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de problèmes courants, arcatures, fermes, supports, colonnes, etc. Cette étude est précédée du chapitre traitant des fondations, et le livre, après avoir parcouru les diverses branches de l'industrie du bâtiment dont la connaissance technique est requise chez un architecte (bois de construction, peinture, échafaudage, paratonnerres, etc.) se termine sur la législation usuelle concernant la construction.

On trouvera peut-être qu'en certains chapitres la matière eût dû être traitée plus à fond. Vu le but de l'auteur, nous croyons que, s'il n'a pas toujours épuisé la matière (ce qui l'aurait certes mené trop loin), le principal a été dit. A ce propos, nous suggérerions cependant de placer à la fin de chaque chapitre, une liste, soit de livres, soit d'articles de revue, dans lesquels le lecteur qui voudrait en savoir plus long pourrait se documenter.

L. G.

XVI. MÉMORIAL DE L'OFFICE NATIONAL MÉTÉOROLOGIQUE DE FRANCE, publié sous la direction du COLONEL DELCAMBRE. Paris, Chiron.

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Fascicule no 4. Notice climatologique sur Toulouse, par M. GOUTEREAU.

Fascicule no 8. Climatologie de la région du Rhin, par M. G. BARBÉ.

Cette climatologie porte l'estampille de l'Office National; elle est faite pour être lue par des personnes que les longues colonnes de chiffres n'intéressent guère. Sans nous imposer la présentation d'articles statistiques, MM. Goutereau et Barbé les ont compulsés à notre intention. Ils savent condenser en deux lignes le trait saillant, la caractéristique locale qu'elles révèlent. L'Office National semble avoir été heureux à la fois dans l'adoption d'une formule et dans le choix de ses collaborateurs. Les aviateurs, gens pressés, pourront consulter sans fatigue ces pages écrites pour eux. CH. P.

Fascicule no 5. Caractère climatique de Font Romeu et Mont. Louis, par M. OCTAVE MENGEL.

M. M. s'adresse à un public différent. Aux estivants qui

vont chercher le doux climat et les beaux sites des stations d'altitude dans les Pyrénées Orientales il apprend à débrouiller le perpétuel conflit des vents Atlantique et Méditerranéen, montant à l'assaut des contreforts si tourmentés de la région. Les observations pleines de finesse sont d'un homme qui sait voir, et qui, depuis longtemps déjà, fouille les particularités fort curieuses d'une météorologie locale très complexe. Les descriptions sont d'un artiste qui aime passionnément sa petite patrie au ciel limpide. CH. P.

No 6. Les conditions météorologiques de la formation de la pluie. L'évolution des cyclones et la circulation atmosphérique d'après la théorie du front polaire, par J. BJERKNES et H. SOLBERG.

On est heureux de voir traduits en français deux opuscules récents et déjà célèbres. Il y aurait impertinence à vouloir les résumer en quelques lignes : mais l'étude en a déjà été faite dans un numéro précédent de cette REVUE.

Les conditions pour la formation de la pluie, recherchées sous le régime très particulier des fjords et des montagnes de Norvège, se retrouvent sous toutes latitudes simple question de dosage. La théorie du front polaire a suscité déjà bien des curiosités ou des discussions courtoises, voire même des extensions aux autres « fronts ». Quand une maison s'agrandit, c'est qu'elle prospère.

Le point capital, et qui marquera une date en météorologie dynamique, semble bien être l'importance attribuée aux « Surfaces de discontinuité », si nettement mises en lumière par la rencontre des « fronts » froids et des « fronts >> chauds.

L'attention des météorologistes, ainsi attirée vers des phénomènes jusqu'ici mal étudiés, ne peut manquer d'y faire des trouvailles utiles. Dans une sphère de recherches plus modeste, la REVUE signalait en juillet dernier une discontinuité thermique plus dynamique qu'elle n'en avait l'air, se rattachant au front « des alizés ». CH. P.

No 7. Etude sur les conditions d'ascendance du vent favorable au vol à la voile, par P. IDRAC.

Déjà connu pour sa thèse sur cette question, M. Idrac

est allé mesurer sur place les vents ascendants créés, à Biville (Manche) et à Biskra (Algérie) par les formes topographiques du relief, ou dans les dunes du Sahara, à Touggourt et El-Oued, par les conditions thermiques. On trouve en ces 61 pages des croquis suggestifs, des remarques utiles, beaucoup de choses en peu de mots. CH. P.

No 10. Tables de logarithmes à 12 décimales de Log n! pour toutes les valeurs de n de 1 à 1000, par R. DE MONTESSUS DE BALLORE et F. J. DUARTE.

M. de Ballore nous avait promis ces tables de factorielle n. Le fascicule donne plus que le titre n'annonce, car il contient en outre une introduction, sept tables auxiliaires calculées par M. Duarte, et une bonne discussion des formules approchées employées dans les calculs de probabilité. Calculateurs et statisticiens voudront les avoir, ou même tous ceux qui auraient besoin du logarithme d'un nombre de 3 chiffres avec 10 ou 12 décimales; ils le trouveront dans la table par simple soustraction, car

log n log n log (n - 1)!

CH. P.

No 12. Notice climatologique sur Tours pendant les années 1900 à 1924 (Température, Précipitations), par J. SANSON.

