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ban jaune moiré, liséré de bleu, passant | défaut capital des méthodes qui désespéde l'épaule droite au côté gauche; pourraient par leur ennuyeuse longueur. A cette 1 classe la plaque est une étoile d'argent anglée de couronnes d'or. Les membres de la 2e classe portent le grand cordon, mais avec une croix plus petite, et au lieu de plaque une épée d'argent, la pointe haute. Les chevaliers grand'scroix portent la décoration en sautoir, et les simples chevaliers la placent à la boutonnière de l'habit.

La croix de l'ordre est d'or, à huit pointes unies par des épées, émaillée de blanc et anglée de couronnes d'or; au centre est un écusson d'azur chargé, d'un côté, des armes de Suède, et de l'autre d'une épée en pal dont la pointe est entourée d'une guirlande de laurier, avec cette légende: Pro patrid. Ce DE G. ÉPÉE (ABBÉ DE 1.'), voy. L'ÉPÉE. ÉPELLATION. Par ce mot, qui vient du verbe latin appellare, appeler, nommer, ou désigne l'action ou l'art d'épeler, c'est-à-dire de nommer, d'appeler les lettres qui composent un mot, et ainsi de les assembler pour en former des syllabes, des mots.

C'est un art incontestablement bien difficile que celui de l'épellation et de la lecture, et l'enfant auquel il a été donné de percevoir les premières difficultés du langage écrit, doit avoir bien souffert du pédagogisme des écoles.

L'épellation avait reçu la sanction des Pères de l'Église, et dans les écoles, jusqu'à nos jours, repoussant toute innovation, l'on a épelé au lieu de syllaber.

L'épellation, disons-nous, est la répétition des lettres qui forment une syllabe; la syllabe elle-même est le faisceau d'une ou de plusieurs lettres, répétées également d'après l'ordre successif des lettres;et ainsi comme les lettres composent les syllabes, les syllabes concourent à l'achèvement d'un mot. L'enfant, à mesure qu'il établissait la différence des lettres, devait donc fixer aussi celle des syllabes (voy.); or, avant de procéder à l'épellation, il était indispensable d'apprendre l'alphabet (voy.), c'est-à-dire qu'il fallait s'initier à la connaissance de tous les caractères employés pour écrire la pensée. Mais c'est le manque d'une étude suivie du caractère de l'enfance qui a fait toujours le

présent qu'on sent le besoin d'une réforme qui mette le travail de la lecture plus à portée de l'intelligence des enfants, on crée tous les jours de nouvelles modifications, toujours entées les unes sur les autres, et l'on rejette l'épellation comme inutile, en ce que l'accentuation des consonnes du vieil alphabet et leur retentissement sur la voyelle n'est pas naturel à prononcer. Ainsi, dans l'ancienne épellation, en disant effe elle

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Parmi toutes les méthodes aujourd'hui le plus en faveur, celle de M. Robertson, calquée sur l'ingénieux système de MM. Carlotti et Walker, nous a paru se distinguer surtout par sa simplicité savante et sa clarté facile. Une autre, celle de M. Jacotot, consiste à distinguer d'abord parfaitement tous les mots dont est composée la phrase, pour arriver ensuite à connaitre les syllabes, puis enfin les lettres. On voit que c'est le contraire de l'ancienne méthode : là c'était l'analyse, ici c'est la synthèse; là on allait du simple au composé, de la lettre à la phrase; ici on va du composé au simple, de la phrase à la lettre. Du reste, ce que l'on peut assurer, c'est que la méthode Jacotot (si toutefois c'est une méthode) n'exige de la part de l'enfant qu'une attention bientôt satisfaite par un succès rapide, dès qu'il s'est appliqué à revenir sans cesse sur la composition et la décomposition d'un certain nombre restreint de phrases et de mots sans cesse répétés. On affirme que l'oraison dominicale suffit pour apprendre à lire suivant cette méthode. E. P-c-T.

