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Verdun, saint Victor de Paris, saint Vincent de Besançon, saint Vincent de Laon, etc.

Espagne: Alvelda (près de Logrono), saint Benoît de Sahagun, saint Paul de Barcelone, saint Vincent d'Oviedo, etc.

En Portugal: Alcobaça, etc.

Italie Bobbio, Mont-Cassin, Grotta ferrata, sainte Marie de Florence, Polirone (dans le Mantouan), Pomposa (près de Ravenne), etc.

Angleterre saint Alban, Cantorbéry, Chester, Ramsey (dans le Huntingtonshire), etc.

Pour l'Ecosse et l'Irlande, comme pour la Suède, le Danęmark, la Pologne, la Hongrie et les pays slaves, les documens ne se sont point rencontrés sous ma main.

Bohême: Brzeunow, Postelpford (ou Postelberg), Prague (les Prémontrés et la cathédrale), etc.

Suisse Einsiedeln (Notre-Dame des ermites) saint Gall, Muri (ou Mouri), Pfeffers, etc.

Allemagne 1 Bibliothèques de chapitres : Breslau, Cologne, Francfort-sur-le-Mein, Gandersheim, Hambourg, Mayence, Munster, Ratisbonne, etc. 2° Bibliothèques monastiques (ou de communautés religieuses): saint Alban de Mayence, Niederaltaich, Ober-altaich, Benedict-Beuern, Bergen (près de Magdebourg), saint Blaise (dans la forêt noire), Chartreuse de Buxheim(en Souabe), saint Emmeramn de Ratisbonne, Fulde, Gottweih, S. Jacques de Mayence, Michelsberg (près de Banberg), Moelk, Ottobeuern, Tegernsee, saint Ulrich et sainte Affre d'Augsbourg, Weingarten, etc., etc., etc '.

Je ne parlerai guère que de l'Occident, soit parce que les religieux de l'empire grec, ayant, après quelques luttes, passé à l'ennemi, n'ont point encouru comme les moines latius, l'animadversion de la raison (comme parlait Voltaire): les religieux catholiques étant, comme il convenait, ceux qui ont eu à porter le principal poids de la colère des novateurs; soit surtout à cause du silence des monumens historiques ». Disons au moins,

› Voir Klemm, op. c.

Heeren (op. I et à passim) se plaint à plusieurs reprises des généralités dont se contentent le plus souvent les écrivains nationaux de l'histoire TOME XVII.-N° 102. 1838. 29

que les bibliothèques monastiques les plus célèbres du bas empire, paraissent avoir été celles de l'Archipel, durant le g° siècle; à Andres, à Pathmos, à Lesbos, soustraites peut-être par leur isolement auxfureurs des préfets iconoclastes du 8° siècle »; et sur le continent, dans les monastères du mont Athos, où les religieux de diverses langues commencèrent à s'établir en grand nombre durant les g° et 10° siècles.

La continuation de cet article exposera les moyens auxquels on eut recours pour rassembler des collections de livres dans! ces tems difficiles. Après quoi, nous verrons de quels ouvrages se composaient ces collections, et s'il est vrai que l'érudition et la science profanes en fussent bannies, ou n'y fussent admises que par une sorte de rare exception.

C. ACHERY.

Ittéraire byzantine; et, sur un pareil objet, il serait téméraire de vouloir raffiner là où un homme aussi habile confesse son ignorance. C'est surtout au sujet des bibliothèques que ces auteurs suppriment opiniàtrement les détails; mais le même savant fait remarquer, en outre, que les monastères d'Orient, et surtout ceux de Constantinople, paraissent avoir été fort inférieurs pour l'étude à ceux d'Occident. Op. c. u, 29. Heeren,op. c. 1, 83.

2 Sur le vandalisme de Constantin Copronyme et de ses préfets. Voir Theophan, p. 371, 373, 375, etc. - Cedren. p. 454, 466. En citant les ́auteurs byzantins, c'est ordinairement à l'édition de Paris que j'ai re

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Art Chrétien.

