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à un dépôt de fonds effectué par les souscripteurs entre les mains de l'émetteur, dépôt en raison duquel l'émetteur ouvre à ses souscripteurs un compte auquel ces mêmes souscripteurs font, dans la suite, des retraits en touchant coupons et remboursements, et qui est productif d'intérêts à un taux tel qu'à la fin de l'emprunt son solde est nul.

Cette assimilation permet de mieux faire comprendre l'utilité pratique de l'algèbre financière aux banquiers et au personnel dirigeant des établissements industriels ou commerciaux, qui empruntent. Elle met ce personnel dirigeant en état d'apprécier les conséquences réelles de l'opération pour les entreprises qui lui sont confiées et d'apercevoir la solution à donner aux problèmes posés par la combinaison des remboursements effectués aux souscripteurs et de l'amortissement du matériel acheté au moyen des fonds empruntés.

On s'aperçoit ainsi que l'algèbre financière ne se réduit. pas à une série d'applications de la formule de sommation d'une progression géométrique, alors que c'est, en réalité, sous ce dernier aspect qu'elle apparaît dans les traités de mathématiques financières publiés jusqu'ici et qui ne se présentent que comme des recueils d'exercices faciles à l'usage d'élèves de mathématiques élémentaires. Et cet état de l'enseignement de l'algèbre financière a fait naître, parmi les gens d'affaires, la conviction plus ou moins avouée de sa complète inutilité.

L'auteur ne s'est d'ailleurs pas borné à étudier les formes d'emprunt admises sur notre marché; il donne des indications assez complètes sur les modalités en usage à l'étranger, comblant ainsi une lacune qui n'est pas sans import nce.

Parmi les problèmes dont la solution porte plus spécialement la marque de l'auteur, nous citerons celui relatif à l'application de la théorie des écarts aux obligations amortissables par voie de tirage au sort, et celui qui a trait aux effets de l'impôt de transmission, auquel il a d'ailleurs consacré une petite brochure à part (1).

PH. DU P.

(1) Quelques formules relatives aux effets de l'impôt de transmission frappant les titres au porteur, petit in-8° de 15 pages.- Paris, Gauthier-Villars, 1926.

VI.

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ÉLÉMENTS DE GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE, par A. TRESSE, professeur au Lycée Buffon. - Un vol. (18x11), 91 fig., de la Collection A. Colin. Paris, Colin, 1925. Prix 7 francs.

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M. A. Tresse est, avec M. A. Thybaut, professeur au lycée Henri IV, l'auteur d'un excellent Cours de Géométrie analytique dont la deuxième édition a paru en 1918. Comme ce grand Cours, ce petit volume d'Éléments traite à la fois la Géométrie plane et la Géométrie à trois dimensions. Il peut être considéré comme un ouvrage d'initiation pour un étudiant sur le point d'aborder la Géométrie analytique et qui désire se mettre à même de suivre avec plus de fruit les leçons qui vont lui être données. Il peut être considéré aussi comme un aide-mémoire pour l'ingénieur et le physicien qui y retrouveront rapidement, avec une justification simple et claire, les équations dont ils ont besoin dans l'interprétation mathématique des phénomènes. On y trouve tout l'essentiel des programmes ordinaires des cours de Géométrie analytique, mais seulement moyennant les coordonnées rectangulaires, jusqu'à l'étude de la courbure des lignes tracées sur les surfaces. L'auteur fait un usage systématique des premières notions de Géométrie vectorielle, et, dans sa Préface, justifie cet usage d'une façon nette et intéressante: «... Notre point de vue offre en outre l'avantage de montrer par cet exemple que l'Analyse gagne toujours à s'aider de la Géométrie... D'ailleurs nos lecteurs sont appelés à rencontrer la Géométrie vectorielle en bien d'autres circonstances, en Mécanique, en Cinématique, en Physique il est naturel de les familiariser avec l'usage de cet instrument là où il est simple, instructif et fécond ».

M. A.

ÉLÉMENTS D'ASTROPHYSIQUE, Introduction à l'étude de l'énergétique solaire et stellaire, par ALBERT NODON, Président de la Société astronomique de Bordeaux. — Un vol. de VIII-242 pages (22 × 14). Paris, A. Blanchard, 1926.

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Dans le premier fascicule de ce volume de la REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES (pp. 43-66), M. Nodon a

publié un très bon article intitulé Aperçu sur l'énergétique stellaire et qui peut être considéré comme un résumé de l'ouvrage présenté ici. La lecture de l'article suppose cependant des connaissances de Physique générale plus étendues que le livre. Celui-ci ne se contente pas de rappeler, il expose les idées actuelles sur la constitution de l'atome. C'est son premier intérêt. La plus grande partie de l'ouvrage est ensuite consacrée à l'étude thermodynamique des étoiles et, en particulier, du Soleil. Ces mêmes questions ont fait l'objet, de la part de l'auteur, de conférences à la Société astronomique de Bordeaux, devant un public peu familiarisé avec les progrès récents de l'énergétique, et ce sont ces conférences que, sauf des détails de rédaction, ce livre reproduit. Aussi l'auteur s'est-il « efforcé d'éviter l'écueil de formules trop abstraites, en rédigeant cet exposé d'une façon aussi simple et aussi claire que possible ». Quant au lecteur plus curieux ou déjà plus instruit, il trouvera, dans le dernier tiers de l'ouvrage, en même temps que de nombreux renseignements techniques, les références bibliographiques qui lui permettront, soit de remonter aux travaux originaux, soit de passer de cet exposé élémentaire aux études plus approfondies qu'il trouvera principalement dans les volumes récents des périodiques astronomiques anglais et américains.