ÉPERLAN, sous-genre de poissons,

de la famille des salmonés, la quatrième | par ce monarque, qui l'employa souvent de l'ordre des malacoptérygiens abdocontre les ligueurs, aux charges de preminaux. Ses caractères sont : deux ran- mier gentilhomme de sa chambre, de cogées de dents écartées à chaque os pala-lonel général de l'infanterie française, et tin; le devant de l'os vomer presque dé- aux dignités de duc, de pair et d'amiral pourvu de dents; le corps sans tache; de France, il obtint enfin, le 28 août les ventrales répondant au bord anté- 1622, de Marie de Médicis, dont il avait rieur de la dorsale. On ne connaît qu'une appuyé les prétentions à la régence, le espèce d'éperlans, ornée des plus belles gouvernement de la province de Guienne, teintes d'argent et de vert clair, et excel- devenu vacant par la mort du duc de lente à manger. Elle habite, la plus grande Mayenne. «Cette mort, dit l'historien de partie de l'année, dans les lacs dont le Bordeaux, mit un terme à la félicité des fond est sablonneux, ainsi que dans les Bordelais, en leur substituant à la place grandes rivières. L'embouchure de la les troubles et les désolations que leur Seine en est remplie, et c'est un des causa le règne des deux gouverneurs, poissons dont on mange le plus à Rouen, père et fils, qui se succédèrent l'un à où il est fort recherché à cause de l'autre, qui remplirent la province de l'odeur de violette qu'on lui attribue. Il meurtres, sacriléges et désolations.... >> abonde aussi dans la Baltique. On en cite une variété un peu plus grande qui se tient constamment dans l'eau salée autour des Terres magellaniques. C. L-R. ÉPERNAY, voy. CHAMPAGNE. ÉPERNON (JEAN-LOUIS DE NOGARET ET DE LA VALETTE, duc d'), pair et amiral de France, était né en 1554 d'une famille assez distinguée des environs de Toulouse.

La cause de la fortune rapide du duc d'Épernon se trouve parfaitement expliquée dans ce passage de la Henriade relatif à Henri III :

Queylus et Saint-Maigrin, Joyeuse et d'Éper

non,

Jeunes voluptueux qui régnaient sous son

nom,

D'un maître efféminé corrupteurs politiques,
Plongeaient dans les plaisirs ses langueurs lé-
thargiques.

Effectivement, ce seigneur, que l'on vit plus tard déployer, dans son gouver ́nement de Guienne, un luxe, une arrogance, un orgueil qui le rendirent odieux à toute la province et donnèrent lieu à ses démêlés nombreux avec le parlement, l'archevêque et la ville de Bordeaux, avait commencé sa carrière militaire au siége de La Rochelle, en 1573; s'était attaché ensuite à Henri de Bourbon, roi de Navarre, qu'il avait bientôt quitté pour entrer dans la société de ces jeunes courtisans que le peuple, et après lui l'histoire, ont désignés sous le nom de mignons de Henri III. Successivement promu

La querelle du duc d'Épernon avec le parlement eut pour cause la réception que lui fit cette compagnie, qui, se fondant sur ce qu'il n'était pas né prince, ne voulut pas, à son entrée à Bordeaux, lui rendre les mêmes honneurs qu'à ses prédécesseurs. Sa querelle avec l'archevêque (cardinal de Sourdis), tout aussi peu fondée dans son principe, fut poussée à un tel point qu'en l'année 1632 ce prélat eut à supporter le coup de canne que, dans un moment de fureur, osa lui donner le gouverneur sous le portail de son église, en présence de son clergé et des nombreux spectateurs attirés par l'éclat de cette scène scandaleuse. Après de tels excès, on devine facilement de quelle nature dut être l'administration du duc

d'Épernon dans la province de Guienne, jusqu'au moment où, faisant droit aux plaintes nombreuses qu'on ne cessait de lui adresser, Louis XIII le révoqua enfin de ses fonctions en 1638. Cet homme, que la mort ne put soustraire à la haine des Bordelais et que l'on accusa même d'avoir pris part à l'assassinat de Henri IV, dans le carrosse duquel il se trouvait lors de ce funeste événement, s'était montré plus d'une fois, par son courage et son intrépidité, digne d'occuper les postes éminents qui lui furent successivement confiés. Il serait facile de citer plusieurs faits à l'appui de cette opinion, si l'on n'avait vu le duc d'Épernon, à l'âge de 82 ans, dans une

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sédition qui eut lieu à Bordeaux en 1635, marcher à la tête d'une faible escorte sur les mutins déjà maîtres de la ville, les battre et les disperser. Mais son orgueil excessif, sa dureté, sa turbulence, paralysèrent toutes les autres belles qualités qu'il pouvait avoir; et les moyens dont il fit usage pour amasser une immense fortune et subvenir aux dépenses qu'exigea la construction de son château de Cadillac-sur-Garonne, pour alimenter toutes ses profusions, achevèrent de le rendre odieux à ses administrés. Il mourut le 13 janvier 1643, et fut inhumé dans son château de Cadillac.