M. Sanson s'est proposé de documenter les étudiants étrangers, qui réclamèrent ces chiffres, comme le constructeur de glacières ou d'appareils de chauffage central, l'ingénieur qui veut calibrer ses tuyaux d'adduction d'eaux pluviales, et encore l'agronome que préoccupent la fréquence et l'intensité des précipitations aux périodes critiques de la végétation. De là une abondance de statistiques, de tableaux variés, de graphiques, voire de probabilités pour une époque donnée. Ce n'est plus la synthèse faite à la manière de Toulouse ou du Rhin. M. S. a patiemment extrait ses matériaux des archives, il a taillé les pierres, et nous promet encore d'apporter une notice de ce genre pour les vents de Touraine. On souhaite que quelque jour M. S. réunisse tous ces fragments en un coquet et svelte clocheton, pour le plus grand plaisir des aviateurs qui survolent la vallée de la Loire.

CH. P.

XVII.-LA MOLECULE D'HYDROGÈNE, par le Dr ACHALME, Directeur de Laboratoire à l'École des Hautes-Études. Conférence faite à l'Institut des Hautes-Études de Belgique. Une broch. de 62 pages (23 × 14). Paris, Payot, 1925. 5 fr.

Dans la physico-chimie moderne la molécule de l'hydrogène a une importance toute spéciale. Relativement simple, elle est la seule molécule pour laquelle la théorie électronique classique ait osé risquer un essai de détermination de constitution physique. Ceux de nos lecteurs qui ont parcouru les ouvrages précédents du Dr Achalme, et surtout sa brochure Les théories de la structure atomique, parue en supplément au deuxième volume de ses Édifices physico-chimiques, savent qu'il est un adversaire déclaré de cette théorie. Ici le Dr Achalme expose en résumé ses idées personnelles sur la constitution des atomes et des molécules, en les appliquant principalement à la molécule d'hydrogène. Partant des propriétés de cet élément et des ions qu'il forme ion positif fort bien étudié et connu, ion négatif plus rare et moins bien connu, mais dont l'existence ne présente pas de doute, il veut montrer les difficultés que rencontre la théorie classique de la neutralité de l'atome à expliquer ces faits relativement simples et comment dans sa propre théorie tout cela s'explique avec la dernière facilité. Nous ne reviendrons pas sur cette théorie du Dr Achalme, dont nous avons dit un mot en analysant ses ouvrages précédents. D'ailleurs, pour mieux montrer la fécondité de sa théorie, le Dr ne se contente pas de donner la structure de la molécule d'hydrogène, il redonne la configuration que d'après lui possèdent des atomes et des molécules plus complexes, configurations qui, à ce qu'il paraît, montrent la grande stabilité de ces atomes et de ces molécules, mais qui à un non-initié donnent plutôt le frisson parce qu'il semble qu'au moindre frôlement elles doivent s'écrouler comme un château de cartes.

La conférence du Dr Achalme est une conférence de combat; souvent il prend un ton véhément et parle ab· irato; cela n'est-il pas de nature à moins bien disposer le lecteur à l'égard des théories émises ?

Jos. PAUWELS, S. J.

ESTUDIOS DE QUIMICA CONTEMPORANEA, par le P. EDUARDO VITORIA, S. J. Conferencias Argentinas. Un vol. de XII-410 pages (21×13) avec 206 fig. Barcelona, Casals, 1925. II pesetas.

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En janvier 1924, le R. P. Vitoria reçut de la Faculté des Sciences Médicales de Buenos-Ayres une invitation à donner une série de conférences sur la Chimie organique. Le Père accepta et, fin juillet, il débarqua en Argentine. Il y visita les principaux centres scientifiques et industriels et parla non seulement à la Faculté qui l'avait invité, mais plusieurs fois à Buenos-Ayres et à La Plata devant l'élite intellectuelle de ce pays. Avec sa maîtrise habituelle le P. traita différents sujets du plus haut intérêt scientifique et industriel. Ce sont ces conférences scientifiques, au nombre de dix-sept, qu'il publie : les cinq premières traitent de l'acétylène et de ses applications, les six suivantes des composés organo-magnésiens; puis viennent une conférence sur l'hydrogénation catalytique, une sur la synthèse organique, une sur l'avancement des études chimiques en Espagne, et enfin trois sur le travail de laboratoire en chimie. Dans une introduction assez étendue le P. fait l'historique de son voyage et donne de très intéressants détails sur les Instituts et Laboratoires qu'il a visités. Un grand nombre de planches montrent le degré d'avancement auquel sont arrivées les sciences chimiques dans les pays de langue espagnole.

Pendant son séjour en Argentine, l'Asociación Química Argentina et la Sociedad Nacional Farmaceutica, dans des sessions extraordinaires convoquées à cet effet, ont donné au P. Vitoria le titre de Membre honoraire et, lors de la dernière Conférence, la Faculté des Sciences Médicales lui a remis un magnifique diplôme artistement orné, qui est reproduit en tête du volume. Rien ne montre mieux le succès que le P. eut là-bas.

Jos. PAUWELS, S. J.

XVIII. LA THÉORIE DES PHÉNOMÈNES COLLOIDAUX, par J. LOEB. Traduit de l'anglais par M. H. MOUTON. -Un vol. de 288 pages (18 × 12) avec 58 fig. de la Nouvelle Collection scientifique. Paris, Alcan, 1926. 10 fr.

Cette traduction posthume du livre de Loeb fait suite à

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