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et à la microradiographie, microstéréoradiographie, radiométallographie.

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R. DELVIGNE.

XVII. LA CINÉTIQUE DU DÉVELOPPEMENT. MULTIPLICATION CELLULAIRE ET CROISSANCE, par E. FAURÉFRÉMIET, Sous-directeur du laboratoire d'Embryologie comparée du Collège de France. Un vol. cartonné de VIII-338 pages (25 × 16). Collection Les Problèmes biologiques. - Paris, Les Presses Universitaires, 1925. — 35 francs.

L'embryologie qui, pendant tout le siècle dernier, était restée purement descriptive tend à devenir une vraie science, c'est-à-dire à remonter aux causes des phénomènes.

Un maître comme Brachet s'y est essayé ; mais le jour où il a voulu écrire un traité d'embryologie, il a reconnu que le moment de synthétiser les résultats partiels de l'Entwicklungsmechanik n'était pas encore venu.

Le point de vue de l'auteur n'est d'ailleurs pas celui de Brachet ou de Roux. Ceux-ci ont étudié l'embryologie causale par la comparaison des processus morphogénétiques normaux avec les déviations que la modification expérimentale des facteurs externes ou internes provoque dans l'ontogénèse.

M. Fauré-Frémiet adopte une méthode beaucoup plus synthétique. Faisant abstraction de la morphologie cellulaire, il établit d'abord le degré d'hétérogénéité de complexe organisé élémentaire, puis il met en évidence les lois physicochimiques qui président à l'accroissement de la complexité du système. Ainsi sont exposées les questions de la limite de la taille cellulaire, de la multiplication, soit des cellules libres, soit des cellules organisées. On peut donc dire que l'auteur tente de donner un schéma thermodynamique de l'ontogénèse.

Le présent ouvrage témoigne d'une richesse d'information qui le rend absolument indispensable au biologiste. Si cet ensemble de faits ne forme pas encore un tout bien organisé, la faute n'en est pas à l'auteur qui a su présenter avec une remarquable clarté l'état actuel de recherches à peine entamées et dont les résultats semblent souvent contradictoires.

R. DEVISÉ.

LA CONCENTRATION EN IONS HYDROGÈNE DE L'EAU DE MER. LE PH. MÉTHODES DE MESURE; IMPORTANCE OCÉANOGRAPHIQUE, GÉOLOGIQUE, BIOLOGIQUE, par R. LEGENDRE, Directeur du Laboratoire de Physiologie comparée à l'École des Hautes Études. Un vol. cartonné de VIII-288 pages (25×16). Collection Les Problèmes biologiques. Paris, Les Presses Universitaires de France, 1925.

Les biologistes qui se sont enfermés dans leur spécialité de recherches morphologiques, éthologiques ou autres, sans s'informer des progrès de la physico-chimie, seront reconnaissants à M. Legendre. C'est pour eux que ce livre est écrit. La question si importante à l'heure actuelle du pH y ést exposée ab ovo: l'auteur n'ayant pas cru inutile, et à juste titre, de rappeler au début les fondements de la théorie des ions, les définitions de l'alcalinité et de l'acidité, la notion du pH, les moyens pratiques de le mesurer. Cet exposé comprend, en cent pages, un résumé parfaitement clair du sujet. Il dispense de recourir aux travaux des Clark, des Sörensen, des Michaelis ou des Prideaux, travaux qui ne sont guère accessibles qu'aux physiciens.

Dans la seconde partie l'auteur fournit toutes les données requises sur la composition chimique, sur l'équilibre des bases et des acides, et sur les causes des variations de pH de l'eau de mer.

Puis il montre quelle importance ont ces facteurs dans les problèmes océanographiques et géologiques; mais les travaux sur cette matière ne fournissent guère qu'une accumulation de faits épars qu'il est difficile de réduire à l'unité, parce que la plupart sont antérieurs aux théories physico-chimiques actuelles.

Dans les problèmes biologiques, les mesures de pH sont déjà assez nombreuses pour permettre quelques synthèses partielles, dans des questions telles que la respiration et la photosynthèse; la formation et l'élimination des carbonates; l'influence du pH sur la vitalité, les migrations, les tropismes, l'habitat, la distribution géographique, les facteurs de la fécondation, de la multiplication et de la croissance.

Chaque chapitre est suivi d'une bibliographie dont l'amplitude et la sûreté d'information ne constituent pas le moindre mérite de l'ouvrage.

R. D.

PUBERTÉ ET MATURITÉ SEXUELLE, par ED. Retterer. Un vol. de x-208 pages (22 X 14). Paris, Doin, 1925. 10 francs.

Le sujet traité dans cet ouvrage a eu un regain d'actualité en ces derniers temps, grâce aux expériences de Voronoff, grâce surtout à la réclame organisée autour de ces expériences. L'auteur explique la question avec son talent habituel de simplification. Son exposé est destiné au public peu familiarisé aux questions d'histologie. Aussi les notions les plus élémentaires sont-elles traitées, avec clarté, avant d'aborder les expériences de Voronoff expériences que l'auteur déclare décisives. Elles lui paraissent prouver à l'évidence que les caractères sexuels secondaires et la puberté ne sont pas sous l'influence des cellules interstitielles de Leydig. Celles-ci, par une étrange métaplasie, descendent des cellules épithéliales des tubes séminipares. Elles ont un rôle nourricier. Les caractères sexuels secondaires dépendent uniquement de l'épithélium séminipare. De même, ce sont les ovules et l'épithélium folliculaire qui règlent la vie sexuelle. La thèse de M. Retterer est donc le contre-pied de celle de Ancel et Bouin.