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ÉPERON, pièce très connue de l'équipement du cavalier, qui s'adapte aux talons et sert à piquer le cheval. Nous avons assez de témoignages pour assurer que les anciens connaissaient l'usage des éperons : Aristote, Lucrèce, Térence, Virgile en font mention. Le P. Montfaucon a publié la gravure d'un ancien éperon. C'était simplement une pointe fixée sur un demi-cercle en métal qui s'ajustait sur la caliga, sur l'ocrea, ou sur toute autre chaussure. Les éperons n'avaient pas de molette roulante comme les nôtres, mais une seule pointe fixe et solide fondue avec la pièce. Dans le moyen-âge, il n'était permis qu'aux chevaliers d'avoir des éperons dorés; ceux des écuyers ne pouvaient être qu'en argent. On montrait autrefois au cabinet d'armes de Chantilly une belle collection de ces anciens éperons dorés et argentés. En 816, sous Louis-le-Débonnaire, une assemblée de seigneurs et d'évêques défendit aux ecclésiastiques la mode profane de porter des éperons, qui s'était introduite dans le haut clergé. On regardait alors les éperons comme une telle marque d'indépendance et de pouvoir, que lorsqu'un baron ou seigneur subalterne prêtait foi et hommage à son suzerain, il était obligé de quitter ses éperons en signe de vas

BERNARD DE FOIX et de la ValeTTE, duc d'Épernon, fils du précédent, avait obtenu dès l'année 1634 la survivance de son père, mais il ne prit possession de sa charge qu'en 1644. Sa conduite, comme gouverneur de Guienne, fut en tous points conforme au modèle que lui offrait en ce genre sa famille. Dévoué au cardinal Mazarin, il soutint chaudement, contre le parlement de Bordeaux, le parti de ce ministre, dont il partagea la disgrâce, s'étant vu contraint, lorsque son protecteur chercha un refuge dans la ville de Liége, de céder son gouvernement au prince de Condé et de se retirer à Loches. Il mourut insolvable en 1660, aussi peu regretté des Bordelais que l'a-selage. Une des principales cérémonies vait été son père.

LOUIS DE NOGARET et de la VALETTE, troisième fils de Jean-Louis et par conséquent frère du dernier, fit une fortune rapide dans l'état ecclésiastique, puisqu'il mourut cardinal le 28 septembre 1639, à l'âge de 47 ans. Le rôle que joua ce personnage célèbre dans l'Église, dans les emplois civils et même à l'armée qui l'eut pour chef en plusieurs expéditions, est dû en grande partie à la haute protection de Richelieu, qui trouva dans le cardinal de La Valette un homme capa. ble de le seconder dans l'accomplissement de ses vastes projets.

Depuis longtemps la famille d'Épernon a cessé d'exister; elle s'éteignit dans la personne de Mlle d'Épernon, nièce du dernier gouverneur de Guienne, qui se retira dans un couvent après la mort de son amant, le chevalier de Fiesque, tué au siége de Mardick. A. P. L.

dans l'ancienne chevalerie consistait à chausser les éperons au nouveau candidat de là vient le proverbe de gagner ses éperons, c'est-à-dire faire quelque action d'éclat pour mériter le rang de chevalier. Par la même raison une des formalités de la dégradation des chevaliers consistait à leur trancher les éperons: on les leur coupait sur les talons même avec une hache. Il est question de cet usage flétrissant dans les Établissements de saint Louis et dans les statuts de l'ancien ordre du Bain en Angleterre. Un chevalier qui se signalait par quelque trait de bravoure recevait pour récompense des éperons d'honneur. Telle est l'origine de l'ordre de l'Éperon d'Or, qui était autrefois célèbre en Espagne et en d'autres pays, mais qui n'existe plus maintenant que dans les états du pape, où il est presque tombé en désuétude (voy. ci-après). Charles d'Anjou, deve

| Ils offrent d'ailleurs de nombreuses variétés, suivant l'âge, les localités, etc. L'épervier habite les champs dans presque toutes les parties de l'Europe; il se nourrit de reptiles, de petits mammifères et d'autres oiseaux. Voy., comme complément de cet article, le mot FAUCON.

