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Le chapitre onzième (43 pages) contient la théorie des franges des lames épaisses, et en particulier celle de l'appareil de Jamin, et de ses applications.

Au chapitre suivant (37 pages) se trouve une étude approfondie de l'interféromètre de Michelson et de son emploi en métrologie. Les auteurs en font un exposé limpide.

Les chapitres treizième et quatorzième (33 et 28 pages) traitent des conditions d'achromatisme des franges, en particulier pour certains systèmes, et de la localisation des franges.

Le chapitre quinzième (29 pages) donne la théorie des ondes stationnaires, et montre que dans la théorie électromagnétique, le vecteur de Fresnel est la force électrique ; c'est lui qui produit les actions chimiques et physiologiques de la lumière; le vecteur de Neumann est la force magnétique. La photographie des couleurs est exposée comme application.

Le dernier chapitre (23 pages) expose dans les grands traits ce qu'on appelle la diffraction des rayons X. Ce phénomène connexe des interférences s'interprète par l'introduction du principe d'Huygens-Fresnel.

H. DOPP.

La CONSTITUTION DE L'ATOME ET LES RAIES SPECTRALES, par A. SOMMERFELD, traduit sur la troisième édition allemande par H. BELIENCT. — Premier fascicule, 384 pages. Deuxième fascicule, 360 pages (25-17).- Faris, Blanchard, 1923.— 25 fr. et 30 fr.

L'auteur est de ceux qui ont le plus contribué aux progrès éclatants de la physique des atomes en ces dix dernières années. Il veut dans cet ouvrage donner aux lecteurs non spécialistes un exposé suffisamment détaillé, mais pas trop difficile, des phénomènes spectroscopiques et de leurs interprétations nouvelles. La première édition date de septembre 1919; dès un an après paraissait la seconde, sans remanicments notables. La troisième sortit de presse en 1922. Cette fois l'auteur inticduisait de nombreux changements, et, tout en reconnaissant que les études en question sont toujours en plein travail, il espérait en avoir établi définitivement les plus importants résultats.

M. Bellenot fut heureusement inspiré quand il entreprit la traduction de ce livre en raison des matières expliquées c'est, comme il le dit justement, une « Somme » à l'usage du physicien.

Essayons de faire au moins entrevoir la richesse de contenu de ce traité; impossible de préciser en peu de lignes les conceptions théoriques qu'il développe. Sans doute l'auteur a considérablement facilité la lecture en renvoyant dans huit appendices les développements mathématiques les plus difficiles (pp. 630-721); mais la lecture exige encore une véritable étude; elle suppose d'ailleurs un sérieux acquis de connaissances.

Des préliminaires sont groupés dans les 67 pages du chapitre premier : développement de l'électrodynamique. Ions et électrons. Rayons cathodiques et canaux, a et ẞ, Roentgen et y. L'hypothèse des quanta du rayonnement est introduite par l'observation de l'effet photoélectrique (dégagement d'électrons) et du phénomène inverse (radioactivité).

Le chapitre deuxième intitulé « Système actuel des éléments» (pp. 68-136) fait connaître en détail les périodes, petites et grandes, en lesquelles se distribuent par leurs propriétés chimiques les corps simples, et la récente numération atomique. L'atome y est assimilé à un système planétaire dont la charge positive résultante du noyau central est égale au nombre atomique. Suivent quelques essais encore inadéquats de modèles moléculaires. Puis les lois des transformations radioactives, et la théorie de l'isotopie, quelques notions sur la physique du noyau, sur les propriétés de la périphérie et du centre des atomes.

Le chapitre troisième tire des spectres de Roentgen leurs merveilleuses révélations (pp. 137-228). Elles commencèrent avec la découverte de la diffraction dans les cristaux par Laue. Les méthodes de mesure sont allées se perfectionnant, et les lois bientôt découvertes guidèrent la sagacité des chercheurs. L'exposé est didactique : d'abord des généralités sur les séries K, L, M et leurs limites d'excitation; puis la série K et les conséquences qu'entraîne pour le classement naturel des éléments le fait que d'un corps à l'autre cette série se déplace vers les courtes longueurs d'onde ; les séries Let M et les relations entre les doublets; enfin les limites d'excitation et d'absorption.

Les succès les plus retentissants de Bohr consistent incontestablement dans l'explication du spectre de l'hydrogène (le plus aisément déchiffrable). Ce spectre fait l'objet du chapitre IV (pp. 239-312). On trouvera là une introduction complète à la théorie des quanta par l'étude d'un oscillateur linéaire et d'un oscillateur plan, des données expérimentales sur les spectres de l'hydrogène et l'application de la théorie de Bohr à la série de Balmer. Puis l'auteur explique les effets, négligés d'abord, de l'entraînement du noyau atomique et sa propre trouvaille de l'ellipticité des orbites électroniques; enfin l'orientation de ces orbites dans l'espace suivant des directions privilégiées par des conditions quantiques.