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R. D.

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XVIII. MISSION ROHAN-CHABOT EN ANGOLA ET RнODESIA (1912-1914). Tome IV. Histoire naturelle, fasc. I. Un vol. de 176 pages (28 × 22), avec 18 planches et une carte hors texte et 66 figures. Paris, Imprimerie Nationale,

Geuthner.

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La publication des résultats scientifiques rassemblés par la Mission Rohan-Chabot comportera cinq tomes; nous ne possédons encore que la moitié du tome IV qui traite de l'Histoire naturelle; elle contient les observations recueillies à propos des Vertébrés.

L'étendue et l'originalité de ces observations ne paraissent pas considérables; et ce n'est pas là une critique, car en cette matière, celle qui fut le plus souvent et le plus facilement étudiée par de nombreux explorateurs, les recherches deviennent nécessairement de moins en moins fructueuses. - Divers spécialistes ont soigneusement analysé les matériaux qui leur furent confiés : MM. Anthony et Villemin

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étudient minutieusement deux femelles adultes et deux foetus du papio porcarius. Ils enrichissent de documents fort précis les connaissances déjà acquises sur l'anatomie et le développement des Cynocéphales. MM. Ménégaux et Berlioz dressent la liste critique des 170 espèces d'oiseaux rapportés par les explorateurs et signalent que plusieurs de ces espèces sont nouvelles pour la faune de l'Angola et que l'une d'elles est inédite et présente des caractères généraux assez particuliers. M. Angel découvre deux nouvelles espèces de reptiles et M. le Dr J. Pellegrin découvre une espèce nouvelle de poisson parmi les nombreux exemplaires recueillis et confiés à leurs soins.

P. D.

SPITSBERGEN PAPERS. Scientific results of the first Oxford University Expedition to Spitsbergen. Un vol. de 460 pages (25 x 16), avec de nombreuses illustrations et planches hors texte. --- Oxford, University Press, 1925.

Quelques chercheurs, patronnés par l'Université d'Oxford, projetèrent un voyage d'observations ornithologiques au Spitsberg. Mais, le projet prenant de plus en plus d'ampleur, ce fut une expédition de dix-huit membres, zoologistes, botanistes et géologues, qui en 1921 partit en exploration. Les résultats furent si encourageants que de nouvelles expéditions, plus ou moins complètes, refirent le voyage en 1922, en 1923 et en 1924 pour compléter et amplifier les premières observations.

Les résultats scientifiques de ces investigations furent publiés soit par les explorateurs, soit par des collaborateurs sédentaires et ces publications, sous forme de mémoires, d'articles ou de simples notes, furent confiées à diverses revues spécialisées. Des tirés à part de tous ces articles sont réunis en volume et le premier volume qui vient de paraître comporte 33 articles. Ils sont évidemment d'importance et de portée scientifique très variables, mais dans l'ensemble ils présentent un grand intérêt, en nous manifestant et nous faisant vivre l'activité intense et variée qui a animé, pendant tout le voyage, les observateurs aux préoccupations scientifiques les plus diverses.

Des articles spécialement intéressants se rapportent au

facies géologique et au facies biologique des régions explorées et s'attachent à faire apparaître l'interrelation de la faune et de la flore, et leur rapports avec la configuration des terrains. Plusieurs observations se rapportent à l'éthologie des oiseaux, observés dans leurs mœurs de nidification, de pêche ou de jeu. Toute une série de notes et d'articles consignent des observations neuves sur la faune des insectes, des araignées, des annélides, des protozoaires, etc... tandis que d'autres ont trait aux mousses, aux lichens et aux algues. Il faut admirer les heureux et féconds résultats de ces explorations à objectif restreint et relativement modeste. Elles offrent un beau champ de recherches à leurs collaborateurs et fournissent d'abondants matériaux qui forment une mine de travaux originaux et intéressants.

P. D.

ÉTUDES SUR LES LÉMURIENS, anatomie comparée des Fosses nasales et de leurs annexes, par MAX KOLLMANN, maître de Conférences à la Faculté des Sciences de Rennes, et le Dr LOUIS PAPIN. Un vol. de 64 pages (25 × 19), avec une planche hors texte et II figures. Archives de Morphologie générale et expérimentale. - Paris, Doin, 1925. — 12 francs.

Ce mémoire de MM. Kollmann et Papin continue et amplifie les recherches antérieures de ces auteurs sur les Lémuriens. Dans leur ensemble ces recherches comblent une importante lacune; la connaissance du groupe est restée relativement imprécise, et cependant son intérêt est considérable, étant donné que l'on range souvent les Lémuriens au voisinage des Primates. L'étude des fosses nasales et de leurs annexes confirme les conclusions antérieures des auteurs et établit que l'homogénéité du groupe n'est qu'apparente. Il faut distinguer d'une part les Nycticébidés et les Galagidés, plus primitifs, d'autre part les Lémuridés et les Indrisidés. Cependant l'étude des fosses nasales des Lepilemurs révèle des dispositions anatomiques intermédiaires, reliant les deux types de structure, et l'étude des fosses nasales de Chiromys ne permet pas de rattacher directement ce genre à aucun autre type.

Élargissant ensuite leur objectif, les auteurs concluent avec Milne Edwards et Grandidier que l'analyse des fosses

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