On appelle épervier du furet une sorte de filet avec lequel on prend le poisson dans les rivières. Voy. PÊCHE. C. S-te.

nu maître du royaume de Naples, avait institué un Ordre de l'Éperon pour récompenser les militaires qui l'avaient aidé à conquérir cette couronne. C. P. A. ÉPERON D'OR (ORDRE DE L'). Institué par Pie IV, en 1559, comme récompense du mérite civil, cet ordre fut jadis célèbre, et ses chevaliers jouissaient de grands priviléges. C'était la seule décoration avec laquelle il fût permis aux ambassadeurs de Venise, à Rome, de faire leur entrée solennelle dans le sénat de cette république, au retour de leur mission. Tant que les souverains pontifes furent les seuls dispensateurs de cet ordre, il se maintint dans l'opinion; mais le droit qui fut attribué à plusieurs grandes charges de la cour de Rome de¦rement taches de rousseur, son, etc., et à créer quelques chevaliers donna naissance à des abus: aussi ce droit a-t-il été retiré en 1815, époque où cet ordre était vendu à vil prix dans Paris. Le SaintSiége, aujourd'hui, s'impose beaucoup plus de réserve dans les nominations.

La marque de l'ordre est une croix d'or à huit pointes, émaillée de blanc, entre les branches inférieures de laquelle est fixé un éperon d'or; elle est suspendue au cou par une chaîne d'or, ou attachée à la boutonnière de l'habit par un ruban ponceau. Cle DE G.

ÉPHÉLIDES (de ini, sur, et eos, soleil), taches d'un jaune plus ou moins foncé, de formes et de dimensions fort variables, et que l'on voit paraitre sur divers points de la peau, mais principalement là où elle est exposée à l'action de l'air extérieur. On les nomme vulgai

vrai dire l'on ignore leur cause immédiate, quoiqu'elles aient été attribuées par les uns à l'action du soleil, par les autres à une altération des voies digestives. Quelquefois elles paraissent dépendre de l'action du feu, comme on le voit sur les jambes des personnes qui demeurent trop longtemps devant un foyer ardent. D'après ces causes, les éphélides ont été appelées hépatiques, ignéales, etc. Quelques-unes ont été aussi nommées scorbutiques ou syphilitiques, parce qu'elles existaient simultanément avec la syphilis ou le scorbut; mais ce sont plutôt des coïncidences que des faits ayant une liaison directe.

ÉPERONS (JOURNÉE DES). On a donné ce nom, dans l'histoire de France, à la bataille de Guinegate, où les Fran- Quoi qu'il en soit, ces taches, dont la çais furent mis en déroute (1513) presque coquetterie s'inquiète et s'alarme, n'ont sans coup férir, et parce que cette fois effectivement aucune importance; elles on fit plus usage des éperons que des sont d'ailleurs assez opiniâtres dans quelépées. Les Flamands ont donné le même ques cas, au lieu qu'elles disparaissent nom à la bataille de Courtrai (1302), dans d'autres spontanément. On a obseroù ils défirent l'armée de Philippe-le-vé qu'elles sont plus communes chez les Bel, et d'où ils remportèrent 4,000 paires d'éperons dorés comme trophée de la victoire.

C. P. A.

ÉPERVIER (falco nisus). Cet oiseau est regardé par la plupart des naturalistes comme constituant une espèce dans le genre faucon. Il a les parties supérieures d'un cendré bleuâtre, et les parties inférieures blanches, avec des raies brunâtres, longitudinales sous la gorge, transversales sous le ventre. Son bec est noirâtre; ses pieds et l'iris de ses yeux, jaunes. Le mâle a 32 centimètres de long, la femelle quelques-uns de plus.

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femmes, les enfants, les sujets blonds ou roux, qui d'ordinaire ont la peau très blanche. Les femmes enceintes y sont particulièrement sujettes, et la saison chaude favorise le développement de ces taches.

Elles peuvent s'étendre beaucoup et constituer une véritable difformité. En général, le traitement en est assez difficile, et l'on en voit qui résistent à tous les moyens de l'art. Les purgatifs et les diurétiques sont les remèdes qu'on emploie avec le plus de confiance; on a recours aussi aux bains simples ou sulfureux;

quelques pommades excitantes et réso-
lutives ont été également conseillées avec
des succès variables.
F. R.

