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d'autres expériences nous ont permis de constater que l'escargot a la vue très basse affamé, nous l'avons vu quelquetois passer à deux ou trois centimètres d'une feuille traîche de salade sans l'apercevoir.

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Il était intéressant de savoir le comportement de cet animal, obligé préalablement à un jeûne sévère, en présence d'un aliment posé dans une région éclairée. Les figures 3 et 4 nous le font voir. Un Helix arbustorum maintenu sans nourriture pendant vingt-quatre heures fut posé en a sur une plaque de marbre où l'on avait mis, en S,

à environ 10 centimètres, une feuille de salade fraîche (Fig. 3). Une première fois, il se dirigea vers l'ombre, décrivant la ligne 1. Sept fois de suite, il alla très directement vers la feuille, toujours avec un si vigoureux appétit qu'en le saisissant on enlevait avec lui sa pâture. Nous le plaçâmes ensuite en b à une vingtaine de centimètres FENÊTRE

B'

R

FIG. 4.

de S. La figure montre que, ne retrouvant pas la feuille, il fit comme un effort pour se diriger de son côté. D'où il résulte, semble-t-il, que, lorsque la faim entre en jeu, l'action de la lumière est nulle, que donc cette action n'est pas purement mécanique. La figure 4 le prouve plus clairement encore. Les escargots A et B ont été placés à une distance d'environ 10 centimètres d'une feuille de

salade, face à elle. Quatre fois de suite, ils s'y sont rendus sans hésitation. On les a alors replacés au même point, mais orientés en sens inverse (A A'). Ils ont fait demitour pour aller à la salade. On les mit ensuite, face encore à la feuille, mais l'un tournant le dos à la source lumineuse, l'autre lui faisant face: résultat identique.

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Les Helix arbustorum, posés au soleil sur la tablette d'une fenêtre, finissent en général par se rendre à l'ombre, suivant une trajectoire plus ou moins tendue. Quand la température n'est pas trop élevée, ils se contentent de progresser en direction opposée à la lumière, comme on le voit dans la figure 5. En cas contraire, ils cherchent l'ombre la plus voisine. Un jour de juin, à midi, ils ont

décrit la figuré 6. C'est la chaleur, semble-t-il, qu'ils fuient, beaucoup plus que la lumière. Cette conclusion est

V

FIG. 6.

confirmée par l'expérience suivante qui, à chaque reprise, fournit les mêmes résultats (Fig. 6). Sur une plaque de

POLEIL

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