Sayfadaki görseller
PDF
ePub

Le clinicien appréciera la netteté des données expérimentales; au lit du malade il pourra mieux interpréter ce symptôme si fréquent dans les affections respiratoires et circulatoires.

Cyanosis devrait se trouver entre les mains de tous les étudiants de doctorat. L'analyse physiologique des symptômes cliniques doit attirer continuellement leur attention.

D'autres monographies de la revue MEDICINE viennent de paraître et promettent d'être aussi brillantes que celle que nous avons l'honneur de présenter aujourd'hui.

J. H.

GLANDULAR THERAPY. A series of articles prepared under the auspices of the Council of Pharmacy and Chemistry of the American Medical Association. Un vol. de 89 pages. Am. Med. Association, 1925. 4 sh. 6.

Les mélanges variés d'extraits de glandes sont prescrits par le corps médical avec un tel élan, que le nombre de « spécialités » dans ce domaine a au moins décuplé en ces 5 dernières années.

L'activité de certains extraits a été démontrée, mais d'autres, la majorité même, sont dépourvus d'effet. La vogue extraordinaire de ces pan- ou hologlandines variées touche au charlatanisme. Le C. Ph. and C. of the A. M. A. présente une série d'articles très concis et pratiques qui font connaître les bases expérimentales et cliniques de l'organothérapie.

Ces mises au point sont rédigées par des chercheurs de grand renom, Banting, Kendall, Boothby, Howell, Mac Callum, etc. A propos de chaque glande nous trouvons la physiologie, la pharmacologie des produits d'extraction et l'emploi thérapeutique.

Ce petit livre constitue une source de renseignements objectifs et certains sur les applications cliniques de l'endocrinologie.

J. H.

XXI. LES FONDEMENTS BIOLOGIQUES DE LA PSYCHOLOGIE, par J. LHERMITTE, professeur agrégé de Psychiatrie à la Faculté de Médecine de Paris. Un vol. de 241 pages,

avec 6 fig. dans le texte. Collection Science et Civilisation. Paris, Gauthier-Villars, 1925. — 10 francs.

Cet ouvrage fait partie d'une collection dont le but est « de faire connaître au public cultivé les résultats obtenus dans tous les domaines où s'exerce l'activité de l'esprit humain ». Nous avons le regret d'y trouver plusieurs défauts qui nous empêchent de le considérer comme répondant à son titre et à son but.

Il contient, en tout, six figures schématiques, relatives à l'anatomie comparée de l'encéphale et à la topographie du cerveau. C'est vraiment insuffisant pour un ouvrage de cette nature et qui consacre 173 pages à des questions morphologiques structure et physiologie générale du système nerveux; évolution phylogénétique du système nerveux ; évolution ontogénétique du système nerveux chez l'homme ; cerveau de l'homme adulte. Il serait bien difficile à un lecteur non initié de se former quelque représentation des structures décrites.

Un second défaut est plus grave. L'auteur a voulu passer en revue toutes les questions relatives à la structure et au fonctionnement du système nerveux. Ce projet trop vaste l'astreignait à un exposé fort résumé. Si on ajoute à cela que l'auteur a dû employer, sans les expliquer, un grand nombre de termes d'anatomie, on comprendra que la lecture de cet ouvrage soit on ne peut plus ardue, et, pour dire la vérité, assez peu profitable,pour des lecteurs qui l'aborderaient avec le seul souci d'une « culture générale ». Bien des problèmes que l'auteur mentionne demanderaient, je ne dis pas pour se trouver résolus, mais simplement pour être clairement proposés, une analyse plus pénétrante. Signalons, entre autres, la signification du neurone, la nature de l'influx nerveux, l'interprétation de l'évolution phylogénétique du système nerveux et tout ce qui se rapporte aux prétendus « centres régulateurs ». Ce dernier point, en particulier, est un modèle de questions mal posées et tout aussi mal résolues. Enfin, bien que l'auteur fasse parfois preuve d'une critique judicieuse et garde, sur certains points, une attitude réservée, son dessein de faire tenir beaucoup de choses dans un cadre étroit l'entraîne à donner pour définitives, sur d'autres

points, des interprétations qui demeurent sujettes à bien des discussions.

Cet ouvrage ne saurait donc convenir pour les lecteurs auxquels s'adresse la collection dont il fait partie. La lecture de ce livre ne peut être utile qu'à des biologistes et à des psychologues déjà largement informés sur la neurologie. Et ce qu'ils lui demanderont surtout, c'est l'indication de questions, d'hypothèses, d'expériences, au sujet desquelles ils pourront chercher ailleurs une information plus précise et plus critique.

XXII.

V. GRÉGOIRE.

NERVENKRAFT DURCH GOTTES GEIST. Studien und Erfahrungsfrüchte, von ALFRED LAUB. — Un vol. in-12 de 195 pages, 3e édition. Fribourg-en-Brisgau, Herder, 1925. — 2,80 Marks.

Ce petit livre d'un prêtre suisse veut être moins une dissertation théorique qu'un geste de bon Samaritain. Tout le fonds médical en est emprunté au psychothérapeute bien connu, feu le Dr Dubois (de Berne). M. l'abbé Laub, ayant éprouvé les bienfaits du « traitement moral des psychonévroses » et constaté l'incomparable appoint qu'y apporte, chez le croyant, la confiance assurée en l'aide paternelle de Dieu, met à la portée des nerveux, dans un langage persuasif, les trésors de son expérience. Ses conseils sont judicieux, pénétrés d'un sain optimisme. Leur valeur est indépendante des objections dont restent passibles, semble-t-il, telles ou telles exagérations de l'éminent praticien bernois.