ÉPHÉMÈRES (mot grec qui, dérivé de papa, jour, signifie journalier, durant un jour), genre d'insectes de l'ordre des névroptères, fondé par Linné et rangé par Latreille dans la famille des subuli

cornes.

Ses caractères principaux sont : tête très petite au-devant de laquelle sont in sérées immédiatement des antennes très courtes, sétacées; corps allongé, terminé par deux ou trois filets longs et sétacés ; pattes allongées; tous les tarses à cinq articles; absence de mandibules; palpes courtes; ailes au nombre de quatre, inégales, réticulées; yeux réticulés, arrondis, saillants.

cette saison que nous voyons des essaims de ces petits insectes voltiger dans les jardins, ou se précipiter sur les lumières qui éclairent nos appartements. Arrivés à l'état parfait, les éphémères ne s'occupent qu'à se reproduire. On a cru distinguer les mâles d'avec les femelles par deux crochets dont sont munis les premiers et dont on dit qu'ils se servent pour crampouner la femelle pendant l'accouplement. Cependant les opinions sur le mode de fécondation ne sont pas encore définitivement arrêtées; on sait seulement que les femelles déposent leurs œufs en masse et en même temps dans l'eau, sur les murailles et sur les branches d'arbre; mais on ignore l'époque de la fécondation de ces œufs, si elle a lieu après la ponte, comme cela arrive pour le frai des poissons. Cependant des observations assez récentes semblent confirmer l'opinion de Degeer et de Latreille en faveur d'un accouple

clin d'œil, suffit à la fécondation des sept à huit cents œufs que renferme l'ovaire. En botanique, on désigne sous la dénomination d'éphémères certaines plantes dont la vie se renferme dans la durée de peu de jours ou de quelques heures; plusieurs champignons sont dans cette catégorie.

La même qualification appartient à des fleurs qui ne restent que peu de temps écloses et tombent ensuite pour ne plus s'épanouir: les fleurs des cistes en offrent un exemple.

Plusieurs naturalistes, entre autres Swammerdam et Degeer, ont étudié les habitudes des éphémères tant à l'état parfait que dans l'état de larve et de nymphe.ment réel qui, bien qu'il ne dure qu'un Les larves et les nymphes se développent dans l'eau, où elles restent sous ces divers états quelquefois pendant plusieurs années, tandis qu'à l'état d'insecte ailé et parfait elles ne vivent que trois ou quatre jours, quelquefois même quelques heures. Nées au coucher du soleil, elles périssent avant l'aurore. C'est de cette brièveté de leur vie qu'elles ont pris la dénomination d'éphémères. Les larves, sous la forme de vers hexapodes, restent dans des trous pratiqués dans la vase, sous l'eau, et disposés de manière à ne pas en permettre l'entrée à des animaux plus gros qu'elles; d'autres sont errantes, mais se retirent sous les pierres, sous les racines des arbres qui bordent le rivage, pour se soustraire à la voracité des poissons qui les poursuivent. Elles respirent l'air contenu dans l'eau au moyen des branchies dont elles sont pourvues. Après être restées dans cet état une ou plusieurs années, les larves se métamorphosent en nymphes, état dans lequel elles ne diffèrent de celui de larves que par les rudiments de leurs ailes; puis elles se dépouillent des étuis qui les enveloppent, deviennent nymphes ailées et prennent leur essor. Ce travail, qui dure quatre à cinq jours, se fait dans les mois de juin, juillet et août. C'est dans les soirées de

On ne doit pas ranger parmi les éphémères les fleurs qui ne demeurent épanouies que pendant quelques heures, mais qui, comme l'ornithogale (dame d'onze heures), s'épanouissent et se referment alternativenient pendant plusieurs jours de suite. L. D. C. ÉPHÉMÉRIDES (ἐφημερίδες, acta diurna), espèces de journal ou de récapitulation journalière de ce qu'on a vu, lu ou éprouvé d'intéressant pendant cet intervalle. Certains ouvrages historiques où les faits sont enregistrés jour par jour et faiblement liés entre eux, ont pris le titre d'Éphémérides. Celles de la vie d'Alexandre-le-Grand, par Diodote d'Érythres et par Eumène de Cardie, qui jouissait de la confiance de ce roi, parais

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