PLAN ET DESCRIPTION D'UNE BASILIQUE DES PREMIERS SIÈCLES,

Pour servir à l'intelligence des auteurs qui traitent de l'art chrétien.

Nous avons déjà parlé des Basiliques', et dit que ce mot signifiait chez les Grecs et les Romains de grands édifices, où l'on traitait des affaires de la nation, et ou siégeait le chef de la justice qui en grec se nommait Bacchevs. Constantin ayant donné plusieurs des ces édifices aux chrétiens, pour leur servir de lieu de réunion, l'ancien nom leur resta. La vaste étendue de ces bâtimens convenait en effet bien mieux aux assemblées des chrétiens, que la forme exiguë de la plupart des temples payens, dont peu de personnes remplissaient l'espace, et dont l'idole, comme le dit spirituellement un auteur moderne, disparaissait souvent dans la fumée d'un grain d'encens 3.

On parle beaucoup aujourd'hui de l'art chrétien, et l'on recherche avec curiosité tout ce qui peut contribuer à en faire connaître l'origine et les différentes destinées; on parle donc bien souvent de Basiliques et d'Églises; on lit les auteurs qui en ont conservé le souvenir; on compare entre elles les descriptions laissées par Eusèbe, par S. Paulin, par Anastase; mais faute d'un plan, qui en mette les parties sous les yeux, on ne saurait s'en former une idée juste; bien plus nous osons dire qu'on ne peut se former absolument aucune idée de quel

Voir le no 94, tome xvi, pag. 253.

• On sait que ce prince donna même un de ses palais, situé sur le mont Cœlius, pour en faire la première église ; malheureusement il n'en existe plus depuis long-tems aucune trace.

3 Des temples anciens et modernes, par L. May., 1 vol. in-8o, p,

17.

ques-unes des parties de ces édifices, puisque les termes mêmes, dont se sont servis les anciens, pour les exprimer, ou les décrire, manquent dans la plupart de nos dctionnaires. C'est ainsi qu'on chercherait vainement dans Henri Etienne, ou dans nos dictionnaires classiques Grecs ou Latins, plusieurs des termes qui désignent quelques-unes des parties des anciennes églises.

Nous avons donc cru faire une chose agréable et utile aux lecteurs des Annales, en faisant graver une planche qui mit sous leurs yeux les différentes divisions de l'ancienne basilique chrétienne; et afin que cette explication fût plus claire et plus facile à saisir, non-seulement nous allons donner ici l'explication des différens noms des divisions de ces édifices primitifs, mais nous avons fait graver ces noms dans le plan même, afin que la destination de chacune des parties s'aperçoive de prime-abord et sans le secours d'aucune explication.

Pour atteindre le but que nous nous proposions, nous avons parcouru les différens ouvrages qui on été publiés sur cette matière; Ciampini 1, Alemanus, d'Agincourt 3, etc., mais nous n'en avons trouvé aucun qui donnât un plan qui fit aussi bien comprendre cette question, que celui que nous trouvons dans le traité de Godefroy Voigt sur les anciens autels des chrétiens 4. C'est celui que nous offrons ici à nos lecteurs.

' Vetera monimenta.-De ædificiis sacris à Constantino constructis. • De parietinis Lateranensibus restitutis.

Bistoire de l'art, t. 1 et II, plan 4, 8, 14, 16, 17.

L'ouvrage de Voigt est intitulé Gothof. Voigti thysiasterriologia, sive de altaribus veterum christianorum liber posthumus..... editus à J. Alberto Fabricio, etc., in-8° Hamburgi 1709.-Voigt était recteur de l'école de saint Jean, à Hambourg, et son livre est peu connu.-Il cite Hospinianus de origine templorum. — Joa.-Hildebrandus, Enchiridion de sacris publicis primæ et primitivæ ecclesiæ. – Guil. Beveregius de templis græcorum auquel il a emprunté le plan que nous donnons icí.

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