M. A.

ANNUAIRE POUR L'AN 1926, publié par le Bureau des Longitudes. Un vol. de VIII-666-138-132-68 pages (14 X 10). Paris, Gauthier-Villars, 1925. — 8 fr.

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Outre les renseignements que contiennent tous les annuaires du Bureau des Longitudes, celui-ci, dont le millésime est pair, renferme les données physiques et chimiques, tandis que les renseignements géographiques se trouvent dans les volumes des années impaires. Les tables qui terminent chaque annuaire indiquent les sujets traités et les renseignements donnés non seulement dans le volume même, mais aussi dans les annuaires immédiatement précédents.

Notice A (138 p.). - Le Conseil international de recherches et l'Union astronomique (1918 à 1925), par B. BAILLAUD. Notice principalement documentaire sur la naissance, IVe SÉRIE. T. IX

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l'organisation et l'évolution du Conseil international de recherches fondé à Bruxelles en 1919, et dont l'Union astronomique internationale est l'une des émanations les plus actives. Aussi est-ce à l'Union astronomique qu'est consacrée la plus grande partie de la notice du vénérable directeur de l'Observatoire de Paris. L'histoire de cette Union s'y arrête au Congrès de Rome, 1922. Les comptes rendus de l'assemblée générale de Cambridge, 1925, viennent d'être mis en distribution, et un compte rendu sommaire de cette assemblée a été publié récemment par M. P. Stroobant dans les BULLETINS DE LA CLASSE DES SCIENCES de l'Académie royale (1925, p. 585, séance du 10 oct.).

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Notice B (132 p.). Les raisons géodésiques de l'isostasie terrestre, par le Colonel G. PERRIER. La question de l'isostasie intéresse à la fois, et de plus en plus, les géophysiciens, les géologues et les géodésiens. L'auteur se place au point de vue géodésique,et montre de quelle utilité la Géodésie doit être à la Géologie. Le géoïde et l'ellipsoïde terrestre ne peuvent plus être confondus. Le géoïde est défini eu égard au champ de la pesanteur, et l'ellipsoïde n'est plus qu'une surface de référence par rapport à laquelle l'observation étudie point par point la forme du géoïde. De l'identité supposée naguère de ces deux surfaces, subsiste la trace dans la dénomination d'anomalie anomalies de la verticale, anomalies de la pesanteur, pour exprimer que le champ relatif terrestre n'admet pas l'ellipsoïde de référence comme surface de niveau. De ces anomalies, en dépit de leur nom, une loi se dégage: c'est l'isostasie, comme si un mince cône, issu du centre de la Terre, renfermait, quelle que soit son orientation, une masse invariable, moyennant un accroissement de masse sous les océans, une diminution de masse sous les montagnes. Mais ce cône mince, quelle est son ouverture angulaire? Il est clair qu'à chaque ouverture angulaire proposée correspond une approximation à laquelle la loi est vraie, et réciproquement. Il ne semble pas que cette partie de la Géophysique ait atteint un degré d'avancement qui permette ces précisions déjà didactiques. Que cette science n'en soit encore qu'à ses débuts, que même les beaux travaux récents des géodésiens américains puissent un jour être considérés comme de timides tâtonnements,

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ne fait que donner plus d'intérêt à l'excellente mise au point du savant secrétaire de la section de Géodésie de l'Union géodésique internationale.

M. ALLIAUME.

VII. LES MÉCANISMES, par G. H. C. HARTMANN, chef des travaux pratiques de mécanique à l'École polytechnique. Un vol. de 452 pages (24× 16).

Baillière, 1925.

60 fr.

Paris,

Cet ouvrage fait partie de l'Encyclopédie de Mécanique appliquée publiée sous la direction de M. Lecornu, encyclopédie qui veut établir en quelque 25 volumes le bilan des principales applications actuelles de la mécanique proprement dite, en réservant à d'autres collections ce qui se rapporte à l'électricité industrielle et au Génie civil.

Le volume est divisé en six chapitres : les quatre premiers peuvent être considérés comme une introduction à l'étude des mécanismes envisagés du seul point de vue cinématique, donc abstraction faite des forces requises pour provoquer le mouvement des différents organes. Les notions dont il sera fait usage dans la suite y sont rappelées très brièvement préliminaires géométriques relatifs à la courbure des courbes planes et gauches, aux développantes et développées, aux cercles et plans osculateurs ; - notions élémentaires de géométrie vectorielle ; - rappel des principes de la cinématique, en insistant sur les constructions géométriques qui se rapportent au mouvement d'une figure plane dans son plan.

La théorie des mécanismes fait l'objet du cinquième chapitre qui comprend les trois quarts du volume. Elle est basée sur la classification de Willis, laquelle caractérise les différents mécanismes par la nature de la liaison qui assure la transmission du mouvement transmission par contact direct, par lien rigide et par lien flexible. Cette classification se recommande dans un ouvrage de sciences appliquées, parce qu'elle permet de rapprocher les mécanismes dont l'étude se fait par des procédés analogues. La division de Willis est appliquée à la transformation du circulaire continu en circulaire continu, le rapport des vitesses angulaires étant supposé d'abord constant, puis variable; elle

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