDICATEURS COLORÉS. LA DÉTERMINATION COLORIMÉTRIQUE DE LA CONCENTRATION DES IONS HYDROGÈNE, par I. M. KOLTHOFF, Conservateur au Laboratoire pharmaceutique de l'Université d'Utrecht, traduit sur la troisième édition allemande, avec l'autorisation de l'Auteur, par EDMOND VELLINGER. Un vol. de 250 pages (22 X 14). Paris, Gauthier-Villars, 1926.

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M. Vellinger en traduisant l'excellent ouvrage de M. Kolthoff a rendu un réel service à tous ceux qui désirent disposer d'un texte français exposant avec clarté les notions fondamentales et les méthodes opératoires relatives à l'emploi des indicateurs colorés, soit en titrimétrie, soit dans la détermination colorimétrique du pH. Les notions théoriques sont ici accompagnées de nombreuses indications pratiques qui permettent au lecteur d'exécuter lui

même les déterminations colorimétriques du pH sans trop de tâtonnements et en connaissance des causes d'erreur.

Nous trouvons aussi des exemples variés d'applications de la détermination colorimétrique du pH qui se rapportent à l'analyse des eaux potables, de l'eau de mer, des eaux minérales, à la vitesse de sédimentation des eaux résiduaires, à la recherché des impuretés acides et alcalines dans certains sels, à l'analyse de denrées alimentaires, à des opérations pharmaceutiques, et à diverses opérations industrielles: tannage, sucrerie.

Choix et préparation des indicateurs, composition des mélanges tampons en vue de la détermination colorimétrique du pH, tout cela est traité très en détail. De plus, un index bibliographique très développé est le complément de chaque chapitre.

Notons que le traducteur a ajouté deux appendices, l'un sur la mesure spectro-photométrique du pH, l'autre sur la mesure du pH intérieur cellulaire à l'aide des indicateurs.

Cet ouvrage de M. Kolthoff, qui sera accessible à un plus grand nombre de lecteurs grâce à la traduction que nous en donne M. Vellinger, ne peut qu'être bienvenu. Très abordable pour les biologistes et les chimistes, ceux de ces derniers qui sont habitués à manier les indicateurs colorés verront à sa lecture se dissiper les petits brouillards qui pouvaient encore leur masquer en partie le jeu des indicateurs colorés si importants dans l'analyse chimique. L. MICHIELS.

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XIV. CONSTRUISEZ VOUS-MÊME VOTRE POSTE DE TÉLÉPHONIE SANS FIL, par l'ABBÉ TH. MOREUX. Nouvelle édition augmentée et mise à jour. Un vol. de 235 pages (18 × 12). Paris, Doin, 1926.

IO fr.

Pour ce qui concerne l'appréciation de ce livre, nous renvoyons au compte rendu qui.en a été fait dans cette REVUE lors de sa première édition.

Rappelons que M. l'abbé Moreux s'adresse surtout à ceux qui n'ont encore aucune notion d'électricité, et qui désirent avoir quelque idée du fonctionnement de leur appareil de T. S. F.

Une remarque à leur adresse au moment où le livre

sortait de presse, la Tour Eiffel a modifié les heures de ses signaux horaires, si bien qu'il ne faudrait point incriminer l'auteur si l'on n'entendait pas tous les signaux indiqués en fin de son livre.

XV.

J. D.

TRAITÉ PRATIQUE DE CONSTRUCTION MODERNE, par CH. ED. SEE, Ingénieur A. C. P., Architecte. Deux vol. de 958 pages (25 × 17) avec 428 fig. et table à calculs. Paris, Gauthier-Villars, 1926. Ensemble 110 fr.

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On entend dire parfois au sujet de livres traitant de la construction: « Ce sont toujours les mêmes redites; l'on n'y trouve rien de neuf; quand on en a acheté un, on les a tous ». Les deux volumes que nous présente M. Sée ne méritent pas cette boutade. L'auteur y a étendu et complété le cadre de son manuel, édité il y a quelques années et rapidement épuisé; il l'a enrichi de plusieurs données utiles et pratiques, pour l'aménagement confortable d'une maison moderne, si bien qu'il offre aujourd'hui au lecteur un traité représentant à lui seul une petite bibliothèque.

Après une esquisse sur la géologie des pierres et des terrains, M. Sée aborde, dans son premier volume, l'étude des matériaux, naturels et artificiels. Il n'en fait pas une simple nomenclature de produits, mais un exposé concis des qualités et des défauts des différentes pierres, ainsi que de leur résistance plus ou moins grande aux influences atmosphériques. Vient ensuite le chapitre si important concernant l'humidité et ses effets pernicieux dans la construction. Ici, nous aurions aimé voir traiter plus au long la question du séchage artificiel des murs ; une discussion détaillée au sujet du rendement « pratique » de certains systèmes d'asséchement en vogue aurait été certainement à sa place.

Dans les chapitres suivants, l'auteur passe en revue ce qui assurera dans l'habitation, le confort et l'hygiène si recherchés chauffage, électricité, technique sanitaire, alimentation d'eau, etc.

Le deuxième volume est consacré en grande partie à l'étude de la résistance des matériaux, fer et béton armé. Les méthodes de calcul y sont complétées par des solutions

de problèmes courants, arcatures, fermes, supports, colonnes, etc. Cette étude est précédée du chapitre traitant des fondations, et le livre, après avoir parcouru les diverses branches de l'industrie du bâtiment dont la connaissance technique est requise chez un architecte (bois de construction, peinture, échafaudage, paratonnerres, etc.) se termine sur la législation usuelle concernant la construction.

On trouvera peut-être qu'en certains chapitres la matière eût dû être traitée plus à fond. Vu le but de l'auteur, nous croyons que, s'il n'a pas toujours épuisé la matière (ce qui l'aurait certes mené trop loin), le principal a été dit. A ce propos, nous suggérerions cependant de placer à la fin de chaque chapitre, une liste, soit de livres, soit d'articles de revue, dans lesquels le lecteur qui voudrait en savoir plus long pourrait se documenter.

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L. G.

XVI. MÉMORIAL DE L'Office NATIONAL MÉTÉOROLOGIQUE DE FRANCE, publié sous la direction du COLONEL DELCAMBRE. Paris, Chiron.

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Fascicule no 4. Notice climatologique sur Toulouse, par M. GOUTEREAU.

Fascicule no 8. Climatologie de la région du Rhin, par M. G. BARBÉ.

Cette climatologie porte l'estampille de l'Office National ; elle est faite pour être lue par des personnes que les longues colonnes de chiffres n'intéressent guère. Sans nous imposer la présentation d'articles statistiques, MM. Goutereau et Barbé les ont compulsés à notre intention. Ils savent condenser en deux lignes le trait saillant, la caractéristique locale qu'elles révèlent. L'Office National semble avoir été heureux à la fois dans l'adoption d'une formule et dans le choix de ses collaborateurs. Les aviateurs, gens pressés, pourront consulter sans fatigue ces pages écrites pour eux. CH. P.

Fascicule no 5. Caractère climatique de Font Romeu et Mont Louis, par M. OCTAVE MENGEL.

M. M. s'adresse à un public différent. Aux estivants qui

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