J. MARECHAL, S. J.

L'IMITATION CHEZ L'ENFANT, par PAUL GUILLAUME, Docteur ès Lettres. Un vol. de VIII-236 pages (23 × 14). (23×14). Bibliothèque de psychologie de l'enfant et de pédagogie. Paris, Alcan, 1925. 15 francs.

L'intérêt d'une étude sur l'imitation chez l'enfant dépasse de beaucoup le seul intérêt pédagogique. C'est bien ainsi que l'auteur a compris sa tâche ; et l'on se félicitera qu'il n'ait point limité outre mesure son champ de vision. Il se réfère principalement à l'observation de ses propres enfants durant

leurs deux premières années. Toutefois, il évite, en cela même, de se borner à des notations trop particulières, si charmantes soient-elles; il utilise largement les faits acquis par d'autres, soumettant le tout à un examen critique et s'efforçant d'atteindre à des conclusions générales. Luimême esquisse le plan de son livre :

« Les mouvements imités obéissent aux lois psychologiques générales de la production du mouvement. On commencera donc par jeter un coup d'œil d'ensemble sur les résultats des travaux de la Psychologie contemporaine sur cette question essentielle.

La deuxième partie sera consacrée à un cas particulier assez simple, et d'ailleurs le mieux étudié jusqu'ici, celui de l'imitation vocale.

Cette étude servira de guide, dans la troisième partie, pour aborder le problème plus général et plus complexe de l'imitation des actes perçus par la vue.

Dans la quatrième partie, on examinera les rapports de l'imitation avec la formation de la conscience personnelle; dans la cinquième, ses aspects affectifs.

Enfin les résultats obtenus par l'observation de l'enfant seront comparés avec les données actuelles de la Psychologie animale sur le même problème » (p. vi).

Cette intéressante étude, qui tient compte des orientations les plus récentes de la psychologie, est écrite avec finesse et discrétion.

J. MARECHAL, S. J.

L'ENFANT TURBULENT. Étude sur les retards et les anomalies du développement moteur et mental, par le Dr H. WALLON, Agrégé de l'Université. Un vol. de 645 pages (23×14). Bibliothèque de psychologie de l'enfant et de péaagogie. Paris, Alcan, 1925. 40 francs.

Qu'un amateur étourdi ne cherche point, derrière ce joli titre, un marivaudage plus ou moins pédagogique sur la turbulence du jeune âge. Il s'agit bien de cela ! Bourrées de faits positifs, et constituées pour moitié par une série de 214 observations d'enfants anormaux, les pages denses que nous offre M.W. seront de lecture assez laborieuse à qui ne posséderait pas de connaissances médicales. Et si le lecteur IVe SÉRIE. T. IX.

20

n'était pas même initié au jargon de la psychologie physiologique, peut-être ferait-il sagement de sauter des phrases comme celle-ci : « Le système postural par son domaine périphérique et ses centres nerveux tient dans sa dépendance ou dans ses connexions, avec l'appareil moteur et ceux de la vie organique, les fonctions extra-pyramidales, qui superposent aux modifications toniques ou d'attitudes les mécanismes de l'émotion. et de l'automatisme» (p. 313). Ces lignes extraordinaires sont, d'ailleurs, en elles-mêmes, très précises; M. W. estime sans doute que les termes techniques existent pour que l'on s'en serve.

Qu'y a-t-il donc au fond de ce gros livre savant, dont les connaisseurs se garderont bien de contester l'intérêt ? En premier lieu, une étude très poussée et très actuelle de l'organisation progressive des réactions motrices, chez l'enfant, d'abord, sous l'influence des états émotifs, puis, plus directement, sous l'influence des excitations sensorielles : organisation toute « mécanique » encore, c'est-à-dire d'ordre réflexe ou automatique. Le terrain est ainsi préparé pour une seconde étude, montrant comment, dans la chaîne multiple qui relie l'origine et le terme du mouvement automatique, la «< conscience » peut se glisser à la façon d'un principe directeur. « Voir sous quelles influences l'unité (de l'activité automatique) se dissocie, se laisse pénétrer de motifs qui s'interposent entre sa cause fortuite et ses effets, c'est assister à l'avènement de la conscience » (p. 20).

Le double problème de psychologie générale que nous venons d'énoncer est étudié par M.W. chez les enfants anormaux, particulièrement chez les idiots et les épileptiques. C'est, qu'en effet, « l'enfant normal se découvre dans l'enfant pathologique » (p. 309). Ce dernier a subi, sur un point important, un arrêt de développement immobilisé en un stade plus ou moins primitif de la coordination de ses facultés motrices (mouvement des membres et langage), il présentera désormais, dans l'ordonnance de ses actes, une insuffisance stéréotypée, trahissant la carence fonctionnelle de quelqu'un des centres réflexes supérieurs, qui s'échelonnent depuis le cervelet jusqu'à l'écorce frontale. Tout groupe suffisamment nombreux d'enfants anormaux étale sous nos yeux, dissociées l'une de l'autre et pour ainsi dire figées chacune

« ÖncekiDevam »