Quelle que soit la fécondité du concept de quantum de rayonnement, il reste inconciliable avec celui de la continuité que suppose la méthode classique, et la théorie ondulatoire garde encore l'avantage dans l'explication notamment de la propagation. Le rapprochement des deux points de vue théoriques n'est pas encore fait; mais on y travaille et le chapitre cinquième (pp. 313-384) est certes une importante contribution à cet effort. L'auteur y étudie l'onde sphérique et sa propagation, et formule l'application à ce sujet des principes de la conservation de l'énergie et de la quantité de mouvement. Il en déduit le principe de sélection et la règle de polarisation de Rubinowicz: en l'absence d'un champ de force, le nombre quantique azimutal peut varier au plus d'une unité lorsque la configuration de l'atome varie; si ce nombre varie, la lumière est polarisée circulairement; s'il ne varie pas, il n'y a pas de rayonnement. L'auteur trouve ensuite que la portée du principe de sélection est singulièrement diminuée dans le cas ordinaire d'un champ de force. Il explique l'effet Stark (des champs électriques intenses) sur les trajectoires de l'électron de l'hydrogène et la décomposition des raies de Balmer qui en résulte, puis l'effet de Zeeman régulier.

Le chapitre VI (pp. 385-492) résume l'état actuel des connaissances sur les séries spectrales. Il établit d'abord des constatations empiriques relatives aux schémas des séries; puis donne leur interprétation en théorie des quanta et reconnaît en quel sens se vérifie le principe de sélection. Il examine quelques résultats théoriques de la méthode

du choc des électrons ; montre le passage continu des séries de Roentgen aux séries optiques. Il déduit la multiplicité des raies (doubles, triples), qui se retrouvent dans les différentes séries d'un même élément. Il énonce deux théorèmes nouveaux dont les conséquences pourraient être considérables en analyse spectrale: le théorème du déplacement spectroscopique : le spectre-étincelle d'un atome (ionisé) est le même que le spectre d'arc ou de flamme de l'atome (nonionisé) dont le nombre atomique est inférieur d'une unité; et le théorème d'échange: un nombre pair d'électrons périphériques entraîne un spectre de triplets, un nombre impair des doublets. Puis l'auteur étudie l'effet Zeeman anormal, action du champ magnétique sur les raies multiples, et y trouve de belles confirmations de sa méthode théorique.

Les spectres de bandes ont été explorés moins complètement et moins systématiquement encore que les spectres de raies. Le chapitre VII leur est consacré (pp. 493-542). Il contient des remarques historiques et des généralités sur les résultats expérimentaux ; puis un essai d'explication des bandes d'absorption infra-rouges et des spectres de rotation et de vibration des molécules; une interprétation des têtes de bandes; une loi des arêtes de bandes, et quelques idées sur les systèmes de bandes et les spectres de raies multiples. Enfin l'auteur explique le mouvement gyroscopique de la molécule et tâche de rendre compte de l'effet Zeeman pour les bandes. Quelques pages seulement traitent du spectre continu.

Le chapitre VIII (pp. 543-629) contient la théorie de la structure fine des raies, que Sommerfeld a déduite des principes de la théorie de la relativité. Après des préliminaires sur la variabilité de la masse et l'inertie de l'énergie, et sur le mouvement képlérien généralisé qui en résulte, l'auteur détaille les corrections de la relativité à introduire pour l'interprétation de la structure fine des raies de l'hydrogène et l'étude systématique générale des spectres de Roentgen. Les vérifications par l'expérience constituent une impressionnante confirmation par la spectroscopie de la théorie de la relativité.

Cette traduction de l'ouvrage de Sommerfeld se classe en rang honorable dans la très utile Collection des Mono

graphies scientifiques étrangères que dirige M. Juvet. Nous devons être reconnaissants à M. Bellenot de son fécond labeur. Toutefois, pour une édition prochaine, qui ne manquera pas sans doute de suivre une nouvelle édition allemande, nous souhaiterions que la pensée de l'auteur fût serrée de plus près et rendue plus fidèlement dans ses nuances. Il y aura aussi avantage à garder dans le titre courant des pages l'indication du chapitre et du paragraphe, comme dans l'ouvrage original. On suit ainsi plus aisément les références aux formules, puisque celles-ci sont numérotées par paragraphes.

H. DOPP.

COURS DE PHYSIQUE GÉNÉRALE, par H. OLLIVIER. Tome troisième Mouvements vibratoires. Accustique. Optique physique. Ondes électromagnétiques. Electro-optique. Effets optiques du mouvement. Deuxième édition entièrement refondue. Un vol. de 712 pages (25 X 17) avec 418 fig. Paris, Hermann, 1923. · 45 fr.

La première édition de ce tome parut en 1918. La REVUE en a rendu compte (1). Cette édition nouvelle garde les qualités si remarquables de la précédente : netteté, aisance de l'exposé.... Elle tient compte des progrès réalisés depuis par la science, sans que l'auteur ait jugé bon d'abandonner son principe de n'indiquer que les meilleures références à des ouvrages plus spéciaux. Inutile de signaler une à une les nombreuses transformations additions de détails, modifications de l'ordre et du groupement des chapitres et des paragraphes. Indiquons du moins trois additions principales. Les notions anatomiques et physiologiques sur l'oreille humaine ont été quelque peu développées. Le chapitre des «< cristaux liquides », sous le titre nouveau plus approprié de «< états mésomorphes », présente en condensé (31 pages) les belles recherches des Friedel et des Mauguin sur les états smectique et nématique, intermédiaires entre l'état cristallin et l'état liquide. Un chapitre est consacré à la lampe

(1) REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES, t. 78, pp. 247-249. Voir l'analyse de la 2e édition du tome I. Ibid., t. 80. p. 196; du tome II. Ibid., t. 82, p. 247.

IVe SÉRIE. T. IV.

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