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Cet animal recherche avant tout l'humidité.

Dans la nature, surtout à cause du soleil, l'humidité se trouve à l'ombre; c'est pourquoi Helix recherche l'ombre.

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Posé en lumière solaire, il fuit rapidement la source lumineuse sa trajectoire est d'autant plus tendue et ses mouvements sont d'autant plus rapides que la chaleur est plus forte. Si la chaleur est élevée au point de rendre le substratum brûlant, après des mouvements de manège sur place, il rentre dans sa coquille dont il applique exac

tement le péristome sur le sol, de façon, semble-t-il, à éviter de se déshydrater.

En lumière diffuse, ses mouvements l'éloignent en général de la source lumineuse, mais d'une façon lente, irrégulière et très variée.

Affamé, il se dirige, en lumière diffuse, vers la source lumineuse, ou même, passe de l'ombre au soleil pour atteindre un aliment qu'il a perçu. Il a, d'ailleurs, une très faible portée de perception de ses aliments.

Helix arbustorum fuit la lumière artificielle quand il n'y est pas habitué, mais si cette lumière est froide, il s'y habitue et finit par n'en plus tenir compte.

L'éborgné se comporte comme le voyant, à cette différence près qu'il a plus d'hésitation dans sa démarche. L'aveugle fait de même, seulement avec beaucoup plus d'hésitation encore.

En somme, les tropismes ne paraissent jouer que faiblement, et pas d'une manière impérative, dans le comportement d'Helix arbustorum.

M. MANQUAT,

Doct. ès sc. nat.

L'ÉTAT ACTUEL

DE

L'HEMATOLOGIE MORPHOLOGIQUE

DEUXIÈME PARTIE

LES ORGANES HÉMATOPOÏÉTIQUES

L'étude des éléments figurés du sang trouve son complément naturel dans celle des organes qui les produisent et qu'on nomme organes hématopoïétiques.

Nous examinerons en premier lieu la structure de ces organes chez l'adulte; nous décrirons leur fonctionnement à l'état normal et donnerons un bref aperçu de leurs principales réactions pathologiques.

Après cela, nous suivrons l'évolution des organes hématopoïétiques chez l'embryon : en même temps qu'elle nous rendra compte de bien des détails observés chez l'adulte, elle nous fournira des données essentielles pour l'intelligence du plan général de l'hématopoïèse.

§ I. Les organes hématopoïétiques chez l'adulte

Les organes où se forment les cellules sanguines chez l'adulte comprennent la moelle osseuse, les ganglions

lymphatiques et la rate. En outre, les recherches modernes tendent de plus en plus à faire attribuer au tissu conjonctif la valeur d'un organe hématopoïétique diffus, dont le rôle, pour être ordinairement médiocre, n'en devient pas moins capital dans certaines conditions pathologiques.

A. LA MOELLE OSSEUSE

On distingue dans la moelle osseuse, à côté des vaisseaux qui la parcourent, un système de soutien et un parenchyme hématopoïétique.

Le système de soutien comprend un réseau de fibrilles, auxquelles sont accolées des cellules conjonclives anastomosées d'aspect endothélial. Ce réticulum, qui forme la trame de l'organe, s'attache d'une part aux parois de la cavité médullaire, d'autre part aux vaisseaux qui la traversent.

Certaines cellules du réticulum se chargent de graisse et apparaissent dans les coupes sous l'aspect bien connu de grandes vésicules, parce que les réactifs les ont vidées de leur contenu. Relativement peu nombreuses dans la moelle des individus jeunes, ces cellules graisseuses sont extrêmement fréquentes chez les individus vieillis; la moelle, d'abord rouge, par suite de l'abondance du parenchyme hématopoïétique riche en hémoglobine, se transforme par endroits en moelle jaune: celle-ci n'est plus fonctionnelle. Chez les jeunes sujets toute la moelle était hématopoïétique seule la moelle des épiphyses des os longs et celle des os courts le demeurent chez l'adulte.

D'autres cellules du réticulum fonctionnent comme macrophages on y trouve notamment des noyaux pycnotiques d'érythroblastes.

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Dépendent également du réseau de soutien des mastzellen histiogènes, qui se distinguent, d'après Maximov, des mastleucocytes par la faible taille de leur noyau, l'irrégularité de leurs contours, le nombre et la petitesse des granules métachromatiques renfermés dans leur pro

toplasme; enfin des cellules plasmatiques à protoplasme très basophile et à noyau excentrique rond ou ovalaire contenant de gros blocs chromatiques de disposition plus ou moins radiaire. Mastzellen et cellules plasmatiques sont des éléments banaux du tissu conjonctif et proviennent de la différentiation des cellules réticulaires. C'est en effet une opinion de plus en plus répandue que celles-ci ne jouent pas seulement un rôle de soutien, mais représentent une véritable réserve d'éléments à potentialités embryonnaires persistant dans le parenchyme hématopoïétique.

Le parenchyme myéloïde, qui est contenu dans les mailles du réseau, comprend toutes les formes jeunes qui mènent aux globules rouges, aux granulocytes et aux plaquettes sanguines, et dont nous avons parlé dans la première partie.

Nous y trouvons d'abord les hémocytoblastes de Ferrata que cet auteur considère, d'accord avec beaucoup d'autres, comme les cellules-souches de tout le parenchyme. Ces éléments sont plus rares chez l'adulte que chez les sujets jeunes; ils s'y trouvent toujours cependant en quantité notable. A mesure que certains se différencient, d'autres se divisent; des hémocytoblastes pourraient en outre se former chez l'adulte, comme chez l'embryon, mais en moindre proportion, aux dépens des cellules conjonctives du réticulum.

La lignée des globules rouges est représentée par quelques proerythroblastes, des érythroblastes basophiles plus nombreux, une quantité assez considérable d'érythroblastes polychromatophiles et orthochromatiques.

On trouve enfin beaucoup d'hématies anucléées, dont certaines sont polychromatophiles ou contiennent la « substance granulo-filamenteuse ».

Cette accumulation de globules rouges s'explique : la moelle, qui est leur organe formateur, en tient toujours une certaine quantité en réserve. Ceci lui permet de suppléer rapidement, dans une certaine mesure, à une brusque

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